Association Philatélique du Pays d’Aix
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Editorial
Association Philatélique du Pays d’Aix,
ses Présidents
Service des Nouveautés
Espace jeunes, le retour d’une section perdue
Nouvelles de l’A.P.P.A
Nouvelles du Camp des Milles
Le Timbre EUROPA a 50 ans
Noël en Provence 2006
Musée régional du LUC
Le Festival de musique d’Aix-en-Provence
Traditions de Noël : le Gui
Art du Timbre gravé
Histoire de la capsule
Trucs – Astuces – Savoir-faire
«
Premier Jour », Aviation sans Frontières
L’UNICEF a 60 ans
Petites annonces de l’ A.P.P.A
Du nouveau dans notre Bibliothèque
Ouf ! L’année 2006 est terminée. Les membres du Conseil d’Administration et tous les bénévoles qui ont participé aux manifestations vont pouvoir souffler un peu. Un rapide bilan et vous comprendrez tout de suite l’exceptionnalité de cette cuvée : 14 cachets à date de La Poste soit 235 heures d’ouverture au public de l’Association et ceci sans compter les heures de préparation, montage et démontage.
Il faut avoir une équipe dynamique pour tenir un tel rythme ! Nous sommes riches de la qualité de nos adhérents. Je les en remercie chaleureusement.
Pour autant ne croyez surtout pas que l’APPA fait la course aux cachets et aux manifestations. Cependant il faut bien reconnaître que nous avions un rendez-vous à ne pas manquer : CEZANNE 2006, et là, nous avons rempli notre contrat. Nous sommes aussi contraints de satisfaire les associations qui nous sollicitent. C’est la rançon du succès et cela prouve, si besoin était, notre intégration dans le tissu associatif du Pays d’Aix.
Encore un peu de Cézanne et nous tournerons la page pour passer à d’autres projets. Il s’agit de la « fontaine des 3 dauphins » ! Et oui, elle existe et nous sommes devant un mystère. Voici donc une fontaine qui représente trois dauphins entrelacés, très belle et moderne qui proviendrait de l’atelier des Lauves et qui se trouve à … Villars les Dombes. Vous lirez l’histoire dans ce bulletin.
Un mot de Noël en Provence. Le timbre habituellement utilisé pour cet évènement est celui émis en novembre dont une partie est reversée à la Croix Rouge. Jusqu’en 2005 le sujet représentait une nativité et cela cadrait bien avec les fêtes de fin d’année et notre Noël en Provence. Cette année La Poste a retenu deux dessins d’enfants parmi 60.000 dessins. Le résultat ne me paraît pas concluant nous en reparlerons plus longuement dans un prochain bulletin. Cette expérience est renouvelée pour 2007.
2007 sera une année de transition. Seule la Fête du Timbre figure dans nos tablettes. Mais nous ne manquerons pas d’en faire un réel succès avec le sujet proposé : Harry Potter.
La Poste change beaucoup et nous sommes confrontés à une désorganisation qui désoriente le personnel et les clients. Aussi, pour la Fête du Timbre, nous aurons quelques nouveautés comme une exposition d’une soixantaine de dessins d’enfants qui concourent pour le timbre de la Croix Rouge dont l’émission est prévue fin 2007 et quelques panneaux pour inciter les jeunes à collectionner. Suivra ensuite une semaine d’exposition au bureau « Aix-Principal » pour « la semaine de l’écrit ».
Dans son édito de décembre, le Président de la Fédération Française des Associations Philatéliques a utilisé une phrase très célèbre pour formuler ses vœux. Elle est extraite d’une œuvre en langue provençale de Frédéric Mistral. C’est une preuve de la prise en compte de la dimension régionale de la Fédération. L’ayant déjà utilisée lors d’un précédent édito je dirai simplement :
Bonnes Fêtes de fin d’année et,
que 2007 vous apporte santé et bonheur.
1. Pierre de SALEON TERRAS Fondateur – (1943 – 1945) |
2. Louis PEYRON (1946 – 1949) – N° 8 |
3. Pierre AUDIER (1950 – 1955) – N° 60 |
4. Commandant Pierre MAVEL (1956 – 1959) – N° 5 |
5. Docteur André BUFFET (1960 – 1962) – N° ? |
6. Jean BARODY (1963 – 1964) – N° 246 |
7. Lucien COURTOIS (1965 – 1967) – N° 287 |
8. Alphonse DUMAINE (1968 – 1983) – N° 40 |
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Association Philatélique du Pays d’Aix |
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9. Jacques BRUN (1984 – 1990) – N° 657 |
10. Yvon ROMERO (1991 – ? ) – N° 655 |
Ce n'est plus une information d'écrire que le déluge
d'émissions continue sous les diverses formes habituelles, timbres
en feuilles, carnets, blocs et timbres personnalisés.
Il se confirme aussi que, hélas, le système d'envoi des commandes de « Timbres Plus » n'est pas fiable du tout quant à la qualité du service. Depuis mars 2006, date de la première livraison, trois commandes ont été distribuées par la poste à notre association avec des feuilles de timbres pliées. Chaque fois, la même « galère » se répète puisqu'il faut retourner les feuilles endommagées à Périgueux. Bien sur, elles sont échangées sans complication, mais ce n'est pas la poste qui prend en charge les affranchissements de retour. A Périgueux justement, l'ITVF – Imprimerie du Timbre-Poste
et des Valeurs Fiduciaires – n'existe plus. L'entreprise se nomme
Phil@poste, désormais. une Marianne de T. Lamouche à 0,54 € rouge ou une à 0,49 € verte. Examinez les mots inscrits en bas de chaque timbre; tout
timbre de la première émission porte le sigle ITVF qui a été,
logiquement, remplacé par Phil@poste dans le deuxième cas. |
La philatélie n'est pas confisquée
par "l'âge mûr". Comme ces photos en témoignent,
nous avons la chance, cette année d'avoir des enfants qui nous
ont rejoints pour partager notre passion. Nous avons enregistré cinq
adhésions, ce qui monte à six le nombre de nos jeunes.
Et nous en espérons bientôt huit. Chaque enfant a pour projet
de réaliser une thématique qui pourra être présentée à la
Fête du Timbre 2007. Ces enfants sont très motivés. A leur arrivée, ils sont pris en charge par Evelyne Hébert qui délaisse sa collection pour les encadrer. C’est une lourde tâche, mais elle y excelle ! C'est la personne « ressource » du groupe. |
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La présence de ces jeunes apporte un plus à nos
réunions : Tout le monde cherche les timbres manquant au thème
choisi ou participe à la création d’outils adaptés.
Que les jeunes et moins jeunes soient remerciés ! Vous aurez de leurs nouvelles au prochain numéro ! Luynes satellite d’Aix ou le contraire ? |
Depuis notre dernier bulletin, nous avons eu le plaisir d’accueillir de nouveaux membres : | ||
N° 1235 | ASTIER Claude | Cabriès |
N° 1236 | MACAIRE Jean-François | Marseille |
N° 1237 | HILVERDA Wietse Jan | Aix en Provence |
N° 1238 | Association "COMMUNIQUER" | Bouc Bel Air |
N° 1239 | MOURA Didier | Le Rove |
Jeunes | |||
N° | Romain | Luynes | |
N° | Antoine | Luynes | |
N° | Mary | Luynes | |
N° | Béatrice | Luynes | |
N° | Esterelle | Aix en Provence | |
N° | Séréna | Luynes |
Nos jeunes recherchent TP et matériel philatélique (cachets,
flammes, autres) sur les thèmes suivants :
Papillons, chevaux, rapaces, abeilles, BD
Nous avons vu, dans un bulletin précédent (N° 28),
que l’Europe s’est mobilisée autour de la CECA (Communauté européenne
du charbon et de l'acier) et qu’une communauté à Six, -
Belgique, Pays-Bas, Luxembourg, Allemagne, Italie et France - dès 1952,
affiche sa volonté de développer un programme européen
des postes et télécommunications.
L'idée d'un timbre consacré à l'Europe a donc fait ainsi
son chemin parmi les membres fondateurs. Un projet philatélique est
confié à l'artiste français Daniel Gonzague et les premiers
timbres sont mis en vente simultanément le 15 septembre 1956, à Paris, à Strasbourg
et dans les cinq autres pays de la CECA.
Au terme de trois nouvelles années de concertation et de négociation
sur les principes d'un projet PTT, les pays du Marché Commun décident
d'élargir le champ d'application à vingt-trois administrations
postales. L'Europe prend forme. La réunion constitutive de la Conférence
des postes et télécommunications (CEPT) organisée à Montreux
au cours de l'été 1959 donne le véritable élan à l'échelle
européenne.
Réunis à Paris un an plus tard, les membres de la Conférence
prennent officiellement la décision d'émettre chaque année
un timbre-poste Europa.
La Suisse, la Turquie, le Portugal, l'Islande et la Grèce rejoignent
les pays fondateurs dès 1960 et participent activement à l'émission
des timbres Europa-CEPT.
Chaque année, la CEPT fait appel à un artiste d'un pays différent pour célébrer la communauté, l'union et l'architecture des institutions européenne s : Georges Bétemps en 1964 dessine une fleur à vingt-deux pétales ; les frères Bender en 1966 évoquent, vu d'Allemagne, un voilier en reprenant le sigle et la Suisse, en 1968, propose une clé pour symboliser l'ouverture européenne...
Allemagne – 1966 – Le Voilier
1974 est une étape importante dans l'évolution des timbres Europa,
le motif commun est remplacé par l'évocation d'un thème
général.
Une exception cependant à cette nouvelle règle, en 1984, à l'occasion
du 25e anniversaire de la CEPT.
La France va ensuite, célébrer Rodin, Maillol, Picasso. Suivent
les sites et paysages en 1977 avec l'évocation d'un village provençal
et d'un village breton, les monuments en 1978 avec la Fontaine des Innocents à Paris.
Le patrimoine de La Poste en 1979 est illustré par le thème de
l'aviation postale intérieure.
France – 1978 – La Fontaines des innocents
La recomposition géopolitique commencée à la fin des années
quatre-vingts va donner une nouvelle impulsion à l'Europe philatélique
et au concept Europa avec les émissions de timbres des pays d'Europe
de l'Est (Pologne, Hongrie, Tchécoslovaquie et Russie). En 1992, la
CEPT s'élargit et compte trente-deux membres avec l'entrée de
l'Albanie, la Slovénie, la Croatie et les Pays Baltes.
Depuis 1992, Post Europ, l'association des opérateurs postaux publics
européens a pris le relais de la CEPT et assure désormais la
responsabilité des émissions des timbres Europa. Nouveau graphisme,
nouveau sigle pour des sujets communs et planétaires, le timbre Europa
2000 sera émis simultanément par les 42 pays membres de l'association.
L'Europe innove.
Thème 2000 : Colonne d’étoiles - DANEMARK
Les timbres EUROPA-CEPT « officiels » sont référencés dans les catalogues. Il existe aussi beaucoup d'émissions parallèles, moins officielles, que l’on peut classer en catégories :
Biélorussie - 2000 | Vignettes de pays européens reconnus par la communauté internationale mais non membres de PostEurop. |
Timbres postaux de pays européen reconnus par la communauté internationale mais non membres de PostEurop. | Ces vignettes montrent le contexte politique de l'époque : les croates ont repris certains motifs communs des émissions officielles en les modifiant pour faire passer un message contre la politique communiste. |
Transnitrie Partie de la Moldavie située à l’est du Dniepr |
Vignette 1962 |
Vignette 1965 |
Pays non européens
République de KIRIBATI – OCEANIE 50ème anniversaire - 2006 |
Surcharge - MAURITANIE 1961 |
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RWANDA 1967 |
L’Amérique du sud fête le 50ème anniversaire du timbre EUROPA En haut l’URUGUAY, reprenant un Europa espagnol Au dessous, le PEROU, Timbres sur lettre |
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Documentation : membres.lycos.fr/europa_cept/PostEurop.htm |
Noël en Provence,
5ème édition, les santonniers sont installés près
de l’Office du tourisme depuis le 25 novembre, ils y resteront
jusqu’au 5 janvier 2007. Les 1,2 et 3 décembre, nous étions
présents, comme ces dernières années, au chalet
de la Mairie, sur le cours Mirabeau. A cette occasion, nous avons proposé la carte postale de l’année représentant les Rois Mages, santons d’art créés par Enika EYGAZIER de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume. Enika et son mari se sont installés à Saint-Maximin en avril 1979. Dès décembre de la même année, ils étaient présents à la foire aux santons d’Aix-en-Provence. |
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Enika EYGAZIER devant son
stand à la
foire aux santons |
Les 3 Rois Mages,
santons E. EYGAZIER, modèles de la carte |
Les 2 timbres du carnet Croix-Rouge
de cette année représentent le Monde vu par les enfants
: « Fleur dont le centre est le Monde » et « Monde
: jouons ensemble ». Ces timbres se prêtent très
mal à la carte de l’année, c’est la raison
pour laquelle, nous avons préféré le timbre de
2005, « La Vierge à la pomme ». Qu’en pensez-vous
? |
Les 2 timbres du carnet Croix-Rouge 2006 |
Carte A.P.P.A. 2006, 5ème « Noël en Provence : Les Rois Marges, santons Enika EYGAZIER |
Dates |
Thèmes |
2006 jusqu’au 15 décembre |
Présentation de thématique sur la Croix-Rouge
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jusqu’à la mi janvier |
Exposition du Cercle d’histoire postale
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2007 1er semestre |
Oblitérations modernes
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2ème trimestre |
L’oeuvre philatélique de Decaris
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été |
Collections thématiques sur le rugby (à l’occasion
du Mondial de rugby)
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4ème trimestre |
Présentation et promotion des associations philat. spécialisées,
puis Cercle d’histoire postale
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2008 1er trimestre |
Philatélie classique jusqu’en 1900
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2ème trimestre |
L’oeuvre philatélique de Pierre Béquet |
été |
Jeux Olympiques à l’occasion des JO de Pékin |
4ème trimestre |
Présentation et promotion des associations philatéliques spécialisées, puis Cercle d’histoire postale |
2009 1er trimestre |
Philatélie classique |
2ème trimestre |
L’oeuvre philatélique de Eve Luquet |
été |
La faune. Exposition, conférence, animations. |
4ème trimestre |
Présentation des associations philatéliques spécialisées
puis Cercle d’histoire postale |
Cercle d’histoire postale : journée du Cercle le 16 décembre
avec conférence (« le 25 centimes bleu semeuse camée »),
exposition de pièces rares, insolites et « coups de coeur » des
adhérents.
Philatélie Polaire : journée de la section régionale Provence
de l’Union française de Philatélie polaire (siège
: 8 rue des Normands, 95100 Argenteuil) : remise des nouveautés, informations,
adhésions, conseils).
Bibliothèque : plus de 500 ouvrages consultables uniquement au musée.
Ouvert mercredi et jeudi : 14h30 à 17h30
Vendredi, samedi et dimanche :10h à 12h et de 14h30 à 17h30
Tél. : 04 94 47 96 16
Marianne d’Eve LUQUET revue par le peintre Yanosh KALDY – Coll.
François MARTIN
La naissance du festival de musique d’Aix date de juillet 1948. Une grande artiste, la Comtesse Pastré, marseillaise d’adoption, éprise de liberté avait fondé une association : « Pour que vive l’esprit ». Ce titre était tout un programme ! Pendant l’occupation, grâce à sa fortune et à sa générosité, elle avait beaucoup aidé les artistes, les intellectuels en difficulté et accueilli de nombreux réfugiés dans son domaine de Montredon. Elle avait d’ailleurs toujours pu, pendant cette période, organiser quelques concerts dans ses salons. | |
En 1946, elle eut l’idée de créer un festival de musique et, pour cela, contacta Gabriel DUSSURGET qui faisait partie de ses relations et qui en devint le directeur artistique jusqu ‘en 1972. Beaucoup de difficultés surgirent : comment trouver un lieu de bonne acoustique ?, des donateurs ?, des organismes financiers prêts à s’impliquer dans cette aventure ?, un support administratif ? | |
Le lieu fut rapidement trouvé. Marseille, n’offrant
pas un cadre idéal, Aix fut choisie et, plus précisément,
la cour de l’Archevêché avec sa merveilleuse acoustique.
Pour le financement, ils sollicitèrent le Casino municipal d’Aix.
Par chance, courant 1946, parut un décret touchant les casinos,
qui prévoyait une détaxe sur le produit des jeux, s’ils
aidaient des manifestations artistiques. Ce fut le cas. Bien timidement,
la Municipalité de l’époque, accordera, mais 4 ans
plus tard, une subvention ! Le premier festival de juillet 48 s’est appelé « festival
MOZART » et compte tenu du peu de temps de préparation restant,
il fut un peu improvisé. |
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Celui-ci n’accepte qu’à une condition : édifier un théâtre. Malgré l’espace étriqué, le théâtre sera prêt pour la saison 1949 et restera « tel quel » pendant 25 ans ! La cour deviendra alors, le « Théâtre de l’Archevêché ». L’exiguïté des lieux a toujours posé un problème. Les projets les plus fous on été envisagés : transporter la scène au Pavillon Vendôme, ou, à la carrière de marbre noir. Il y eut plusieurs transformations mais, les 1650 places n’ont jamais pu être dépassées. le festival de 1949 fut un coup de maître. Le Don Giovanni de
Mozart dans les décors de Cassandre, avec le couple Capecchi-Cortis,
fit l’effet d’une bombe . |
MONACO 1987 – MOZART : « Don Juan » Y&T 1609 Graveur : P. Albuisson |
C’est ainsi que le festival prit son envol et devint
: « Festival International d’Art Lyrique et de Musique ».
Il est depuis ce temps apprécié et recherché, bien
au-delà de nos frontières ! Le tout Paris est venu à Aix. Aux fauteuils d’orchestre, on a pu reconnaître : François MAURIAC, Francis POULENC, Darius MILHAUD, Edmonde CHARLES-ROUX, Jean GIONO, MASSON, DERAIN et beaucoup d’autres. Presque tous les Opéras de MOZART y ont été donnés et, à de nombreuses reprises. Il fallut, ensuite, agrandir le cercle des compositeurs car le festival dure, maintenant, 3 semaines. 2 Opéras de MOZART étaient joués par saison, plus, un Opéra d’un autre compositeur (« Mireille » de GOUNOT, donné aux BAUX en 1954, « Platée » de RAMEAU en 1975, « La Traviata » de Verdi en 1976, « Semiramis » et « Tancrède » de ROSSINI en 1980 et 1981). Pour 2007, l’un des volets de la tétralogie de Richard WAGNER est prévu dans notre nouvelle salle de spectacles : « Le Théâtre de Provence ». Citons quelques grands noms de l’Art Lyrique qui se sont produits à Aix : Les deux TERESA, BERGANZA et Stich RANDALL, Gabriel BACQUIER, Jessye NORMAN, Barbara HENDRICKS, et beaucoup d’autres, quelques chefs d’Orchestre comme Hans ROSBAUD 1er, GIULINI, KARAYAN, W. CHRISTIE… Sachez qu’il existe, depuis près de 50 ans, une association qui a toujours soutenu le festival : « Les Amis du Festival d’Aix » dont le 1er Président était le Recteur BLACHE. La réputation nationale et internationale d’Aix-en-Provence doit beaucoup à ce Festival… |
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S'embrasser sous une branche de gui, c'est en France une
tradition du nouvel an, mais, dans beaucoup de pays elle existe à Noël.
Cette tradition romantique remonte au monde celtique. Tout le monde a en
tête l'image d'un druide barbu coupant le gui avec sa faucille en
or. C'était disait-on pour assurer la fécondité des
champs. Cette cérémonie de la cueillette du gui avait lieu
le sixième jour de la lune du nouvel an qui commençait le
1er novembre. A cette époque où tout meurt, seul le gui reste vert sur les arbres et devient visible. Ses fruits gorgés de suc dont raffolent les grives et ses tiges fraîches étaient dotés de toutes les vertus. |
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Grande-Bretagne : Noël 1906 |
Le gui était alors vénéré comme
une panacée, plus particulièrement, le gui du chêne
dont il puisait la vigueur.
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L'association 'Art du Timbre Gravé' créée en 2005 ne
cesse de multiplier ses efforts pour se faire connaître et ainsi amplifier
son impact.
Ses ambitieux objectifs la conduisent ainsi à tenir un stand dans des
lieux que fréquentent les philatélistes et tous les organismes
liés au timbre.
Dans cet ordre d'idée, de nombreux graveurs ont participé à l'animation du stand que l'association tenait au Salon d'Automne lors du week-end du 11 novembre à Paris. Ils y dédicaçaient leurs œuvres gravées et présentaient leur activité professionnelle si exigeante. La toute dernière production dans le cadre du programme philatélique est celle gravée par Claude Jumelet pour représenter une des gravures de Rembrandt « Mendiants à la porte d'une maison ». Très beau travail !
L'ATG travaille aussi à un partenariat approfondi avec la Fédération,
la FFAP. Dans ce but, l'association 'Art du Timbre Gravé' tiendra son
Assemblée Générale au sein du Congrès Fédéral
de juin 2007 à Poitiers.
Pour plus de détails immédiats, consulter le site www.artdutimbregrave.com
et pour toute adhésion, contacter l'association à "Les Essertines" 71220
Vérosvres.
Le timbre émis en 2005, à l’occasion du 78ème congrès de la FFAP à Nancy a été élu « plus beau timbre de l’année 2005 ». Pour saluer cette récompense, Phil@poste a demandé à Pierre Albuisson, dessinateur et graveur du timbre, de réaliser le feuillet ci-contre, mis en vente au salon philatélique d’automne. Ce feuillet a été imprimé en taille-douce. (Dédicace de l’Artiste).
Le 23 octobre dernier, pour sa 56ème édition, le jury s’est réuni et a décerné les grands prix de l’Art philatélique. Pour la France, le timbre « Antibes Juan-les-Pins » gravé par Pierre Albuisson, d’après photo, a été primé.
A gauche, le timbre d’Antibes
L’artiste, à droite
Yvon ROMERO
Avant la fin du XVIIème siècle, le champagne était bouché avec un morceau de bois enveloppé de lin, de chanvre hermétiquement retenu par la cire à cacheter. Puis jusqu'au début du XIXème siècle, les ouvriers cavistes fermaient manuellement les bouteilles avec un bouchon de liège dont le diamètre était deux fois plus large que celui du goulot de la bouteille. Ils tapaient avec une batte... A partir de 1827, apparaissent sur le marché champenois des machines à boucher, mais il faudra attendre le milieu du siècle pour que ces machines soient réellement efficaces. Pour tenir le bouchon en place, pendant la fermentation, on le maintenait avec une ficelle de chanvre à deux brins ; cette opération se fera à la main jusqu'au milieu du siècle. Mais, la ficelle moisissait petit à petit... et le bouchon finissait par sauter ! Adieu mousse divine ! On ajouta donc du fil de fer pour consolider le premier ficelage.
C’est en 1844 qu’Adolphe Jacquesson déposa un brevet d’invention
de capsule métallique et du muselet, deux innovations majeures dans
le monde du champagne.
Ce négociant de Châlons sur Marne, redevenue Châlons en
Champagne, permettait ainsi de résoudre le grave problème de
perte de vin consécutive aux intempéries, à la porosité des
bouchons ou encore au pourrissement des ficelles. Il eut donc l’idée
d’utiliser des plaques en fer blanc dépoli, laminées, et
d’y découper des rondelles du même diamètre que celui
des bouchons ("les flancs") et de remplacer les habituelles ficelles
par du fil de fer.
Pourtant il faut attendre environ 1881 pour voir les premières capsules de métal sur les bouchons désormais protégés, maintenus par des muselets de fil de fer rattachés au goulot de la bouteille.
Autrefois, la plupart des capsules comportaient quatre encoches ou découpes (trois seulement pour les Moët et Chandon ; ce qui les caractérise) et ce, jusque dans les années 60. Certaines, fabriquées à Bordeaux entre 1900 et 1930, étaient également munies de languettes (Pol Roger, Monopole). D'autres encore étaient munies d'un trou carré en leur milieu (Giesler) pour laisser respirer le liège. La grande majorité des capsules sont en fer-blanc, certaines plus recherchées sont en cuivre ou en aluminium ; l'acier étant pendant la Grande Guerre destiné à des usages moins pacifiques. Au début de leur utilisation, ces capsules possédaient toutes un aspect pratiquement identique et recouvraient les bouchons sans distinction de marque ou de provenance. A la fin du 19ème siècle, on eut l'idée d'y estamper le mot "Champagne" qui apparaissait ainsi en relief, souvent accompagné d'une étoile. Puis, de les peindre en différentes couleurs. |
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Petit à petit, les fabricants se rendent compte qu’ils
peuvent profiter de ce petit espace de métal pour indiquer leur nom,
celui de leur localité, etc. Au départ en fer blanc, sa décoration
n’arrivera qu’au début du siècle, en relief tout
d’abord, précisant le nom du propriétaire, quelquefois
la marque. Plus tard, apparaîtront la couleur et les dessins (armoiries,
châteaux, etc.) qui au fil des temps, ont beaucoup évolué.
Quant au millésime, il fait son apparition en 1906 à l’initiative
de POL ROGER.
Dans un premier temps, seules les grandes marques sont concernées par
ce phénomène. La technique ne permettait son application personnalisée
qu’aux rares maisons qui en avaient les moyens. Après la seconde
guerre mondiale, les techniques évoluent et permettent un prix de revient
abordable. Mais il faut attendre 1960 pour que l’ensemble de ceux que
l’on appelle "récoltants-manipulants" soient sensibilisés à ce
problème de l’image de marque.
Aujourd’hui, l’évolution des techniques en matière
d’impression, en particulier la tampographie, a permis aux grandes
marques et aux vignerons d’obtenir des capsules de toute beauté,
certaines sont vraiment de petites œuvres d’art. 1 - Avant 1960, les capsules étaient à encoches. Celles-ci
permettaient d'éviter les pliures de la plaque à l'embouteillage. |
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3 - Avant 1940, certaines capsules comme les POL ROGER
possédaient une languette, petite patte sur un coté de
la plaque, ayant servi probablement à tenir la plaque lors du
muselage. Avec l’évolution des techniques d’impression (comme la sérigraphie), les fabricants s’orientent vers des réalisations de plus en plus élaborées. C’est l’avènement des plaques dites « modernes » qui se distinguent de leurs aînées par la disparition des encoches au profit de simples pliures du métal. Finement illustrées, ces capsules sont parfois même le support de créations artistiques. La première est signée par Vasarely pour les champagnes Taittinger. On estime aujourd’hui à 12.000 le nombre de modèles répertoriés. Quant à leur quantité, il s’en fabrique chaque année plusieurs millions, ce qui permet d’en trouver à des pris très bas : de 1 à 1,5 € environ. Certaines pièces rares (souvent les plus anciennes) se négocient beaucoup plus cher, de 10 à 500 € et jusqu’à 1.000 € pour une Pol Roger de 1928 quasiment introuvable ! |
Notre association a pour vocation de réunir tous les amoureux des timbres
et chacun y adhère avec sa personnalité et ses dadas, mais alors
que certains auraient tendance à être cachottiers, d’autres
sont plus enclins à partager leurs trucs et savoir-faire.
La rubrique que nous ouvrons a pour but de faire circuler des informations
portant sur une question technique ou un problème plus général.
A vous de les tester. Si cette rubrique vous intéresse, posez-nous vos
questions et nous essaierons de trouver à l’intérieur du
club un adhérent susceptible d’y répondre.
Comment décoller les timbres autocollants ?
« Vous avez certainement essayé de séparer un timbre autocollant
de son support. Pour certains, du fait des nouvelles colles utilisées
par l’imprimerie de Périgueux, ce fut facile ; pour d’autres,
plus coriaces, ce fut l’échec. Aussi voici une façon de
faire qui permet d’y arriver.
2 ingrédients sont nécessaires : de l’Eau Ecarlate et du
talc de Venise (ces produits se trouvent en droguerie ou en grandes surfaces
aux rayons des détachants, pour la première, et de la parapharmacie
pour le second).
a) Préparer le timbre et découper le support en laissant une
petite marge autour du timbre,
b) dans un petit récipient rempli d’Eau Ecarlate plonger le timbre
pendant 1 minute et le séparer de son support. L’Eau Ecarlate étant
un produit volatile, le timbre sèche très rapidement. Ensuite
avec un pinceau enduire le verso du timbre avec du talc, et éliminer
l’excédent. »
Faire sécher les timbres décollés.
« J’ai remplacé les buvards par des chiffons en polyester
et pâte à papier utilisés pour laver les surfaces vitrées.
Leur composition offre de meilleures qualités d’absorption et
de résistance que nos vieux buvards et leur dimension, 30 sur 43, est
satisfaisante. De plus, on peut les rincer très facilement, et les réutiliser.
Ils sont vendus dans des pochettes de 10 .
Une fois secs, les timbres peuvent être placés entre 2 chiffons
essuie-vitres avec des dictionnaires faisant poids au-dessus, comme autrefois
avec les buvards. »
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A l’occasion de l’émission du timbre « Aviation Sans Frontières », 4 bureaux de vente anticipée « Premier Jour » ont fonctionné le 7 octobre, à Paris, Nantes, Toulouse et les 7 et 8 octobre 2006, Salle des Etats de Provence à l’Hôtel de Ville d’Aix-en-Provence. Nous y étions !
KATMANDOU 2000 L’année 2006 est une année marquante
pour ASF : (Site WEB d’ASF : www.asf-fr.org) |
Enveloppe 1er jour – Dessin
de WOLINSKI |
Stand ASF aux côtés de l’A.P.P.A |
L'UNICEF (acronyme anglais pour United Nations International
Children's Emergency Fund) est une agence de l'Organisation des Nations Unies
chargée de l'aide humanitaire sur le long terme aux enfants et aux mères
des pays en développement. Elle a été créée
le 11 décembre 1946. Son financement est assuré par les États
donateurs, mais aussi par des dons privés. Ses programmes portent essentiellement
sur la santé et le bien-être des enfants.
L'UNICEF a reçu le prix Nobel de la paix en 1965
Drapeau de l'UNICEF
En 1946, les Nations Unies créent l'UNICEF pour fournir une aide d'urgence
aux enfants menacés par la famine et la maladie après la Seconde
Guerre mondiale.
En 1950, l'Assemblée générale des Nations Unies élargit
le mandat de l'UNICEF aux enfants et familles des pays en développement.
En 1953, l'Unicef s'intègre de façon permanente au système
de l'ONU. Cela devient une garantie pour son action. Elle lance des campagnes
contre les maladies qui touchent les enfants.
25ème anniversaire – République centrafricaine
1970
En 1959, l'Assemblée Générale de l'ONU adopte
une Déclaration des Droits de l'Enfant qui devient un point de référence
central pour l'UNICEF.
En 1979, durant l'Année internationale de l'Enfant, l'Unicef se sent
confirmée d'agir pour tous les enfants en difficulté, qu'ils
soient de pays en développement ou de pays développés.
En 1989, l'Assemblée Générale des Nations Unies adopte
la Convention des Droits de l'Enfant qui entre en vigueur en 1990. Elle devient
le traité reposant sur la Déclaration Universelle des Droits
de l'Homme le plus largement accepté.
50ème anniversaire – France 1996
L'agence onusienne oeuvrant pour l'enfance la plus défavorisée
a son siège à New-York. Pour pouvoir accomplir un travail au
plus près des réalités et répondre au mieux aux
besoins locaux, l’UNICEF est présente dans 157 pays, et possède
126 bureaux de terrain (bureaux nationaux ou bureaux pays), qui sont tous supervisés
par l’un des 8 bureaux régionaux. L’UNICEF a en effet opéré un
découpage du globe en 8 régions: Europe centrale et orientale
et la Communauté d’Etats indépendants,
Asie orientale et pacifique,
Afrique de l’Est et Afrique australe,
Pays industrialisés,
Amérique latine et Caraïbes,
Moyen-Orient et Afrique du Nord,
Asie du Sud,
Afrique de l’Ouest et du Centre.
Il existe 37 comités nationaux, répartis dans chacune des différentes
régions.
L'UNICEF dispose d’un centre de recherche basé à Florence
et de trois centres d'approvisionnement, situés à Johannesburg,
Dubaï et Panama, ces derniers étant gérés depuis
le centre d'entreposage de Copenhague.
Afin de mener à bien sa mission, l'UNICEF s'est donné 5 objectifs prioritaires : l'éducation des filles, la vaccination, la lutte contre le SIDA, la protection de l'enfance, la santé des nouveaux-nés. Les autres priorités traitent de la place de l'enfant dans la famille, de la pratique sportive... .
60ème anniversaire – ESTONIE 2006
Au cours des derniers mois, notre bibliothèque s’est enrichie d’éléments nouveaux dont voici le détail :
Un été 1944 : la libération de la Vallée de la Vésubie par Alain OTHO. Y figure un article intéressant sur Charles Passeron, Médecin-Chef au camp des Milles. (Réf. D – 05)
Philatélie Québec N° 263, décembre 2006
Après le déplacement de nos représentants à Antibes à l’occasion
de l’émission du timbre « Antibes / Juan les Pins »,
l’APPA a souscrit un abonnement au journal philatélique
canadien. En effet une délégation Québécoise
qui se trouvait sur place, a su prouver les avantages de sa parution
bimestrielle. Cette revue va donc se retrouver régulièrement
sur nos étagères de présentation.
Les liaisons aéropostales en Indochine : 1917 – 1939
De Roskin, H. Landon, J. Deleuil. (Réf. M – 03)
Cet ouvrage fait suite à u n autre que nous avons déjà :
Liaisons aéropostales FRANCE-INDOCHINE (S.D.) des mêmes
auteurs (Réf. M – 01)
Les boîtes rurales des Bouches du Rhône de Lucien Brémond
Edition de l’Association marcophile du Val de Durance dont les
remerciements vont, entre autres, à Gérard Fiandino et à l’APPA.
(Réf. M – 05)
Omaggio a Perugia
Un très bel ouvrage consistant en la reproduction de photographies
anciennes faites par Alinari. Ce livre nous est offert par le service
culturel de notre ville jumelle de Perugia. (Réf. D – 04)
Diligences et Malles-Postes (collection Bibliothèque du Travail
N°2)
Par A. Cartier. Avril 1932. (Réf. D – 03)
Timbres perforés – France (troisième édition)
ANCOPER (Association Nationale des Collectionneurs de Timbres Perforés
(s.d.) (Réf. M – 06)
Voici qui comblera tous ceux qui s’intéressent au phénomène
philatélique et à tout ce qui s’y rapporte.
PhilAix Contact N° 32 - ASSOCIATION PHILATÉLIQUE DU PAYS D'AIX
250 exemplaires – Décembre 2006
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Permanence de l' A.P.P.A. : le dimanche de 10 h à 12 h
Maison des Associations Emile-Tavan - 13100 AIX-EN-PROVENCE
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Permanence de la Section de Luynes : le samedi de 15 h 30 à 17 h 30
Maison des Associations - Place Albertin - 13080 LUYNES
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A.P.P.A. : Association fondée en 1943
(fédérée en 1944 sous le N° 192)
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Adresse postale : B.P. 266 – 13608 AIX-EN-PROVENCE Cedex 1
e-mail : appa.aix@free.fr - Site INTERNET
: http://appa.aix.free.fr
Le Progrès de Lyon, le 1er août 2006, titre : « Des images de CEZANNE en Pleine Dombes »
Ce quotidien nous apprend qu’une fontaine, installée Place de
Verdun, à Villars-les-Dombes, dans l’Ain, provient du jardin de
l’Atelier des Lauves de Paul CEZANNE !
Pour mémoire, c’est en 1901 que Cézanne acquiert une terre
d'un demi-hectare « sise à la Traverse des Lauves » en bordure
du canal du Verdon. Il s'agit surtout d'un champ d'oliviers voisin d’un
terrain de chasse non loin du chemin dit « des Lauves ». Il fait
détruire le cabanon existant et construire un atelier à sa mesure,
selon ses plans.
L’Article du Progrès de Lyon est signé Patrice
GAGNANT, L’enquête Aixoise
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