BULLETIN A.P.P.A. N° 33 (Juin 2007)

   
 
   

Association Philatélique du Pays d’Aix


BP 266 13608 AIX EN PROVENCE Cedex 1
e-mail : appa.aix@free.fr
Site internet : http://appa.aix.free.fr

L'Homme de l'année (Voir P.23)
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Sommaire

Editorial
Poème philatélique - Miss Haïti
Service des nouveautés
Nouvelles de l'A.P.P.A.
La Cathédrale Saint-Sauveur : Les portes sculptées
Le Camp des Milles
Les « vieux métiers » - Le Cordonnier
Les grandes dates du Cinéma
La page Marcophile
Le Félibrige
Assemblée Générale
Darius MILHAUD
Jeu-Concours Philatélique de l'A.P.P.A., les réponses
Challenge "Benoit de Souza"
La Fête du Timbre
Petites annonces de l'A.P.P.A.

 

 

Editorial

par Yvon Romero

La reconnaissance de l’Association

Dans les années 90, le Maire de notre Ville avait remarqué que notre Association était riche de ses adhérents qui ne manquaient pas de personnalité.

Il connaissait bien notre Association. Il nous proposa de « distinguer », chaque année, un ou deux de ses membres qui seraient proposés par notre Conseil d’Administration. L’attribution d’une médaille de la Ville serait remise lors de l’Assemblée Générale.

Depuis 1994, en accord avec la Mairie, le C.A. propose une ou deux personnes et le Premier Magistrat de la Ville ou l’un de ses adjoints, souvent la Culture, fait le déplacement à notre A.G. pour remettre la médaille de la Ville.

En 2001, le nouveau Maire de notre bonne Ville avait trouvé cette idée intéressante et nous l’avait écrit. Nous avons donc perpétué cette tradition jusqu’en 2005.

28 médailles de la Ville ont été attribuées de 1994 à 2005 dont 22 à nos adhérents et 6 à des personnalités étrangères à notre Association.

Depuis 2006, plus de médaille de la Ville par décision de la Municipalité.

C’est donc cette nouvelle mesure qui nous a contraints d’innover et instituer une nouvelle cérémonie : « la Reconnaissance de l’APPA ». Notre logo est reproduit sur un bloc de résine de synthèse translucide de format carte postale et d’une épaisseur de 3 cm. Les nom et prénom ainsi que la date de l’évènement sont inscrits en gravure dépolie blanche.

Lors de l’Assemblée Générale du 18 février 2007, les deux premiers adhérents ont été distingués - René Fonnet et Eugène Warion. Pour la Fête du Timbre le 10 mars 2007, deux personnalités de Perugia - Fabio Petrini et Franco Alunni - ont reçu ce trophée. Cet objet est accompagné d’une attestation avec cachet de cire, créé également pour l’occasion.

Une Association ne se résume pas à son Président ni aux seuls membres du Conseil d’Administration. Chacun apporte son savoir, sa personnalité, ses relations, c’est ce qui fait la force de l’APPA.

Un Trophée « coup de cœur », remis à Eugène Warion, Vice-Président d’Honneur, le 18 février 2007.
Sur la photo, Eugène, entre Michel et Yvon

 

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Poème philatélique - Miss Haïti

par Guy Julien

Son pouls s’accéléra, son souffle ralentit.
Puis soudain libérée de son état d’alarme,
Ses yeux, en scintillant, trahirent une larme ;
Sa destinée l’avait élue miss Haïti.

Ses premières pensées allèrent pour sa mère,
Coururent vers son père et stoppèrent enfin
Chez son petit ami, un pêcheur d'aiglefin,
Qui, jaloux, s’était ri, pourtant de ses chimères.

On lui offrit huit jours d’une vie de château
Dans un hôtel demi pension de Port au Prince
Où ni les employés, ni les parquets ne grincent,
Et sous tous ses profils, on la prit en photo.

A la fin de l’hiver, en printemps avant-poste,
Réjouissant usagers et collectionneurs,
Un tout dernier cadeau, pour elle, un grand honneur,
On la mit au verso du dernier timbre poste.

Au lieu de la combler, le cadeau l’ébahit
Car le timbre, malgré ses couleurs impartiales,
Avait été doté d’une valeur faciale
D’une gourde tout rond, la monnaie du pays.

Passé, le temps trop long des railleries amères,
A la banque, elle alla retirer tous ses sous,
Puis, un projet en tête, acheta tout son saoul
De timbres glorifiant son succès éphémère.

Dotée de l’âpreté des grands conquistadors,
Après avoir trouvé son nom dans une liste,
Elle prit rendez-vous chez un philatéliste
Qui lui paya son lot de timbres à prix d’or.

La fortune avec elle, ayant eu la main lourde,
Elle acheta comptant l’hôtel demi-pension,
Montrant tacitement à la population,
Que l’on peut être belle et pas forcément gourde.

 

1960 : élection de la reine mondiale du sucre, Claudinette Fouchard
Y & T 437 à 440 :
- Plantation de canne à sucre
- récolte de la canne à sucre
- plage haïtienne
- plantation de canne à sucre.

1 euro = 48 gourdes

Claudinette Fouchard, une reine de beauté dont l'histoire a gravé le nom en lettre d'or. Classée étoile parmi les reines de beauté de l'ancienne perle des Antilles, Claudinette Fouchard symbolisait ce que beaucoup de jeunes filles rêvaient d'être. La plus belle ! Plus qu'un ambassadeur, la beauté de cette jeune femme gagnait beaucoup d'étrangers à la cause du pays. Elle représente aussi une époque où le concours de beauté n'était pas un nom d'emprunt ni un slogan publicitaire. Le carnaval en Haïti a marqué en lettres indélébiles le nom de Claudinette Fouchard. C'est sous le signe de cette beauté antillaise que Haïti invite aujourd'hui, le monde entier à renouer avec une époque où le mot joie revêtait toute sa signification.

 

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Services des Nouveautés

par Michel Monicard

Mon attention a été retenue par la Chronique de Socrate publiée dans Timbres Magazine du mois de mai 2007, non seulement parce qu'elle offre une approche optimiste de l'avenir de la philatélie mais aussi parce qu'elle évoque indirectement l'intérêt – ou le désintérêt - des collectionneurs pour les nouveautés.
Cette chronique me semble aller dans le sens de ce que pourra – ou devra? – collectionner l'amateur de timbres et de marques d'affranchissement dans un avenir relativement proche: je veux dire par là que la collection (quasi-)exhaustive d'un pays sera de moins en moins possible. Suivre et chercher à se procurer la totalité des émissions sera de plus en plus délicat et, en tout cas, cela présentera-t-il un réel intérêt?
Un exemple, si vous permettez: La Poste vient d'émettre six timbres illustrant les voyages de Tintin; naturellement ils sont tous aussi disponibles sous forme d'un bloc, avec une surtaxe (qui ne figure pas sur les timbres!) de 1,76 €. Heureusement que cette somme est reversée à la Croix-Rouge, sinon comment justifier l'achat de ces deux séries? Oh, j'oubliais de préciser que cette émission est la suite du programme annuel « Personnages célèbres »; le rapprochement est audacieux.
Bien sûr, cette double émission n'est pas nouvelle mais on peut pousser le raisonnement plus loin: qui s'est procuré un exemplaire du carnet « Vacances » 2007? Auparavant, il y avait dix exemplaires du même timbre à 0,54 €; cette année il y a dix timbres différents à 0,54 € l'unité!...
Tout ça pour conclure que la survie du collectionneur passera rapidement par une sélection dans les émissions.
Dans cette optique, l'APPA propose l'abonnement limité aux timbres gravés uniquement; on peut aussi réduire les réservations aux timbres émis en feuille simplement ou à ceux consacrés à un thème donné.
Comme pressenti lors du dernier bulletin, l'entreprise Phil@poste à Périgueux a émis de nombreuses valeurs de la Marianne de T. Lamouche avec la nouvelle légende; presque toutes ont déjà été fournies aux abonnés aux nouveautés, à l'exception de celles à 0,54 € rouge et à 0,49 € verte qui ont été commandées mais qui tardent à arriver.En contre partie d'une sélection dans les nouveautés, pourquoi ne pas s'ouvrir à la collection d'un autre pays qui a encore une politique d'émission peu exubérante? On peut retenir un pays duquel on se sent proche, qu'on a souvent l'occasion de visiter, où l'on connaît des gens même si entretenir des échanges durables avec un correspondant philatélique est généralement difficile. Des timbres ayant circulé sur lettres de Malte ou de Saint-Pierre et Miquelon ne sont pas si communs, par exemple.Là encore il ne s'agit pas de vouloir collectionner tout ce qui est émis; c'est l'enrichissement humain et culturel qui est associé qui est le meilleur stimulant de la quête philatélique.

 

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NOUVELLES DE L'A.P.P.A.

Depuis notre dernier bulletin, nous avons eu le plaisir d’accueillir de nouveaux membres :
N° 1240 MOURA Cécile Le Rove
N° 1241 PETIT Jacques Puyricard
N° 1242 ALCARAS Jean-Robert Avignon
Jeunes    
CHANCEL Jean-Baptiste Aix en Provence
CHANCEL Antoine Aix en Provence
Démission de :    
N° 995 PARRAUD Guy Aix en Provence
Départ pour raisons de santé :  
N° 1226 SAGET Paul Vinon sur Verdon

Depuis notre dernier bulletin, la photo de Pierre AUDIER nous est parvenue.
Pierre AUDIER a été Président de notre Association de 1950 à 1955.
Son numéro d’adhérent était le N° 60.

 

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La Cathédrale Saint-Sauveur : Les portes sculptées

Ces portes "en coeur de noyer bien sec" furent commandées le 15 octobre 1505, aux frères Raymond et Jean Bolhit, ouvriers sur bois, pour le prix de 4.000 florins, quatre salmées de blé et douze millerolles de vin. Les frères Bolhit s'adjoignirent Jean Guiramand (1480-1557), de Toulon, qualifié fustier ou ouvrier qui travaille le bois. c'est lui qui exécuta, en deux ans, la sculpture des deux vantaux, dont les dimensions sont de 4,70 mètres sur 2. Ce travail fixa Jean Guiramand à Aix. Il s'installa rue Judaïque. Les personnages représentés sur les vantaux sont les douze sibylles dans la partie supérieure et les quatre prophètes dans la partie inférieureLes Prophètes (Ezechiel, Daniel, Jérémie et Isaïe) et les Sibylles (Phrygie, Europe, Agrippa, Erythrée, et les huit autres) témoignent que l'humanité attend continuellement la Rédemption. En effet les premiers annoncèrent la venue du Christ au peuple d'Israël et les deuxièmes, bien qu'appartenant au monde païen de l’Antiquité, sont ici représentées pour leurs dons de divinatrices, élargissant ainsi l'attente de la Rédemption du peuple élu à toute l'humanité.

 

Dessin Michel GUILLIER de l’A.P.P.A.

 

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Le Camp des Milles

Acquisitions de l'A.P.P.A.

 

Deux courriers envoyés en recommandé (tarif 17f) à New-York City, les 11/08 /41 et 23/10/41 par la même personne.
Carte postale affranchie au tarif de 1,50 f. par 3 timbres surchargés 50 sur 75c (Y&T 480), olive (Y&T 284A)
Cachet Marseille Gare, Avril 1941.
Carte, rédigée en allemand, adressée en Suisse, à Zurich, par Leo Zaum alors interné au camp des Milles (D9).

 

 

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Les « vieux métiers » - I : Le Cordonnier

André THIRIOT, cordonnier de 1936 à 1984

En ancien français, le cordonnier était un « Cordouanier » provenant du mot Cordouan (cuir), ainsi dit de la ville de CORDOUE, en Espagne où le cuir était préparé. En provençal, « Cordoneir », en italien « Cordoniere ». Curieusement, en Espagne, l’homme qui répare les chaussures est un « Zapatero » qui travaille dans une Zapateria (en espagnol le « Z » se prononce « S »). Au début du 19ème siècle, le cordonnier fabriquait des chaussures, le savetier réparait les vieux souliers (« savetier a la même racine que Zapatero »). Plus tard, dans le siècle, des manufactures s’installèrent et fabriquèrent des chaussures en série à l’aide de machines spécialisées. Les prix ont baissé, Le Cordonnier qui travaillait « à la main » (découpage, montage, couture, finitions, …) s’est tourné vers la réparation, le savetier a disparu !
Au début du 20ème siècle, toutes les chaussures vendues étaient faites de semelles de cuir, la totalité des chaussures proposées étaient fabriquées en France !

Aujourd’hui, seules 20% des chaussures ont une semelle en cuir. 90% de la production de chaussure est réalisée à l’étranger notamment en Asie avec du matériel très moderne et une main d’œuvre bon marché ! La notion de chaussures « jetables » est née !
Autre aspect : les jeunes, pour la plupart, ne portent plus de chaussures et le monde du travail « marche » de moins en moins… L’automobile est « Reine »
Seules les chaussures de mode, en majorité destinées aux femmes sont encore fabriquées en France.

Pour préparer une semelle, il fallait faire tremper le cuir toute une nuit puis, l’essorer. Le cuir devait être humide pour le modeler à la chaussure et faire pénétrer l’alène, outil pour la couture.
Flamme « Musée International de la chaussure »
ROMANS-SUR-ISERE (Drôme)

La photo ci-contre, date de 1895. Il s’agit de Monsieur PAULIN, cordonnier à Coulommiers. Il confectionnait des chaussures et employait 2 ouvriers qui réparaient.

 

Le « tire-pied » est une lanière en cuir maintenue sur la cuisse. Elle permet de tenir la chaussure à ressemeler entre la semelle et le talon (voir carte illustrée), le cordonnier a alors les mains libres pour coudre la semelle sur la trépointe (La trépointe est le ruban de cuir qui fait le tour de la chaussure, elle permet de solidariser la semelle à la chaussure). « Le tire-pied » est visible sur la carte illustrée.

L’alène lui servait à percer des trous tous les 2 ou 3 mm pour faire passer le fil de lin ou de chanvre. Ce fil demandait tout une préparation : chaque fil était coupé, détorsadé, humidifié, passé à la poix légèrement tiédie (sorte de colle à base de résine), puis retorsadé. A chaque extrémité était ajoutée une soie de porc pour maintenir le fil.

Le cordonnier utilise les outils courants de découpe et de travail du cuir (alènes, tranchets), ainsi que des outils classiques mais adaptés à ses besoins :

L’enclume en fonte et à trois branches, permettant de maintenir toutes les chaussures, dimensions maximales 20 cm x 12 cm, poids 3 à 4 kg ;
La pince emporte-pièces, pour réaliser les trous destinés aux lacets, Les pinces « à poser et à enlever les œillets »
Le marteau à battre : pour le travail de la semelle,
Le marteau à clouer : quand des pointes servent à l'assemblage, utilisé avec la lime à chaussures qui, par ses courbures, permet de réduire toute tête de pointe saillante,
Le marteau Louis XV, à panne et tête très longues,…….

Lors des fouilles de Pompéi et d’Herculanum, les archéologues ont retrouvé, dans les échoppes de cordonniers, les outils spécifiques qui servaient encore au XXème siècle (Alène, tranchet, marteau à clouer, à battre, …).

 

 

Type Toulousain (1905) : Le rapiéceur (Pétassou)

Espagne – Cordonnier ambulant
BEAUFORT (Savoie) - 1902
SALERNES (Var) – L’ormeau et son locataire
Installé dans la « niche aux affiches»

 

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Grandes dates du Cinéma

Adrienne CAUFRIEZ

Thomas EDISON eut la vision de ce que devait être le Cinéma. Il avait réussi à rendre automatique le KODAK de G. Eastmann et créer un appareil d’enregistrement des images, le « Kinétograph », en utilisant une pellicule perforée de chaque côté ! C’était en 1894.Quelques éléments lui manquaient pour que le cinéma puisse naître. Louis Lumière, fin 1894, trouva la solution : un obturateur capable de laisser passer la lumière de façon suffisante et un système mécanique pouvant assurer correctement l’avancée du film à raison de 16 images par seconde ! Le « cinématographe » était né ! Le brevet fut déposé par les deux frères Louis et Auguste, le 13 février 1895. Des yeux émerveillés ! Telle fut très certainement la première réaction de 35 curieux qui assistèrent à la première séance publique et payante ( 1 F. l’entrée) du Cinématographe, invention des frères Lumière. C’était le 28 décembre 1895 dans le salon indien du Grand Café de Paris (Ils avaient pu voir plusieurs courts-métrages dont « L’arroseur arrosé »).


60ème anniversaire de l’invention du cinématographe
Les frères LUMIERE - 1er jour 12 juin 1955 - Y&T 1033

100ème anniversaire de la naissance de Thomas EDISON
11 février 1847, à Milan (OHIO – USA)


Georges MELIES
Y & T 1284 – Centenaire de sa naissance
Georges MELIES était présent lors de cette première séance. Il était alors prestidigitateur et comprit tout de suite, le parti qu’il pourrait tirer de photographies animées. Il fit construire en 1897, un studio dans sa villa de Montreuil-sous-Bois et, y réalisa plus de 500 films de fiction entre 1896 et 1913, le plus connu étant « Le voyage dans la Lune » (1902).

En France, les Frères Lumière abandonnèrent le cinéma pour se consacrer à la photographie et à la recherche scientifique. D’autres comprirent comme Charles Pathé ou Léon Gaumont l’intérêt de cette nouvelle industrie. Ils devinrent de grands producteurs et firent progresser le cinéma sous tous ses aspects.

 

Certains commerces sédentaires vont ajouter la projection à leur activité (cafés, restaurants), mais ce sont surtout les forains qui vont s'emparer de l'invention en tant que nouvelle attraction : La première projection foraine eut lieu à Lille en août 1896. À la fin de l'année, ils sont neuf forains sur le territoire à présenter cette nouvelle attraction. C’est l’époque du Cinéma « muet », le son synchronisé n'existait pas encore; mais déjà les films muets présentaient des scènes où le son était « suggéré » dans l'image. 26 décembre 1906 : Le film australien The Story of the Kelly Gang, réalisé par Charles Tait, est le premier film de l'histoire du cinéma à dépasser la durée d'une heure.
1913, Charlie Spencer Chaplin débute sa carrière d'acteur au cinéma et joue dans son premier film: « Making a living » de Mack Sennet. Chaplin signe ici son premier contrat et tournera une trentaine de films avec Sennet. En 1914, il créera le personnage de Charlot dans : « Charlot vagabond ».
En 1927, Louis Mayer (le patron de la MGM) suscite la création de l’Academy of Motion Picture Arts. Cedric Gibbons, responsable artistique de la MGM entre 1924 et 1956, dessine un homme nu plongeant une épée dans une bobine de film; une maquette de Georges Stanley en fait une statuette en alliage de cuivre et d’étain, dorée à l’or fin, surnommée Oscar depuis 1931. (Toutefois, l’Académie elle-même ne commença à utiliser officiellement ce terme qu’en 1939). Trois personnes revendiquent la paternité du nom : Margaret Herrick (bibliothécaire de l’Académie) à cause de son oncle Oscar ressemblant à la statue.Sidney Skolsky (échotier de Hollywood) s’inspirant d’une plaisanterie : « Auriez-vous un cigare, Oscar ? ». Bette Davis ; son mari, Harmon Oscar Nelson Jr., ressemblant à la statueIl semble que l’origine la plus plausible du nom Oscar soit la version impliquant Margaret Herrick.


Le 6 octobre 1927 « The Jazz Singer » d'Alan Crosland, le premier film parlant, chantant et musical, sort aux Etats-Unis. L'acteur vedette, Al Jolson, d'origine russe, apparaît maquillé en noir. La bande sonore ne comporte que 354 mots, mais le succès est immédiat pour les producteurs, les frères Warner. Ce film obtiendra un OSCAR en 1928.1er octobre 1929 : Le premier film parlant de l'histoire du cinéma français sort à Paris. "Les trois masques" avec Marcel Vibert et Renée Heribel, œuvre du réalisateur André Hugon.

6 octobre 1927, le premier film parlant
« The jazz singer »

14 décembre 1939 : Le film de Victor Fleming "Gone with the Wind" est projeté pour la première fois à Atlanta. Adapté du best-seller de Margaret Mitchell paru en 1936, "Autant en emporte le vent" est une fresque monumentale sur fond de guerre de sécession avec Vivien Leigh, Clark Gable, Leslie Howard et Olivia de Havilland. Le film deviendra très vite un monument du cinéma hollywoodien et donc international.

Portugal : 15 mars 2000

15 octobre 1940 : « Le dictateur » est présenté en avant-première à New-York. C'est le premier film parlant de Chaplin qui signe également le premier film anti-nazi de l'histoire.1er mai 1941 : « Citizen Kane » d’Orson Welles26 novembre 1942, “CASABLANCA” de Michael CURTIZ avec Ingrid BERGMAN et Humphrey BOGART 9 mars 1945, « Les enfants du Paradis », réalisé pendant l'occupation à Nice, film de Marcel Carné et de Jacques Prévert sort sur les écrans. Cette fresque se déroule dans le milieu artistique parisien entre 1840 et 1847, là où se regroupent tous les théâtres populaires de la capitale : le boulevard du Crime. Arletty, Pierre Brasseur et Jean-Louis Barrault interprètent des comédiens de quartier qui, pour certains, ont réellement existé. « Les Enfants du Paradis » séduira largement le public français.

Courrier envoyé du 1er festival de Cannes, le 22 septembre 1946, au Caire, avec retour à l’envoyeur.
20 septembre 1946 : première édition du festival de Cannes.
La fête du cinéma ouvre ses portes sur la Croisette après une tentative avortée en 1939. La mobilisation générale au début de septembre 39 avait contraint les organisateurs à renoncer à leur projet. Pour sa deuxième naissance, le festival accueille cette année-là 18 nations. Le prix du jury, ainsi que le prix de la mise en scène (il n'y avait pas encore de Palme d'or) reviennent au réalisateur français René Clément pour « La Bataille du rail ».
C’est à la fin des années 30 que la couleur apparaît (1939, « le magicien d’Oz », « Autant en emporte le vent »).La couleur a connu un lent développement au cours des trois premières décennies du cinéma.Ce n'est en fait que dans les années 50, en réponse à l'introduction massive de la télévision dans les foyers, que l'industrie cinématographique s'est lancée dans la production plus régulière de films en couleurs, on continuait aussi de tourner une grande quantité de films en noir et blanc. Le noir et blanc fut définitivement marginalisé au cinéma avec l'arrivée de la télévision couleur dans les années 60.

L'Académie des Arts et Techniques du Cinéma a été créée en 1975 et la première nuit des "César" s'est déroulée le 3 avril 1976 sous la Présidence de Jean Gabin.C'est Georges Cravenne qui, le premier, trouvant dommage que la France n'ait pas l'équivalent de l'Oscar américain, avec tout ce que cela implique d'émulation, de promotion et de consécration, prit l'initiative de créer l'Académie des Arts et Techniques du Cinéma, qui demande à tous les professionnels de décerner les « César ».

 

.......A suivre          

 

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La page Marcophile

Erreurs et anomalies, par Jean Ohlicher

Je ne suis pas un spécialiste de la marcophilie, mais cela m’intéresse. C’est pour cette raison que je vous propose une erreur et une anomalie concernant notre région.
Il existe deux sortes d’erreurs :
     · Les erreurs réelles dont la cause est une erreur de gravure.
     · Les erreurs relatives (anomalies) dont la cause est généralement un retard administratif quand par exemple une localité a changé de département.

ERREUR réelle
Ce type 14 avec 68 Rhône) au lieu du 12 (Bouches-du-Rhône).

ERREUR relative
L’arrondissement de Grasse (Var) , fut rattaché au département des Alpes-Maritimes (87) à partir du 01.01.1861.
Les cinq bureaux de Recette et les six bureaux de Distribution de cet arrondissement se sont servi de leur ancien cachet avec le N° 78 (Var), dans le département (87) ; les premiers (cachets à date) type 15) durant 18 mois, les seconds (cachets à date type 22) jusqu’en 1866.Il s’agit en fait d’emplois tardifs, les cacRetour au sommairehets de remplacement n’étant pas arrivés à temps.
Amusant et intéressant n’est ce pas ?

LONDRES MARSEILLE LYON, par Gérard FIANDINO

Une maison spécialisée en vente sur offre proposait le document suivant :
Lot N° 458 : LAC (lettre avec correspondance) de Londres 31 décembre 1862 sans timbre-poste, taxe manuscrite 2 pour Marseille, réexpédiée à Lyon avec T.P. N° 21G.C. 2240 TàD Marseille 19 janvier 63 TB

Comment expliquer le voyage Londres Marseille non affranchi ?

Tout simplement ! Cette lettre a été confiée à une personne se rendant à Marseille, et mise directement à la poste.

La lettre est donc affranchie de Marseille à 10cts et destinée à Marseille (tarif de ville pour ville). Mais, …son destinataire a déménagé à Lyon !.
La lettre fut remise à la poste de Marseille et expédiée au destinataire qui a du régler le montant de la taxe (Taxe « 2 » manuscrite)

Pourquoi cette taxe « 2 » (2 décimes = 20cts)
Le port de la lettre à cette époque était de 20cts pour une lettre territoriale, elle a donc été taxée au double de son insuffisance : prix du port 20cts moins 10cts existant.

 

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Le Félibrige

par Elie BONNAFOUX

Un félibre aixois devient le 15ème Capoulié du félibrige : Jacques MOUTTET
Le capoulié du félibrige a été élu lors du congrès du 24 au 28 mai 2006 , celui-ci dit de la « SANTO ESTELLO » à Martigues.
Il est le digne successeur des 14 précédents depuis la fondation en 1854 par Frédéric MISTRAL lors de la création du félibrige.Au cours de ce congrès l'ancien Capoulié, Pierre FABRE, a remis La "Coupo Santo" à Jacques MOUTET.
Cette coupe avait été offerte en 1867 aux félibriges par le Catalan Victor Balaguer. Elle inspire Frédéric Mistral qui écrit ce qui deviendra l'hymne du Félibrige. La musique est un chant de Noël de Nicolas Saboly, composé au XVIIe siècle.

Le FÉLIBRIGE a pour vocation de favoriser et d'organiser la sauvegarde et la promotion de la langue et de tout ce qui constitue la culture spécifique des pays de langue d'Oc. Il a fait siens les principes énoncés par Frédéric Mistral.

Crea en 1854 pèr Frederi Mistral, lou Felibrige a pèr voucacioun l'aparamen e la proumoucioun de la lengo e de tout ço que coustituïs la culturo especifico di païs de lengo d'O.
Font-Ségune, 21 mai 1854 - Jour de la « Sainte Estelle»

Le Félibre du Mas ou bien de Belle-Viste est le symbole de la Renaissance provençale. Par son oeuvre littéraire, couronnée par le prix Nobel de littérature en 1904, par ses discours, par son engagement et par l'élaboration de l'orthographe provençale moderne et la rédaction du Tresor dóu Felibrige, dictionnaire monumental provençal-français, le poète de Maillane a rendu à la langue provençale ses lettres de noblesse et à ses locuteurs la fierté de la parler et de pouvoir l'écrire.
Citons parmi ses principales oeuvres : Mirèio (1859), Calendau (1867), Lis Isclo d'or (1875), Nerto (1884), La Rèino Jano (1890), Lou Pouèmo dóu Rose (1896) et Lis Óulivado (1910).Mistral a également publié une autobiographie en 1906, Memòri e Raconte.

Le félibrige, régi par plusieurs statuts successifs (entre 1862 et 1997), est présidé par un capoulié. Le félibrige possède en son sein, une académie appelée consistoire (counsistori), garante de la philosophie félibréenne, composé de 49 Majoraux, réuni en sept sections et chaque section se compose de sept membres cooptés à vie.Le Félibrige est dirigé par le Capoulié élu pour 4 ans renouvelable. Les 14 Capouliés jusqu'à la Santo Estello de 2006 sont :

1 Frédéric MISTRAL Fondateur de 1876 à 1888
2 Joseph ROUMANILLE de 1888 au 24 mai 1891
3 Félix GRAS de 1891 à 1901
4 Pierre DEVOLUY du 21/4/1901 à 1909 (de son vrai nom Paul Gros-Long)
5 Valère BERNARD de 1909 à 1919
6 Dr Joseph FALLEN de 1919 à 1922
7 Marius JOUVEAU de 1922 à 1941
8 Frédéric MISTRAL petit-neveu de 1941 à 1956
9 Charles ROSTAING de 1956 à 1963
10 Elie BACHAS de 1962 à 1971
11 René JOUVEAU de 1971 à 1982
12 Paul ROUX de 1982 à 1989
13 Paul PONS de 1989 à 1992
14 Pierre FABRE de 1992 à 2006.

Enveloppe à entête du bureau du consistoire en provençal du 26/2/1953
de Frédéric Mistral Neveu, Capoulié postée à Maillane

Entier postal 10c Sage oblitéré de Maillane le 1er novembre 1894 - Carte autographe en provençal de F. Mistral au Marquis Folco de Baroncelli au sujet du journal l’ « Aïoli » édité par celui-ci.

1941 – Y&T 495

Journée MISTRAL 3 juillet 1948

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Assemblée Générale

18 février 2007

Après les quelques mots d'accueil du président, le rapport moral est exposé par le Secrétaire, Michel Monicard qui, pour une fois, commence par le sujet le plus récent, sans respecter la chronologie.Il s'agit de la conférence du jeudi 15/02/07 qui s'est déroulée à la mairie annexe du Pont de l'Arc et au cours de laquelle G. Guigues, et M. Galli ont présenté « La correspondance pendant le siège de Paris 1870 – 1871 », avec l'appui d'une projection de documents; l'ensemble s'est révélé très intéressant et très enrichissant.
Naturellement c'est l'Année Cézanne qui a concentré une grosse partie de l'activité de notre association puisqu'elle s'est étalée de janvier 2006 avec la carte et le BT de la date anniversaire de sa naissance à octobre avec le BT pour le centenaire de sa mort. Faisons ressortir les trois gros événements qu'ont été:

· le 1er Jour du timbre 'Les Baigneuses' au mois d'avril associé à une très belle exposition à la Cité du Livre; complété par des Bureaux Temporaires dans trois autres sites (Atelier des Lauves, Jas de Bouffan et Bibémus / mairie du Pont de Béraud)

· le Bureau Temporaire de l'inauguration de la statue de Gabriel Sterk à la Rotonde, avec émission d'un timbre personnalisé

· le partenariat avec l'Automobile Club d'Aix et le rallye Ferrari combiné avec l'émission de 2 cartes postales portant des timbres personnalisés (Aix et Col du Lautaret)

Exceptionnellement la Fête du Timbre des 26 et 27 février 2006, avec comme commissaire R. Salomon, a été simplement mentionnée car l'Assemblée Générale de 2006 qui avait eu lieu en mars l'avait déjà évoquée.
Le Salon 'Toutes Collections' du Pays d’Aix fixé au 11 juin 2006 à l'Espace Ughetti à Luynes n'a connu aucune difficulté pour la réservation des tables louées, par contre la fréquentation du public a été réduite, voire insuffisante. Plusieurs exposants ont, à juste titre, exprimé leur déception; il en résultera un changement de date pour 2007.
Le Premier Jour du timbre 'Antibes' s'est tenu les 15 et 16 juillet avec la présence d'une petite délégation de l'APPA qui a tenu un stand à la suite de l'invitation des organisateurs, dont M. Bernard Molé. Tout le monde a apprécié l'excellente ambiance au sein de la manifestation qui a permis également d'établir des contacts avec un groupe de 14 philatélistes québécois.
Le rédacteur en chef de la revue 'Philatélie Québec' a accepté des participations de l'APPA qui s'est en même temps abonnée à la revue désormais disponible au local.
Il est maintenant possible d'affirmer qu'un petit nombre d'administrateurs de notre association répondra positivement à l'invitation de nos amis québécois, matérialisée par un voyage au Canada à la fin du mois de septembre 2007 concocté par B. Molé.
L'APPA a ensuite eu la satisfaction d'apporter son soutien à la mise en vente anticipée du timbre « Aviation Sans Frontières » avec cachet d'accompagnement les 7 et 8 octobre. Une exposition à la salle des Etats de Provence en partenariat avec 'Aviation sans Frontière' a permis de promouvoir cette association humanitaire, dont Aix détient une des trois délégations régionales qui s'ajoutent à Paris.

 

Timbres personnalisés « Rallye FERRARI »


« PHILATELIE QUEBEC » N° 266
Mai - juin 2007


L'implication humanitaire de l'APPA s'est répétée avec le 'Téléthon' comme chaque année au début du mois de décembre; les 8 et 9 décembre à Venelles et à St Cannat, un logo en grand format du Téléthon a été construit avec des timbres, ce qui a permis à l'APPA de reverser au Téléthon environ 150 € à Venelles et 100 € à St Cannat.
Le weekend précédent, soit les 1er 2 et 3 décembre, le chalet de la municipalité en haut du Cours Mirabeau a été occupé par notre association pour tenir le stand de 'Noël en Provence'. Un souvenir sous forme d'une carte postale illustrée de santons habillés de Mme Eygazier (de St Maximin) a été mis en vente, mais la fréquentation a été peu abondante.
On ne peut terminer ce rapide tour d'horizon sans parler du congrès de la Fédération de juin 2006: en effet le président sortant, Robert Deroy, a été mis en minorité et remplacé par Yves Tardy et son équipe. Un des premières décisions prises par les nouveaux responsables est la réforme complète de la gestion du magazine officiel de la FFAP, La Philatélie Française. Désormais, l'abonnement sera limité à six numéros par an, au lieu de onze; malgré tout, le prix est inchangé mais chaque numéro aura des pages en plus et un bloc (comparable à celui de la CNEP) sera offert aux abonnés.
Chaque service a effectué un compte rendu séparé; dans l'immédiat, signalons simplement la belle progression de l'effectif des jeunes, le refonte totale du service des échanges et le fonctionnement plus que délicat et laborieux des nouveautés depuis la mise en place de 'Timbres Plus' le 01/01/06 par La Poste.
Enfin évoquons l'avenir qui connaît un programme moins chargé qu'en 2006:
· La Fête du Timbre les 10 et 11 mars aura pour thème Harry Potter et verra l'émission de trois timbres, le retour du bloc et l'apparition de toute une série de nouveaux produits, dont une vignette LISA et des blocs dits 'prépersonnalisés'. La carte locale reproduira les portes en noyer sculptées de la cathédrale St Sauveur.
·Une collection sur Ste Victoire de M. Canel sera remise à l'association des 'Amis de Sainte-Victoire' le 23 mars à la salle des Etats à l'Hôtel de Ville
·Le Salon Toutes Collections du Pays d’Aix a donc été avancé et se tiendra le 25 mars 2007 à l'Espace Ughetti à Luynes de 9h 30 à 18h 30
L'AG se poursuit par la présentation du rapport financier par Jocelyne PULICE qui bénéficie, comme le rapport moral, de l'approbation de tous les membres présents et représentés.
En fait, le rapport financier a été interrompu quelques minutes pour que l'APPA puisse remercier chaleureusement deux de ses membres, qui sont devenus « des piliers » au sein de notre association. Tout d'abord, tous les présents ont salué l'arrivée d'Eugène Warion qui s'est vu offrir un trophée philatélique au logo de l'APPA en reconnaissance de tout ce qu'il a fait pour notre association et pour la philatélie en général. De même, ont été évoquées la fidélité et l'assiduité de René Fonnet qui a reçu un trophée identique pour ses 50 ans de membre. Un petit souci de santé l'a empêché de participer à cette AG mais une autre occasion se présentera pour lui remettre directement son trophée. Comme l'an passé, le tirage au sort est remplacé par un questionnaire philatélique construit par un des membres, M ALBERTI. Remercions-le ici une nouvelle fois et saluons son inventivité.
Enfin, le tiers du Conseil d'Administration qui devait être réélu est reconduit par un vote à l'unanimité à mains levées; tous les administrateurs remercient l'assemblée de son soutien et de ses encouragements.

L'Assemblée Générale se termine par l'habituel pot de l'amitié si chaleureux et si bien organisé avec le concours de Jean-Pierre Evrard et de son équipe du Western Club.

 

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Darius MILHAUD

par Richard SALOMON

C’est en 1806 que la famille Milhaud originaire du Comtat Venaissin, vint s’installer à Aix-en-Provence. Tous étaient ou sont devenus négociants en amandes.

Sa mère, d’origine italienne avait une très belle voix et, à de nombreuses occasions, chantait des airs d’Opéra. Son père, un excellent pianiste, était président de la société de Musique de Chambre d’Aix. Darius est Aixois, mais né à Marseille en 1892, ses Grands-parents y habitaient mais, la mère et le bébé retournent aussitôt à Aix.

Il est profondément aixois de cœur et d’esprit. Il l’a prouvé à de multiples occasions, surtout, lorsqu’il était loin ! Il écrit : « de ma chambre je voyais jusqu’aux Thermes, la vie du cours Sextius, il y avait des carrioles, des mules, des denrées de toutes sortes et, comme les toiles de CEZANNE, des paysans vêtus de blouses bleues qui s’attardaient… »
Passionné de musique, il suit dès l’âge de 7 ans, des cours de violon et d’harmonie. A 17 ans , il abandonne le violon, ce qui est très mal pris par la famille !
Il part à Paris, où, de 1908 à 1912, il fait des études de composition. Il suit les classes de Gédalge, Widor et Ch Koechlin. Il y rencontre Arthur Honegger et Vincent d’Indy.
En 1913, il fait la connaissance de Paul Claudel alors Ministre plénipotentiaire de France à Rio de Janeiro, « la grande chance de ma vie », dira-t-il. Il part avec lui, fin 1916, comme secrétaire d’Ambassade. Deux ans après, il est associé par le critique Henri Collet au Groupe des Six (Georges Auric, Louis Durey, Arthur Honneger, Francis Poulenc et Germaine Taillefer).
De son séjour en Amérique du Sud, il reviendra marqué par le Folklore sud-américain. Cette influence viendra s’ajouter à celle du Jazz. A partir de cette époque, Darius Milhaud commence sa carrière ! En 1924, il rencontre Diaghilev et ses ballets russes de Monte-Carlo.
Il se marie à 33 ans avec sa cousine, Madeleine Milhaud, qui lui donnera un fils qui se fera connaître comme peintre. Ensuite, il voyagera beaucoup (U.R.S.S., U.S.A., Belgique, Hollande, Londres, Rome, Vienne, Budapest, où il présente ses œuvres)
En 1930, la création à Berlin, de l’Opéra « Christophe Colomb », sur un livret de Paul Claudel, fonde définitivement, sa réputation internationale.
En 1937-1938, l’arthrite le gagne, s’aggrave, le paralyse ! Il ne marche qu’avec ses deux cannes, mais, ses ennuis ne ralentissent que très peu son activité incessante.
Français de Provence, de religion israélite, comme il se définit lui-même ! Il est recherché par les Allemands, il passera en Espagne, puis au Portugal, et retournera aux U.S.A. pour enseigner au Mills College d’Oakland.Malgré sa maladie, il compose énormément, ses œuvres les plus connues sont : « Le bœuf sur le toit », « le carnaval d’Aix », « La cheminée du Roi René », « Scaramouche ».
Il donne la preuve que, même, outre-atlantique, il se remémore son enfance et son adolescence passées à Aix-en-Provence, plus particulièrement, à l’Enclos,une campagne sur la route de Vauvenargues …maintenant entourée d’H.L.M. !

1er jour, 27 avril 1985
EUROPA : Année européenne de la Musique

En 1947, les Milhaud rentrent en France. Darius est très malade, aussi retourne-t-il à Aix pour se ressourcer et retrouver ses parents. La famille, pendant la guerre, a vu disparaître une quarantaine de ses membres !
Aix-en-Provence a reproché à Milhaud de trop écrire (au moins, 500 œuvres !), l’une des plus vaste production du XXème siècle. Il répondait que si Mozart ou Schubert avait vécu aussi vieux que lui, ils auraient écrit plus que lui !
C’est dans le domaine lyrique que Darius Milhaud a donné toute sa mesure de puissance créatrice et qu’il a contribué à sa renaissance, en France.
Darius Milhaud, par ce renouveau lyrique, est l’une des personnalités musicales françaises les plus importantes de sa génération.
Fêté à l’occasion de son quatre-vingtième anniversaire, il fut élu membre de l’institut de France et de l’Académie Royale de Belgique. Le conservatoire de musique d’Aix-en-Provence portera son nom.
Les dernières années de sa vie furent marquées par une profonde religiosité et une sévère austérité. Il mourra à Genève, le 22 juin 1974 à 82 ans.


Le Logis du Bras d'Or, maison familiale de Darius Milhaud.
Peinture de Bernard Collet

1978 – Photo Henry ELY

Qu'en est-il de cette maison qui a été non seulement l'habitation de notre grand musicien mais qui est aussi une bâtisse historique du XVIIème siècle ?

Le Logis du Bras d'Or fut construit à la place d'une vieille auberge du Moyen Age, vers 1670, grande auberge destinée à recevoir voyageurs et commerçants de tous genres avec leurs bestiaux (principalement moutons). Les bêtes avaient une fontaine abreuvoir en face du Bras d'Or et la petite hauteur de la margelle leur permettait une approche facile.
Cette auberge sera achetée, au début du 19e siècle, par le père de Darius Milhaud, négociant dans les amandes. Le musicien y passe son enfance.
L'ensemble, sans doute très solide, a résisté à trois siècles depuis 1973, date à laquelle Darius Milhaud a vendu sa maison à la Ville d'Aix en souhaitant qu'elle devienne une maison de musique !!!

Elle abritait encore récemment, la Police Municipale.

 

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Jeu-Concours Philatélique de l'A.P.P.A.

 
Réponses sans documents
Réponses avec documents

I. Jeux de « mots » de tête

N° Y & T
1) Mise en bouche (du Rhône)- devinette :
La dimension du timbre ne permettait sans doute pas de représenter l’animal monstrueux tué par Sainte-Marthe dans cette ville. C’est dommage, car j’aime les légendes !

TARASCON
Préoblitéré
N° 169
2) Homonymie – synonymie :
Franchement (= sincèrement), ce lieu sain (= saint), qui à été timbrifié récemment (=2002), s’inscrit (=sincère) bien dans le paysage provençal
La Chapelle de Saint-Cer
N° 3496 (2002)
3) Rébus :
Mon premier se disait « félis » sous Rome
Mon deuxième viendra inéluctablement avant tard
Mon troisième était dur pour des Anglais dubitatifs
Dumas aurait certainement apprécié de voir mon tout timbrifié, même oblitéré avant coup ! (dubitatif = si, avant-coup = préo)
1. Chat
2. Tôt (ou tard)
3. dur =dif(ficile)
If = « si » en anglais

Préo. N° 177
Le château d’If
4) Anagramme :
Ce célèbre marin, né pas très loin d’Aix-en-Provence, a dispersé ses lettres sur toutes les mers. Qui est-il ?
AA DDD EEEEEEE FF II NNN O PP RRRRR SS TT U Z
Pierre-Andréde Suffren de Saint-Tropez

N° 2518 (1988)
 
II. Enflammez-vous pour nos flammes
Sources écrites inestimables pour l’histoire locale. De quelles localités s’agit-il ? Aide : au Cinéma, le mot formé par les initiales des localités assemblées, désigne un effet comique.
5) Flamme du Var de 1999 représentant 2 animaux dont 1 volant.
Gonfaron
( L’âne volant de la légende et la tortue du village des tortues)
6) Flamme de 1991 :
« Cure d’hiver, circulation veineuse, climat méditerranéen, ciel ensoleillé ». Ah, comme le temps passe !En 1991, Aix se présentait (se vendait) encore comme station thermale.
Aix-en-Provence
7) Flamme de 1957 :
Flamme d’une ville frontalière, siège du B.I.T. : « Bons Salaires, Economie saines » Beau programme ! … GAG
Ce slogan politico-économique reflète-t-il l’idéologie socialiste de la municipalité ou l’orientation du secrétariat de l’agence de l’ONU : le Bureau International du Travail ? Les deux, sans doute
Genève
--> GAG
 
III. Chronologie
8) Classement par ordre d’émission, des villes suivantes :
1) SAINT-EMILION 2) SAINT-FLORENT 3) SAINT-GUILHEM-LE-DESERT 4) SAINT-PAUL-DE-VENCE 5) SAINT-PIERRE-DE-LA-REUNION
Exemple : 54321
42153
N° 1311
N° 1852
N° 2162
N° 3144
N° 3310

9) Même question pour les reproductions de peinture suivantes :

1) Pierre ALECHINSKY 2) DUBUFFET 3) LOUIS LE NAIN 4) Amedeo MODIGLIANI 5) Nicolas de STAËL

34521
N° 2108
N° 2109
N° 2364
N° 2381
N° 2382
10) 5 timbres émis entre 1956 et 1979, partagent une particularité, laquelle ?
1) LES JOUEURS DE CARTE de CEZANNE 2) SAINT-LOUIS3) LE SACRE DE L’EMPEREUR 4) VAN GOGH 5) SIMONE WEIL
Ils ont tous leur premier jour, un 10 novembre !
1961
1967
1973
1956
1979
 
IV. Fiers d’être Marseillais
11) Athlète né à Marseille
Cet athlète né à Marseille et décédé sur le front en 1914 est célébré à Marseille, au stade Vélodrome (qui n’en est plus un), et à Paris (Pas au Parc, bien sûr !)
Tribune et statue au stade vélodrome + Stade Jean Bouin à Paris
Jean BOUIN
(1881 – 1914)
Record du monde
(10 000 m)

N° 1265
12) « Ami entends-tu le vol noir des corbeaux sur la plaine … »
L’administration des P.T.T. s’était fait un devoir d’honorer le souvenir de ces trois Marseillais, deux hommes et une femme qui ont donné leur vie pour une certaine idée de la France en combattant l’occupant nazi. Qui-sont-ils ?
Louis-Martin BRET
Maurice BOUDET
Berthie ALBRECHT
N° 1201
N° 1329
N° 2294
13) Cà presse !
En attendant l’hypothétique ouverture d’un Musée à la hauteur de l’inventivité de ce fils de la « Belle de mai », nous devrons nous contenter de son pouce qui s’élève en majesté derrière le Parc Borrelli.

CESAR Baldaccini

(1921 – 1998)

Compression
(N° 2299)

Pouce
(N° 3104)

 
V. Variétés
14) « Bizarre, bizarre »
En perdant leur toiture, ces bâtiments militaires ont vu leur cote multipliée par 400 ! De quel timbre s’agit-il ?
Ecole de l’air de SALON
N° 1463
15) Voyager avec des cartes aux Méridiens estompés est risqué !
Est-ce la raison d’une côte plus élevée pour cette variété ?
Indiquez la série et l’année de cette bande-carnet.
Série des Grands navigateurs (1988)
BC2523a
16) Un appendice a transformé cette « Marianne » en variété
Lequel et pour quelle Marianne ?
Une corne a poussé sur le 2 de O,20
Marianne de COCTEAU
N° 1282
 
VI. Cote    
17) Dans quelle tranche classeriez-vous les timbres suivants :
En euros 0à1 1à5 5à10 10à50 >50
Antoine BOURDELLE N° 992       36,00  
Eugène DELACROIX N° 892     9,50    
Paul DOUMER N° 292         80,00
Frédéric MISTRAL N° 495 0,30        
Pierre de RONSARD N° 209   3,50      

Donnez votre réponse synthétiquement (ordre croissant), ex : 23154
45213
 
VII. P.A.
18) Pour les P.A., lors du passage des anciens aux nouveaux francs, en 1960, 4 timbres ont été émis avec une nouvelle faciale (« Moranne-Saulnier », « Caravelle », « Alouette »). A cette liste, manque un appareil, lequel ?
NORATLAS
PA 32/38
 
VIII. Le service public et la poste    
19) Au bon temps des P.T.T., COLBERT a, parait-il, absorbé un bureau de poste qui évoque une délicieuse danse enfantine, ou encore une plante à fleurs orangées. De quel bureau de poste s’agit-il ? de quelle ville ?
Marseille
Capucines
 
     
IX. Meilleurs voeux    

20) En quelle année est paru le premier bloc-feuillet présentant les meilleurs vœux ?
(bloc feuillet de 10 timbres (5 pères Noël, 5 chalets illuminés)

1. 1980 2. 1990 3. 1995 4. 1998 5. 2000

1998

 

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Challenge Benoît de Souza

Tous les deux ans, se déroule en région PACAC (Provence-Alpes-Côte d’Azur-Corse), le challenge régional philatélique « Jeunesse » Benoît de Souza, du nom du céramiste dignois ayant conçu le trophée qui récompense le club champion, lequel emporte le trophée, le garde pendant 2 ans et le remet en compétition lors du prochain challenge.
Cette fois-ci, l’Amicale Philatélique Dignoise, a choisi le village de la Robine pour son exposition Philatélique « JEUNES », le 14 avril 2007. Quatre clubs étaient en compétition : Dignes-les-Bains, Saint-Martin-de-Crau, Pertuis et Aix-en-Provence.

 

6 participants représentaient Aix-en-Provence :
· Antoine Chancel, Aix-en-Provence, « Les Abeilles »
· Jean-Baptiste Chancel, Aix-en-Provence, « Le Cambodge »
· Esterelle Hilverda. Aix-en-Provence, « La Bande dessinée »
· Romain Fenoglio, Luynes, « Les Papillons »
· Séréna Garcin, Luynes, « Les Chevaux »
· Beatrice Thomas, Luynes, « Les Rapaces »
Les lauréats

· 1er prix : Charlotte Nicot du club de Pertuis pour son travail sur « La Cigogne ».

· Prix du Président : Harmonie Jacquot, de Saint-André-les-Alpes pour sa galerie de « Plantes Médicinales ».

· Prix de la CC3V : Béatrice Thomas, de Luynes, pour sa collection sur « Les Rapaces »

· Prix du plus jeune exposant : Antoine Chancel, d’Aix-en-Provence pour son recueil sur « Les Abeilles ».

Challenge Benoît De Souza (Digne) remporté par l'équipe de jeunes d'Aix le 14 avril 2007. Béatrice THOMAS, un des exposants. photo de groupe : René MASSETTE, président de la Communauté de Communes des trois vallées, Jean-Marie REYMOND, maire de La Robine sur Galabre (village organisateur du Challenge), Bernard POUILLAUDE, président de l'Amicale Philatélique Dignoise.
Samedi 5 mai 2007
Remise du trophée et des prix aux lauréats du challenge,
en présence de Marcel Le Roux, son initiateur.
Remerciements à tous les jeunes
de l’A.P.P.A.

Challenge Benoît de Souza

Antoine CHANCEL, prix du plus jeune exposant : "Les Abeilles" (extraits)

       

 

Lettre de remerciement d’Antoine
pour le matériel philatélique sur les abeilles,
fourni par Marcel LE ROUX (Digne), grand spécialiste de ce thème
.

 

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La Fête du Timbre

par Michel MONICARD

La Fête du Timbre est un événement habituel à Aix depuis des années dans le cadre magnifique et historique de l'Hôtel de Ville. La manifestation de 2007 s'est déroulée les 10 et 11 mars et avait pour thème Harry Potter.
Rappelons que La Poste et la Fédération (FFAP) tiennent à faire de cette fête un outil de promotion du timbre auprès des jeunes. Cela est tout à fait louable.
L'APPA adhère à ce principe en réservant la salle Pavillon à l'exposition de collections montées par des jeunes qui sont ainsi combinées à des collections d'adultes dont certaines sont de très bon niveau ou même prestigieuses.
Tout visiteur sait aussi qu'un gros effort est entrepris pour assurer une animation destinée aux adolescents et même plus jeunes. Outre M. Dancette qui assure le fonctionnement d'un club au sein du Collège du Sacré-Cœur, il faut remercier Mme Hébert aidée parfois par d'autres membres de notre association, en particulier M. Rolland, qui s'investissent énormément pour ce stand. La FFAP fournit une partie de la promotion mais sa mise en œuvre est de la responsabilité de chaque association.
Il s'agissait donc cette année d'émissions philatéliques concernant le héros mondialement connu de J K Rowling. La liste des produits mis en vente était impressionnante: outre les trois timbres désormais habituels correspondant à trois tarifs de base, il fallait constater le retour du bloc et l'apparition d'une vignette LISA et de 3 blocs autocollants dits « prépersonnalisés ». Ces derniers vendus 18 euros le lot étaient épuisés au bureau temporaire dès 11h le samedi…
Dans ces conditions, la vente de souvenirs philatéliques par l'APPA devient de plus en plus délicate; les quantités sont en baisse régulière chaque année, il faut l'admettre. Ainsi la carte locale reproduisant les portes en noyer sculptées de la cathédrale St Sauveur a connu un certain essoufflement, en dépit du très beau travail de dessin réalisé par M. Guillier, qu'il faut une nouvelle fois remercier ici.
Tous les administrateurs conviennent que le lien entre Harry Potter et l'illustration de la carte est inexistant; mais les sujets des timbres retenus ne risquent pas de trouver un écho dans un site, un événement ou un personnage aixois.
Comme chaque année a eu lieu une collecte de timbres qui sont ensuite remis à des enfants du Centre Hospitalier d'Aix lors d'une matinée d'initiation philatélique sur place. Là encore des remerciements s'imposent car des dons de timbres sont faits par nos membres, parmi lesquels on peut citer M. Viguier, M. Villaudy, M. Garçon et M. Coquillon.
La fréquentation a été plutôt bonne le samedi, par contre le dimanche a été relativement calme. Les administrateurs ont salué la venue d'une petite délégation de nos amis de Pérouse mais ont regretté le très petit nombre de membres de l'APPA qui se déplace à la Mairie alors que notre association se démène pour générer une animation philatélique à Aix. Les dates de la Fête du Timbre sont connues très tôt à l'avance et sont rappelées dans le bulletin, lors de l'Assemblée Générale et au cours des permanences hebdomadaires de février. Une petite visite chaque année ferait plaisir, c'est évident.
Alors prenons note dès aujourd'hui dans notre agenda:
« Fête du Timbre, Hôtel de Ville, Aix » pour le weekend des 1er et 2 mars 2008.

 

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Petites Annonces de l'A.P.P.A.




L'A.P.P.A. recherche: souvenirs philatéliques des bureaux temporaires de La Poste suivants : 23-24 mai 1975 Colloque « Décentraliser en France », 2 juillet 1994 Inauguration de la Maison Maréchal Juin, ainsi que les souvenirs fédéraux de la Journée du Timbre avec oblitération d’Aix des années : 1947 et 1958.


Nos jeunes recherchent TP et matériel philatélique (cachets, flammes, autres)
sur les thèmes suivants : Papillons, chevaux, FERRARI, rapaces, abeilles, BD, félins


Les prochains Rendez-vous
· 50ème anniversaire du de la Société du Canal de Provence, les 29/05 et 07/06
· L’Homme de l’année : Jean-Étienne-Marie PORTALIS , le 15 septembre 2007
· 13-14 octobre 2007 : Exposition et Congrès PAC AC / Digne (Régionale)
· 3 et 4 novembre : Exposition départementale à Lambesc
· Noël en Provence, 6ème édition, décembre 2007
· Septembre 2008 : TP « Calissons », dans la série « La France à vivre »
· 2009 : 600ème anniversaire de la naissance du Roy René, 1er jour à Angers et
à Aix-en-Provence

(1746-1807), il participa à la rédaction du Code Civil et du Concordat


CEZANNE : Les couleurs de la Provence : du 30 juin au 6 juillet, spectacle vivant


Les vainqueurs du quizz 1er : Jean-Louis COQUILLON – 2ème : Jean OHLICHER


Adresses d’Associations :
Maison de l’Europe de Provence : 18 Bd du Centre – 13008 Marseille (04 91 73 02 19)
Aix-en-Œuvre : www.aix-en-oeuvres.com


Nos pigistes « extérieurs » : Guy JULIEN de Ventabren, Poète et Musicien (P. 2)
André THIRIOT

 

 

 

                           
1983 - Cordonnerie André THIRIOT (Voir article P. 6 & 7)
Faremoutiers (77515)

 

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PhilAix Contact N° 33 - ASSOCIATION PHILATÉLIQUE DU PAYS D'AIX

250 exemplaires – Juin 2007

***
Permanence de l' A.P.P.A. : le dimanche de 10 h à 12 h
Maison des Associations Emile-Tavan - 13100 AIX-EN-PROVENCE

***
Permanence de la Section de Luynes : le samedi de 15 h 30 à 17 h 30
Maison des Associations - Place Albertin - 13080 LUYNES

***
A.P.P.A. : Association fondée en 1943
(fédérée en 1944 sous le N° 192)

***
Adresse postale : B.P. 266 – 13608 AIX-EN-PROVENCE Cedex 1
e-mail : appa.aix@free.fr - Site INTERNET : http://appa.aix.free.fr

 

L'EUROPE DES 27

Carte fournie par la « Maison de l’Europe de Provence »
Portail français sur les questions européennes : www.touteleurope.fr