Association Philatélique du Pays d’Aix
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Editorial
États Généraux de la Philatélie
Nouvelles de l'A.P.P.A.
Service des nouveautés
Le Camp des Milles
Les « vieux métiers » - Le Rémouleur
Congrès Régional et exposition philatélique
Exposition inter-départementale - Lambesc
Vasarely
Québec - Septembre 2007
L'année des trois Rois
Gaudi
A(r)robe @
La Fayette et le Nouveau Monde
Le Marquis de La Fayette
La Vitolphilie
Les échecs
Noël en Provence 2007
La Société du Canal de Provence
Jean-Etienne Portalis
Petites annonces de l'A.P.P.A.
« La vérité est dans la tête de l’autre »
Amis philatélistes,
J’ai le privilège aujourd’hui, à la demande de notre Président, de m’exprimer pour la première fois dans notre bulletin PhilAix Contact.
Février 2002, venant de la banlieue parisienne vers une Région incomparable ! D’ailleurs, pour taquiner mes amis qui n’ont pas cette chance, j’ai l’habitude de leur dire : « Il y a un énorme problème en Provence, … il n’y a pas assez de dimanches… ». Il en est de même à l’APPA !
En région Parisienne, je faisais, je fais toujours partie d’une
Association Philatélique
et Cartophile qui ne sait jamais « pris la tête » sur des
critères sacro-saints des
grands spécialistes auto-proclamés de la philatélie qui
sanctionnent « a qui mieuxmieux»
les bonnes volontés de jeunes et moins jeunes qui veulent avant tout
montrer à des profanes leur plaisir dominical, la philatélie
(ou la cartophilie, ou par
extension leur passion d’une collection). Cela passe par des notations
sévères, très
scolaires : « peut mieux faire », « Le matériel est
là, revoir la copie en mettant plus
de pièces de valeur », etc….
Beaucoup de débutants ont été déçus de sanctions
ressenties comme injustes
comparées à des efforts qui auraient dus être mieux récompensés.
N’est-ce pas l’un
des premiers éléments qui fait « la désertification
de certaines associations ? »
Or, le B…A BA de toute entreprise ou association qui veut promouvoir
une idée, un
concept, une passion ou tout autre projet… il faut d’abord comprendre
ceux à qui
l’on veut s’adresser, comprendre ce qui pourrait les motiver à rejoindre
une
Association comme la notre. Cela a pour nom, dans une entreprise : « étude
de ce
que recherche nos futurs clients, nos futurs adhérents », « étude
de marché », «
marketing » qui est un terme péjoratif pour beaucoup mais qui
exprime une idée
forte « se préoccuper de ce que veut l’autre », « La
vérité est dans la tête de
l’autre » finalement se poser la question pour le sujet qui nous
concerne : quel
intérêt aujourd’hui de la Philatélie, la Cartophilie
ou toute autre collection ? N’est-ce
pas avant tout d’être simple, d’être accueillant, d’être
ludique, de vouloir faire
plaisir ?. Ne pas être « académique » ? Faire que
ses adhérents prennent plaisirà venir aux réunions dominicales.
N’est ce pas tout cela qui permet le succès d’une Association
comme la notre… ou
alors, je n’ai rien compris !
Amis de l’APPA,
Les principes que j’ai l’habitude de défendre, je les
retrouve au sein de notre
Association !
J’ai eu le plaisir de voir naître, « Noël en Provence »,
avec la consécration, chaque
année, d’un santonnier depuis 2002, de participer a tous les évènements
importants
de ma Région d’adoption, le Pays d’AIX, de suivre les nombreux
projets de
l’Association qui a une vision des manifestations à 3 ans et plus
!
Que dire de plus si ce n’est que, compte tenu du dynamisme de notre association, et d’Yvon ROMERO, notre Président, nous sommes de plus en plus sollicités, pour travailler dans les commissions de réflexions sur la modernisation de la « Fête du timbre », pour participer aux «États généraux de la philatélie », projet souhaité par Nicolas Sarkozy, pour participer à des sondages, notamment établir un bilan de la Philatélie en France.
Une seule action : Continuer !
Les destinataires |
12
novembre 2007 – Émission commune France/Groenland |
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Pour l'avoir évoqué dans l'une
de nos dernières « brèves », nous savions que
Nicolas
Sarkozy, Président de la République Française, était
philatéliste. Sur une photo communiquée par un de nos amis on pouvait apercevoir un album de timbres de marque connue sur son bureau présidentiel. Cette nouvelle vient de nous être confirmée avec éclat car nous venons de recevoir aujourd'hui, 22 octobre 2007, une longue lettre signée de Nicolas Sarkozy. Le projet des États Généraux de la Philatélie que Françoise Eslinger nous avait annoncé lors de notre congrès de Poitiers, reçoit l'aval du Président de la République. Les amateurs de timbres en taille-douce seront rassurés car ces timbres continueront d’être édités pour atteindre un pourcentage de 30% en 2009, c'est aussi du même coup une bonne nouvelle pour les amateurs de timbres en héliogravure, offset ou autre technologie très nettement majoritaires, notamment chez les jeunes. Notons enfin que le Président de la République fait un distingo entre le programme philatélique officiel et les autres émissions de timbres tels ceux consacrés à des voeux. Nicolas Sarkozy sait que La Poste, confrontée aux impératifs de la concurrence notamment avec l'ouverture du marché postal européen, ne peut pas limiter son rôle à un mécénat consacré à l'art de la taille-douce qui, d'ailleurs,à l'époque de Jacques Callot, était perçu comme un moyen de diffusion de l'information iconographique. |
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Date d'émission: 04.06.07 Technique d'impression: Taille-douce Auteur: Claude Jumelet Le sanglier de soulac-sur-Mer, en Gironde, est-il le dernier rescapé de la Guerre des Gaules ? Cette oeuvre d'art est une enseigne militaire des tribus gauloises. La divinité protectrice qu'elle représente a non seulement échappéà César, mais aussi à l'engloutissement des marées. |
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Date d'émission: 12.02.07 Technique d'impression: Taille-douce Auteur: Jacky Larrivière A Sélestat, en Alsace, une bibliothèque conserve des trésors livresques et un peu de l'âme de la région. La bibliothèque humaniste de Sélestat possède une collection d'ouvrages exceptionnelle. Le timbre met en valeur une lettrine enluminée d'un manuscrit du Moyen-Age : le Livre des Miracles de Sainte-Foy. |
Depuis notre dernier bulletin, nous avons eu le plaisir d’accueillir de nouveaux membres : | ||
N° 1243 | BILLON Jean-François | Aix en Provence |
N° 1244 | BOETTI Claude | Aix en Provence |
le retour de | ||
N° 966 | AUDIBERT Patrick | Aix en Provence |
Jeunes | ||
N°.. | CIRELLI Martin | Aix en Provence |
N°.. | AUNE Laurie | Saint-Cannat |
Démission de : | ||
N° 1102 | ROYER Eric | Aix en Provence |
Départ pour raisons de santé : | ||
N° 500 | SAUMON Renée | Aix en Provence |
Le programme des émissions du mois de novembre 2007
incluait un carnet dit mixte
car il était composé de deux types de timbres: il alternait
un timbre TVP rouge
habituel et un timbre Marianne de Cheffer à 0,54 €.* La Poste avait créé ce nouveau « produit » en 2003 pour fêter le centenaire de la Semeuse de Roty; depuis, elle a renouvelé cette démarche chaque année en émettant un carnet mixte au cours du dernier trimestre. La Marianne de Cheffer fête ainsi son quarantième anniversaire puisque le 25 c bleu et le 30 c lilas ont été mis en vente générale le 6 novembre 1967. Il ne fait pas de doute que le choix de La Poste est justifié car cette Marianne a été élue le plus beau timbre de l'année en 1967. Elle a été dessinée par Henry Cheffer et gravée en tailledouce par Claude Durrens. Naturellement le timbre qui compose le nouveau carnet a été retouché pour être adapté aux impératifs actuels des services postaux. Cela concerne la valeur faciale, le remplacement de l'inscription « République Française » par « France » et celui de ITVF par Phil@poste. On a sous les yeux un résultat tout à fait plaisant qui apparaît en six exemplaires dans le carnet ajoutés à six TVP. Contrairement aux carnets semblables précédents, cette dernière réalisation contient donc 12 timbres au lieu de 10. économie de papier oblige! Alors comment expliquer le système de commercialisation de ce carnet par La Poste? Un client ordinaire qui demande des timbres au guichet ne se verra jamais remettre un tel carnet. Il faut le réclamer expressément et, dans la majorité des cas, il ne sera pas disponible. Qui veut se le procurer doit s'adresser à un guichet philatélique, où il risque d'être é puisé, ou bien se connecter au site Internet de La Poste. J'aimerais tant pouvoir affirmer que ce type de carnet est une invitation à la philatélie et à la collection. Un minimum de curiosité conduirait le public à poser des questions sur ce timbre apparemment d'usage courant qui n'est pas « comme d'habitude ». Tout philatéliste se ferait un plaisir d'évoquer son « ancêtre » bleu ou lilas paru dans les années soixante et pourrait encourager quiconque à le rechercher ainsi que d'autres émissions de la même période. Ce serait la belle histoire d'un nouveau collectionneur qui débute! |
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É mission : 08.11.07 |
Y & T 1535 |
Y & T 1536 |
Nous
nous acheminons vers une opération importante : la donation
de la collection
philatélique du Camp des Milles au Mémorial de la Mémoire. Toutes les idées seront les bienvenues. |
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Nos deux dernières acquisitions
: Carte postale écrite le 28 décembre 39, cachet de départ des Milles du 1er janvier 40, arrivée en Suisse le 6 janvier. |
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Exerçant son activité sur les routes et dans les rues des villages, le rémouleur proposait ses services pour aiguiser couteaux, ciseaux et autres rasoirs. Il était aussi appelé repasseur (le verbe repasser est un vieux synonyme d'aiguiser). l'émouleur, quant à lui, exerce le même métier, mais de façon sédentaire ; il s'agit plutôt d'un ouvrier. Souvent originaire d'une région pauvre, le rémouleur part sur les routes chercher un hypothétique complément de revenu. Un voyage qui durait de Février à Novembre, soit une dizaine de mois et qui amenait le rémouleur à parcourir plus de 1000 km pendant cette période. Le Bâti au XVIIIème siècle Les outils, l'équipement du rémouleur ont évolués au fil du temps pour devenir à la fin un engin relativement sophistiqué (quand il avait les moyens de l'acheter). Au début, il s'agissait d'un simple bâti, muni d'une lourde meule de grès, souvent actionnée à la main par un apprenti. Le bâti était transporté sur le dos au moyen de sangles. France Y&T 2980
Plus tard, une brouette a rendu le transport moins fatigant ; le rémouleur y ajoute une réserve d'eau pour lubrifier la meule, et par la suite, la fameuse pédale qui lui permettra d'actionner lui-même la meuleà l'aide du pied.
Ensuite la brouette est devenue une charrette plus évoluée, mais toujours tirée par le rémouleur. La taille du support s'agrandissant, on y ajoute un étau pour affûter les scies, une petite enclume et un marteau pour redresser les lames tordues ; ensuite viendra le temps de la démultiplication de l'entrainement au moyen d'une grande roue et d'une courroie, des tiroirs pour ranger les outils.
Le métier de rémouleur est très ancien ; on en
retrouve les premières traces aux
environs de 1300. |
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« Sous bock » Stella
Artois |
Portugal 1999 – Auto adhésif – Y&T
2321A |
Buvard
début des années
60 : ….. Aix-en-Provence ! |
L’équipe de l’Amicale Philatélique Dignoise a organisé le 51ème Congrès Régional PACAC et son exposition avec chaleur et amitié comme elle sait le faire.
Une exposition de bonne tenue dans une salle immense et bien « mise en scène ». Pour la première fois, notre « poussette » de facteur des années cinquante figurait au milieu poussée par un mannequin-facteur habillé par nos soins.
Une excellente initiative de l’association dignoise : la création d’une banderole par le « Conseil Général des jeunes » des Alpes de haute Provence. Celle-ci a été remise en séance plénière à Jean-Paul Barrali, président du Club Philatélique de Martigues organisateur du prochain congrès et exposition en 2008.
Le Congrès s’est déroulé sans problèmes particuliers si ce n’est le débat sur le paiement du personnel postal des Bureaux Temporaires. La Poste du département des B. du R. facture 350,00 € la réalisation du cachet à date et 150,00 € par jour et par personne les frais de personnel. Cela va entraîner fatalement une baisse du nombre de manifestations.
Quelques collections de nos adhérents étaient en compétition
:
•
Jean Thomas pour sa collection catégorie thématique « les
prix Nobel
français » – médaille de bronze
•
Michel Cabanon pour sa collection catégorie histoire postale « les
réseaux
ambulants » – médaille Grand Argent.
Une équipe sympathique qui en toute simplicité créé une bonne ambiance. L’exposition, scindée en trois lieux, donnait un aspect intime ce qui n’enlevait rienà la qualité et au nombre de collections présentées.
Là aussi quelques collections présentées par nos amis
ont obtenu :
•
Michel Cabanon pour sa collection catégorie histoire postale « la
Poste
ferroviaire » – médaille Grand Argent.
•
Gérard Fiandino pour sa collection catégorie histoire postale « Port
local»– médaille Argent.
•
Béatrice Thomas pour sa collection catégorie jeunesse « les
rapaces»– médaille Argent.
•
Jean-Claude Balanche pour sa collection catégorie thématique « quelques
moyens pour communiquer » – médaille Argent.
•
Jean Thomas pour sa collection catégorie thématique « Leonardo
Da Vinci, sa
vie, son oeuvre » – non jugée au motif que le nombre de
feuilles était inférieurà
48.
Félicitations à tous !
N° Y&T 1924 Tirage : 6 000 000, Emission 14/04/1977 |
Les 2 essais de couleur |
Vasarely, les occasions manquées
L’année dernière, en 2006, la Fondation Vasarely n’a pas souhaité fêter le centenaire de la naissance du grand maître de l’Art cinétique. Il était né le 9 avril 1906 à Pècs en Hongrie. J’avais également rencontré le petit-fils, Pierre, qui, lui non plus n’était pas favorable à commémorer quoi que ce soit en raison des problèmesé normes que traverse cette Fondation depuis une quinzaine d’année.
Elle est aujourd’hui au bord de la faillite, financière et culturelle, dépouillée d’un grand nombre de ses oeuvres.
En 2006 également on pouvait commémorer le 30ème anniversaire de la création du Centre Architectonique siège de la Fondation Vasarely.
Enfin cette année, rien non plus sur la commémoration du 10ème anniversaire de sa mort le 15 mars 1997 à Paris.
A notre manière nous allons marquer ces évènements. Voici un petit cadeau non connu du grand public et réservé aux seuls adhérents de l’A.P.P.A. : Il s’agit de deux essais de couleurs du timbre commandé par La Poste à Victor Vasarely en 1977 pour son timbre « Hommage à l’Hexagone ».
Victor VASARELY dans son atelier
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L’APPA a fait connaissance, lors de l’année Cézanne-2006, avec une délégation de québécois qui se rendaient à Antibes dans le cadre d’un jumelage. Il faut rappeler que notre association est en très bons termes avec « les amis du Vieil Antibes » qui nous ont aimablement invités à tenir un stand lors de la sortie de leur timbre « Antibes-Juan les Pins » en juillet 2006.
Nous avons donc reçu une proposition de voyage au Québec organisé par Bernard Molé, secrétaire de ce Club très dynamique. Ce voyage « cousu mains » n’était réservé qu’à une vingtaine de personnes. Trois représentants de l’APPA ont fait ce voyage à titre privé : Christian Duverne, Daniel Moirand et Yvon Romero.
Grand pays, le Canada fait 24 fois la France, et la seule province
du Québec
en fait 3
fois. Paris – Montréal 5.200 kms et d’Est en Ouest le Canada
fait 5.300 kms.
Magnifique aussi par ses paysages à la mesure du pays. Voyage en Ontario
pour
admirer les chutes du Niagara puis promenade à Québec-la-belle,
balade sur le Saint-
Laurent près de l’embouchure pour rencontrer les baleines – moment
très fort en émotion – et l’éblouissement des couleurs de l’automne,
appelé « l’été des
Indiens ». En Europe, les organismes de voyage vantent « l’été indien ».
Il ne faut pas oublier l’aspect philatélie. Une exposition annuelle était organisée dans la banlieue de Montréal, à Boucherville exactement, là où se trouve un club dynamique. Notre association présentait 5 collections qui ont eu un bon succès au point de nous en demander des copies.
Mais le plus important restera les liens d’amitié que nous avons tissés avec nos lointains cousins. C’est vrai que nous nous sentons « chez nous ». On y est bien. Ces relations continuent avec Internet et le courrier et nous espérons les rencontrer à nouveau à Aix si l’envie leur prend de venir en France.
Je vous rappelle que nous sommes abonnés à la revue « Philatélie Québec » que vous pouvez consulter à la permanence de Tavan. Vous y trouverez quelques articles qui nous concernent directement, je vous laisse le soin de les découvrir.
L’équipe APPA devant le Parlement à OTTAWA
1936, une année particulière pour la Grande Bretagne. Georges V meurt en janvier, son fils aîné Edward Prince de Galles lui succède sous le nom d’ Edward VIII. Ce dernier annonce alors son intention de se marier avec Mrs Wallis Simpson une citoyenne américaine en instance de (deuxième) divorce. Le parlement et les gouverneurs des Dominions n’acceptent pas cette union. Edward doit choisir. Il abdique en décembre et son frère Duc de York est proclamé roi sous le nom de Georges VI.
Le Royal Mail a célébré le 70ème anniversaire de
cette particularité en 2006 par
l’émission d’une « miniature sheet » sur laquelle
figurait un 3£ au type Machin, et des
reproductions, non valables pour affranchissement, des 1d rouges des trois
rois. Dans
les coins de la feuille figurent les emblèmes floraux nationaux comme
on les voyait sur
les timbres de Georges VI, la rose, la fleur de lys, le chardon et le trèfle.
Au même moment est sortie aussi une feuille « history of Britain
n°3 » signée A.G.
Bradbury comprenant dix timbres au type Union Flag (drapeau) accompagnés
chacun
d’une vignette reproduisant diverses valeurs des timbres des trois rois.
Antoni Gaudí (né Antoni Gaudí i Cornet le 25 juin 1852 au « Mas de la Caldera»à Reus (Tarragone), Espagne - 10 juin 1926 à Barcelone , Espagne) est un architecte catalan. Qualifié dete, son travail a marqué de façon durable l'architecture de Barcelone. On lui doit notamment le Palais Güell inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Diplômé de l'École d'architecture de Barcelone en 1878, il travaille dès ses débuts avec l'architecte Josep Fontseré sur le projet du parc de la Ciutadella. Sa carrière commence vraiment en 1883, avec le début de l'édification de la Casa Vicens.
Jeune architecte, il est d'abord inspiré par Eugène Viollet-le-Duc mais bien vite, il rompt avec le style néogothique et se fait remarquer par son originalité et sa fantaisie. Dès ses premiers projets, il fait cohabiter architecture et mobilier. Inscrit dans la mouvance de l'Art nouveau alors en vogue en Europe, il sera rapidement le porte-étendard du modernismo, qui en est la variante espagnole. Les principales caractéristiques de son courant sont l'inspiration dans les formes, la géométrie et les couleurs de la nature.
Antoni Gaudí sera soutenu notamment par le riche industriel Eusebio
Güell, pour lequel il créera le Palais Güell en 1889,
ouvrage inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO tout comme la Casa Milà construite
en 1907 ou le Parc Güell qu'il aménagea de 1900 à 1914.
Le Parc Guell était destiné à devenir une « citéjardin» ce projet fou de Gaudi ne fut pas terminé après sa mort en 1926. Il reste aujourd’hui tel qu’il était à l’époque: deux maisons et le parc. Extraordinaire évidemment. A voir la salle des cent colonnes, l’escalier et sa célèbre salamandre, le banc ondulant est oeuvre d’un des disciples de Gaudi. |
PARK GÜELL : Les bancs |
Symbole de Barcelone dans le monde la Sagrada Familia est aussi
le monument le plus célèbre d’Antoni Gaudi. L’architecte
consacra seize années de sa vie à sa
construction, vivant comme un reclus dans l’édifice avant
d’avoir un accident et de mourir sans que son projet ne fût
achevé. Depuis 1926 il repose dans la crypte de la
cathédrale.
En poursuivant en 1883 le projet néogothique commencé par
Francesc de Villar, Gaudi a pour objectif de construire une « cathédrale
du XXe siècle » qui prendra modèle sur
l’exubérance de la nature. 5 nefs verticales, des façades
monumentales et des tours recouvertes de mosaïques
donnent une impression de jamais vu.
Cette oeuvre n’est toujours pas achevée car elle avance selon
les donations faites par les visiteurs : c’est donc un chantier
que vous devez visiter. Un tour au musée s’impose pour
comprendre le cheminement créatif de Gaudi et ses
méthodes de construction.
La Sagrada Familia
Son oeuvre fut très critiquée par nombre de ses
contemporains, qui surnommèrent la Casa Milà, la«
carrière » ((es) Pedrera), afin d'en souligner
l'aspect organique, voire l'absence de ce qui était
alors considéré comme de la véritable architecture.
George Orwell, de passage à Barcelone durant la
guerre d'Espagne, fut également très critiqueà l'égard de l'architecture moderniste.
Les principaux soutiens de Gaudí furent ses clients, le monde ecclésiastique (Association des Dévots de San Jose) et la bourgeoisie industrielle catalane (Eusebi Guell en particulier).
Ce n'est que longtemps après sa mort que l'oeuvre de Gaudí fut reconnue et appropriée par les Barcelonais, qui le considèrent aujourd'hui comme l'un des plus brillants enfants de la Catalogne. Aujourd'hui, ses constructions, et particulièrement la Sagrada Família, figurent parmi les meilleurs atouts du tourisme barcelonais. Antoni Gaudí est désormais considéréà la fois par les spécialistes et le grand public.
Barcelona ! « Une fenêtre »
Fervent nationaliste catalan, Antoni Gaudí n'hésitait pas à braver l'interdiction de parler catalan en public, ce qui lui valut un jour d'être arrêté et jeté en prison. Mais cette ferveur nationaliste se mua à la fin de sa vie en une ferveur catholique, coïncidant à la fois avec la difficile progression du chantier de la Sagrada Família et avec d'importantes difficultés financières résultant notamment de son isolement progressif.
Vêtu de vêtements élimés et usés, personne n'a reconnu en lui le célèbre architecte lorsqu'il fut renversé par un tramway. Il mourut des suites de cet accident quelques jours plus tard, dans un hôpital où il aura été conduit trop tard. Il eut cependant droità un hommage justifié de sa ville qui l'enterra dans la crypte de la Sagrada Família à laquelle il avait entièrement voué ses 12 dernières années.
Espagne 1975 |
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Palacio episcopal de Astorga |
Entrée du Park GÜELL |
Bien distinguer le nom du signe et la manière dont on le prononce : la lettre Y a pour nom « i grec », mais ne se prononce jamais ainsi. Le signe « @ » a pour nom arrobe ou arobe : c'est ce qu'on trouve dans la norme Unicode mais aussi dans les dictionnaires courants. On trouve aussi arobase (qui a un certain succès dans les gosiers français), arobace, arobas, mais aussi a commercial, sans doute en raison de l'emploi américain de ce signe pour désigner un prix unitaire (« @ $1 »=à un dollar). En France, le service des archives départementales de la Mayenne en a trouvé un emploi comme abréviation d'aune dans des documents du XVIIIe siècle. Utilisé dans une adresse électronique, il précède le nom du fournisseur d'accès. On peut le lire chez : c'est pourquoi les Anglo-Saxons, très logiquement dans leur langue le prononcent at (=chez). En France, cela semble moins évident (essayez d'ailleurs de dire languefrancaise « chez »... chez.com. De surcroît, nous sommes gênés par ce signe, longtemps inusité dans le langage courant. En dictant l'adresse toto@glop.net, on dira plus souvent toto « arobase » glop point net (ce qui vaut mieux que l'aberrant toto « at » glop point net (tant qu'on y est, faudrait être logique... et dire toto « at» glop « dot » net¹, non ?). Qu'est-ce que l’Arobase ? |
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Depuis que les adresses de courrier électronique se
sont
répandues, (...), on s'intéresse beaucoup à un signe
graphique
qui sert de séparateur à l'intérieur de ces adresses.
C'est un
symbole formé de la lettre a aux trois quarts encerclée
: @. Le Trésor du Félibrige de Fréderic Mistral (dictionnaire provencal-francais, 1878) donne le mot aro-bas, déformation de ala-bast qui devrait s'écrire en graphie occitane actuelle ara-bast. Il s'agit d'un crochet que l'on accroche au bât des ânes... À défaut de certitudes, voici deux propositions d'explicationsé tymologiques qui ont cours en ce moment : arrobas viendrait d'un rapprochement ou d'une confusion avec le symbole d'une unité de poids espagnole, arroba, dont le nom français est arrobe (avec un ou deux r), et dont l'origine est l'arabe [arroub]; ou arobas serait la déformation de a rond bas (de casse), c'est-à-dire a minuscule entouré d'un rond. Quoi qu'il en soit, ce petit signe séparateur est aussi doté d'autres désignations évocatrices ou fantaisistes : escargot, arabesque, a roulé, a arrondi, a-rondi, même... Il faut reconnaître en tout cas qu'il stimule l'imagination (...). |
Giorgio Stabile, un professeur d'université de Rome, a découvert le symbole « @ » de l'ère électronique dans des lettres de marchands vénitiens datées d'il y a 500 ans. |
Arrobe ???? @ : comment prononcer ce sigle ? Si les internautes dans leur immense majorité le dénomment arobase voire a cerclé, la Commission générale de terminologie et de néologie de la Délégation générale à la langue française en a décidé tout autrement. Elle a ainsi décrété en décembre 2002 que @ devait se prononcer "arrobe". Elle précise néanmoins qu'à l'écrit on a le choix entre "arrobe" et "arobase". Une façon de se couvrir un peu moins de ridicule ? |
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A l'étranger Comment dit-on arobase chez nos amis étrangers ? |
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Pour en savoir plus Sur Arobase.org Sur le Web Sur Amazon.fr... |
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France 2000 – Y&T 3365 |
Dans le vieux château de Chavaniac, naquit, le 6 septembre 1757 Marie-Joseph-Gilbert
du Motier, Marquis de La Fayette. « A son Auvergne, dit Sainte-Beuve,
il
devra deux traits essentiels : son sens de l’Indépendance et son
coeur de poète ».
Indépendant, il devait l’être passionnément. Poète,
il le fut par une sensibilité qui le
porta toujours vers les sommets où il tenta de conduire l’humanité vers
les chemins
difficiles de la Liberté.
En 1763, le traité de Paris avait mis fin à la guerre avec l’Angleterre
et à la présence
française en Amérique du nord. Londres a les mains libres pour
imposer aux colons
américains de nouvelles taxes pour financer leur armée. Les colons,
habitués à gérer
eux-mêmes leurs affaires n’acceptent pas cette fiscalité,
c’est la révolte au port de
Boston ! George III, Roi d’Angleterre édicte les « intolerable
acts » avec fermeture
immédiate du port. Les colonies d’Amérique se solidarisent
avec leur voisine du
Massachusetts. Thomas Paine (journaliste, pamphlétaire), ami de benjamin
Franklin, publie, le 10 janvier 1776, un pamphlet « Common sense » (le
bon sens),
appelant ses concitoyens des 13 colonies à s’unir dans une grande
nation libérée de
la monarchie. Le 19 avril 1776, 200 soldats anglais tomberont dans une embuscade.
La déclaration d’indépendance des 13 colonies sera publiée
par le congrès, le 4
juillet 1776.
La guerre d’indépendance entre l’armée des insurgés
commandée par Georges
Washington et les armées anglaises et loyalistes renforcées de
mercenaires
allemands est déclarée !
La Fayette croyait l’action plus efficace que les verbeuses
mondanités. Ni la fortune que lui avait apportée son mariage
avec Adrienne de Noailles, ni les frivolités de la Cour ne le firent
dévier de ses principes. Rien d’étonnant, dès lors,
qu’il apporte
le concours de son épée aux insurgés américains.
Il part, dit-il, « par amour de la Liberté, en Républicain,
et
malgré le Roi » !
U.S.A. 1977
Il achète à Bordeaux, un vaisseau, « la Victoire » avec l’équipage de 30 hommes. Le 13 juin 1777, après 54 jours de mer, « la Victoire » arrive à Georgetown en Caroline du Sud. Il débarque de nuit, frappe à la porte d’une maison éclairée, par chance, le propriétaire fait partie des insurgés ! Ce premier contact avec l’Amérique l’enthousiasme, il est conquis!
Les débuts de notre héros en Amérique furent assez difficiles.Ce n’est qu’après les plus vives recommandations de Benjamin Franklin, que le jeune général trouva audience définitive auprès de Georges Washington, Président du Congrès des États-Unis.
Le 21 septembre, Washington attaque l’armée anglaise du général William HOWE qui marche sur Philadelphie. La bataille est acharnée et les Américains inférieurs en nombre se replient dans la confusion. La Fayette rallie les fuyards, regroupe les hommes et repart à l’assaut. Il est blessé mais poursuit le combat, organise ensuite la retraite car les insurgés sont vaincus !
La Fayette U.S.A. 1952 |
Rochambeau – Washington – de
Grasse U.S.A 1931 |
Benjamin Franklin France 1956 Y&T 1085 |
Le jeune Marquis a tout juste 20 ans ! Il devient un héros Américain
!
Le 17 octobre1777, Washington défait les Anglais à Saratoga.
Le 29 novembre, à Gloucester, La Fayette fait à nouveau preuve
de sa vaillance en
taillant en pièces un corps anglais de mercenaires. Le 1er décembre
1777, il obtient
le commandement d’une division. Il choisit les Virginiens de réputation
rudes et
indisciplinés. De son Auvergne natale, il a retenu 3 valeurs essentielles
: ne jamais
humilier, respecter les autres, résister aux rigueurs du relief et du
climat. Avec les
Virginiens, il bat les Anglais à Barren Hill et à Monmouth (mai-juin
1778). Les
Anglais évacuent Philadelphie !
Cependant la situation des insurgés devenait de plus en plus critique. L'armée de Philadelphie, réduite à cinq mille hommes et affaiblie par des désertions journalières, manquait de tout. La Fayette s’employa à seconder activement les négociations ouvertes entre le ministère français et les Américains dont l'illustre Franklin, qui, par l'intelligence et l'activité de ses démarches, réussit à Convaincre la France d’aider les« Insurgents ».
Avec la victoire américaine à la bataille de Saratoga en 1777,
la France et L'Espagne
promirent le support financier et militaire aux patriotes américains.
Ce fut la
signature, à Paris, du traité d’alliance et du traité d’amitié et
de commerce francoaméricain,
le 6 février 1778.
En 1779, La Fayette fait un retour triomphal à Paris, il est reçu
par Louis XVI et la
Reine à Versailles.
Il repart pour Boston en février de l’année suivante.
Avec l'aide de la France, le cours de la guerre était joué.
France 1983 – Y&T 2285
Benjamin Franklin
Traité de Versailles 1783
Le 10 juillet 1780, le corps expéditionnaire de Rochambeau arrive à Newport.
En 1781, l’Amiral de Grasse met en échec la flotte anglaise à la
bataille Cheasapeake.
Une combinaison des français-américains remporte la victoire à Yorktown,
Virginie,
le Général Anglais Cornwallis dut capituler le 19 octobre.
Ces opérations marquaient la fin de la guerre et l’indépendance
des Etats-Unis.
Celle-ci sera officiellement reconnue par les Anglais, lors de la signature
de Paix de
Versailles, le 3 septembre 1783.
La Fayette repart pour France.
Il ne retournera au Nouveau Monde qu’en 1784 (de juin à décembre),
pour un adieu à
son ami Georges Washington. Le peuple américain lui réserva un
accueil
enthousiaste.
En 1789, le 4 mars, Georges Washington sera élu Président
des États-
Unis.
En France La Fayette, encouragé par l’exemple de la jeune République
américaine,
rédige la première déclaration européenne des « Droits
de l’Homme et du Citoyen ».
Ce texte imprimé dans la nuit du 11 au 12 juillet 1789 sera la base
de celui
qu’adoptera l’Assemblée Nationale.
Le 20 décembre
1803, Bonaparte vendra la Louisiane aux États-Unis,
La Fayette
refusera d’être le Gouverneur américain. Il sera à nouveau
député de la Sarthe puis
de Seine et Marne. Il meurt le 20 mai 1834 à Paris.
Auguste Bartholdi sculpta une statue de La Fayette à la fin du XIXe
siècle pour la ville de New
York. Inaugurée en 1876, elle se trouve aujourd'hui dans Union Square
Park, un square à son
nom, avec, au centre, sa statue équestre, devant la Maison Blanche.
Tous les ans, le 4 juillet (anniversaire de la Déclaration d'indépendance
des États-Unis), en
signe de reconnaissance, l'ambassadeur des États-Unis en France dépose
une gerbe de fleurs
sur sa tombe, au cimetière de Picpus, à Paris.
Le 8 août 2002, il a été élevé à titre
posthume de citoyen d'honneur des États-Unis
d'Amérique, un privilège rare, n'ayant été accordé auparavant
qu'à cinq reprises dans
l'histoire américaine.
La bague de cigare est à la vitolphilie ce que le timbre est à la philatélie.
Le terme vitole, synonyme de cigare vient de l’Espagnol Vitola qui désigne un module ou un type de cigare.
Maréchal HINDENBOURG (1910)
On parle alors de vitole commerciale en citant la manufacture ou le format associé, comme par exemple : « Vitola de galéra », galéra pouvant se traduire par galère, par analogie au banc des rouleurs, ou « torcédors », et ceux des galériens.
Appelée"Vitola" en Espagne et "Anilla" à Cuba, la bague permet l’identification précise de la marque du fabricant et son module.
Placée à environ 2 cm de la « tête » du cigare, elle indique ainsi la limite où il vaut mieux s’arrêter de le fumer, car ensuite il devient plus âcre, âpre et chargé en nicotine.
Les vitolphilistes collectionnent aussi les étiquettes de boites, tout comme le philatéliste les flammes ou les enveloppes.
Le cigare étant à l’origine un produit de luxe, la bague
est façonnée dans un papier
richement coloré et décorée avec recherche : c’est
la signature du fabricant.
Les couleurs prédominantes sont le rouge et l’or, même si
aujourd’hui cette mode
change un peu.
Cette marque de reconnaissance qu'est la bague du cigare devient quelquefois prestigieuse lorsque le consommateur est un chef d'état, un homme important ou une communauté (aux USA). Sa côte peut grimper au même titre qu'un timbre rare.
La bague est adaptée au module du cigare.
La dimension de la bague tient compte du
diamètre du cigare, plus le recouvrement
nécessaire au collage.
On trouve de ce fait des bagues dont le
chaton (partie centrale) comporte un dessin
identique mais des pattes de longueurs
différentes selon le module.
De même, à motif identique, le chaton peutê
tre de différentes tailles et les pattes de
différentes longueurs.
Lorsque l'on entend les spécialistes parler d'un cigare,
on croit entendre un oenologue parler
d'un grand cru! car dans le cigare, cru il y a.
En effet, pour définir une vitole, les termes employés par les
spécialistes sont
comparables à ceux utilisés par les oenologues pour les cépages
des grands vins, car
le cigare a un millésime, un propriétaire, une manufacture et
différentes préparations
propres à chacun.
Un amateur de cigares Winston Churchill GB 1974 – Y&T 736 |
||
Fumer nuit gravement à la santé et à celle
de votre entourage. (Loi EVIN 91-32) |
L’histoire du cigare a plus de 500 ans. Le cigare a été découvert
par Cristophe Colombà Cuba en 1492.
En fait, les indiens le connaissaient déjà et le fumaient dans
toutes les Antilles, le sud
de l’Amérique du nord ainsi que du Mexique au sud du Brésil.
La France, avec l’Espagne et le Portugal, fut l’un
des premiers pays d’Europe à connaître le tabac.
En 1623, suite à un décret du roi d’Angleterre Philippe
III, l’île de Cuba devient le
centre d’expédition du tabac pour tout l’empire espagnol
incluant le Costa-Rica, le
Mexique et les îles Canaries.
En 1717, Madrid construit la première usine de tabac à Cuba pour
des expéditions à destination de Séville
C’est là qu’est inventé le cigare tel qu’on
le connaît, composé exclusivement de tabac,
car auparavant, il était enveloppé dans les feuilles d’autres
végétaux.
A Cuba, les premières marques apparaissent en 1810. C’est à ce moment que le cigare de Cuba prend le nom de Havane et, à une prééminence absolue, rafle toutes les médailles aux expositions universelles.
L'origine légendaire de la bague de cigare vient du 18ème siècle. Les Elégants de l'époque, dont faisait partie la grande Catherine et à qui l'on attribue cette invention, utilisaient une bande de papier qu'ils enroulaient autour du cigare près de la tête pour éviter que leurs doigts ou leur gant ne jaunissent. Cependant, le père attesté de cet habit est Gustave BOCK, négociant des Pays-Bas, qui en 1850 équipa les Havanes qu'il vendait pour se rappeler au souvenir de ses clients. Le 25 octobre 1884, l'Union des fabricants havanais fit officiellement sien le concept de la bague. Dès lors, ce fut à qui l'emporterait par l'éclat de sa bague. C'est pourquoi le rouge et l'or dominent souvent la palette de leurs couleurs. Vers 1960, les producteurs de tabacs, surtout au Benelux eurent l'idée d'imprimer des séries de 12, 24 bagues ou plus, représentant, comme pour les timbres, des hommes et des femmes célèbres, des voitures automobiles, des animaux divers, des fleurs, des panneaux du code de la route… Les sujets sont nombreux. |
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Il existe également des bagues décorées à la
demande d'une publicité ou d'un logo et faisant partie des cadeaux
publicitaires d'une société. On trouve également des bagues personnalisées au nom d’une institution d’état ou d’une organisation. |
Dès 1954, les collectionneurs de bagues de cigares créent à Paris
l’Association
Vitolphilique Française qui, quelques années plus tard étend
son activité à la
collection des boites et pochettes d’allumettes, la Philuménie.
Elle devient alors
l’AVPF et regroupe actuellement environ 500 membres.
D'après le responsable de la section vitolphilie, plus d’un million
de bagues
différentes ont été émises. Comme pour la philatélie,
il est très difficile de prétendre
les collectionner toutes !
Noël en Provence, 6ème édition, les santonniers sont installés
près de l’Office du
tourisme depuis le 20 novembre, ils y resteront jusqu’au 5 janvier 2008.
Cette «
Foire aux santons » s’est installée à la Rotonde
en 1964.
Les 13,14 et 15 décembre, nous serons présents, comme ces dernières
années, au
chalet de la Mairie, sur le cours Mirabeau.
A cette occasion, nous proposerons la carte postale de l’année
représentant une
scène pastorale, santons d’art créés par Jocelyne
Lambert d’Eguilles.
Jocelyne LAMBERT est installée à Eguilles depuis 1994 et participe à la « Foire aux santons » depuis 1981. Parmi toutes ses créations, figure une scène très particulière,« la danse des cordelles ». Cette danse rituelle dérive du mythe de l'Arbre Cosmique : La figuration d'un arbre par un simple mat et les rubans multicolores tressés représentent l'union entre la Terre et le Ciel et la capacité à se projeter au centre du monde pour faire monter au Ciel prières et offrandes et en recevoir les forces bénéfiques.
Jocelyne LAMBERT dans son stand, à la foire aux santons |
La scène pastorale utilisée à la création de la carte postale |
« La danse des Cordelles », création
Jocelyne LAMBERT |
La Société du Canal de Provence a été créée
en 1957 sous l'impulsion du Ministère
de l'Agriculture, par la volonté du département des Bouches-du-Rhône,
de celui du
Var et de la Ville de Marseille d'affranchir la Provence de la pénurie
d'eau qui limitait
ses possibilités de développement.
Titulaire d'une concession d'État par un décret de 1963, elle
est investie d'une
mission générale pour l'aménagement hydraulique de la
région Provence-Alpes-Côte
d'Azur. A ce titre, elle a notamment réalisé et elle exploite
le Canal de Provence,
d'où son nom :
«
Société du Canal de Provence et d'Aménagement de la région
Provençale ».
La SCP c’est aujourd'hui, la Région Provence-Alpes-Côte
d'Azur, les Départements
des Bouches-du-Rhône, du Var, du Vaucluse, des Alpes-de-Haute-Provence
et des
Hautes-Alpes, la Ville de Marseille, les Chambres d'Agriculture des cinq
départements ci-dessus, les Caisses Nationale et Régionale du
Crédit Agricole, la
Caisse des Dépôts et Consignations.
La mission principale de la SCP est de contribuer à l'aménagement,
l'équipement
hydraulique et le développement économique de la région
Provence-Alpes-Côte
d'Azur pour laquelle ''elle est un instrument privilégié pour
la mise en oeuvre des
politiques de développement conduites par l'État, la Région,
les Départements, et
les Collectivités Locales.
La Société du Canal de Provence occupe, depuis 1959, le château qui se trouve dans la commune du THOLONET à 6km d’Aix. Ce château du XVIIème siècle avait été bâti par Alexandre de Galliffet alors Président au Parlement d’Aix.
Le 16 juin 2007, la Société du Canal de Provence a fêté ses 50 ans. L’APPA a apporté sa contribution a l’évènement en l’accompagnant dans la création d’une carte postale souvenir, d’un timbre personnalisé et d’un cachet.
Le Château Du THOLONET et La fontaine Sous le perron |
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Une contribution directe de l’APPA ! Michel au travail + de 13 000 cachets à date !!! |
La ville d’Aix-en-Provence vient de célébrer,
cet automne, le bicentenaire de la
mort de l’un des plus célèbres citoyens dont la statue
de marbre est érigée devant
le Palais de justice : Jean-Étienne PORTALIS.
Jean-Étienne PORTALIS naît au Beausset, près de Toulon,
le 1er avril 1746 d’une
famille bourgeoise : grand-père médecin, père professeur
de droit canon à l’université d’Aix-en-Provence.
Après des études chez les oratoriens de Toulon puis de Marseille,
il étudie le droit à Aix-en-Provence où il se montre
contestataire, il publie deux recueils « Des
Préjugés » et « Observation sur l’Émile » qui
témoignent de son éducation
catholique, de sa connaissance de la littérature et des philosophes
de l’époque.
Il devient avocat à 19 ans et ne tarde pas à s'imposer parmi les tout premiers jurisconsultes de Provence. Jeune avocat, il s'illustre en 1771 en défendant l’épouse de « ce voyou de Beaumarchais, paresseux et courtisan à l’image de Figaro ». Il gagne le procès en démontant méthodiquement le dossier de son adversaire qui usait pourtant « du verbe comme de l’épée ». Mais sa première vraie célébrité lui vient de la défense qui lui est confiée dans l'instance de divorce présentée par la comtesse de Mirabeau contre son mari, au terme de laquelle le Comte de Mirabeau est défait. En cette année 1783 on parlera de ce procès jusqu'à Paris, il lui vaudra une rancune à vie de la part du Comte de Mirabeau.
Ses compétences sont telles qu’il est consulté sur toutes
les matières importantes, juridiques,
administratives, de politique locale.
En 1787, Portalis devient l’un des quatre administrateurs de la Provence.
Il se distingue en
1788 en publiant un mémoire contre le rétablissement des états
de Provence, mais se tient à l'écart des mouvements révolutionnaires.
Tenu pour royaliste en vertu de ses convictions (on
le dit monarchiste constitutionnel modéré), il doit se réfugier à Lyon
puis à Paris où il est
emprisonné durant la Terreur.
Il doit son salut à la chute de Robespierre (le 9 Thermidor, an II).
É
lu député du département de la Seine et du département
du Var, il entreprend une carrière
politique. Il est élu en 1795 au Conseil des Anciens, dont il va devenir
le secrétaire puis le
Président (Fin 1796), et combat le Directoire. Il est condamné à la
déportation lors du coup
d'état du 18 fructidor. Malgré le talent et la bonne foi que
lui reconnaît le Directoire, il figure
sur la liste des proscrits. Il s'exile en Suisse, puis en Allemagne, au Holstein,
chez un mécène,
le Comte Frédéric de Raventlau.
C’est dans cet exil que se révèle le philosophe Portalis.
Il écrit un ouvrage qui ne sera publié qu’en 1820 : « De l’usage et de l’abus de l’esprit
philosophique durant le XVIIIème siècle ».
Dans une correspondance privée, Louis XVIII en reconnaîtra la
pertinence, Portalis donne son
point de vue sur la conduite que devrait tenir le Roi en cas de restauration
des Bourbons :«
Tout le monde en France est fatigué du régime révolutionnaire… Mais
il ne faut pas que le
Roi se présente comme le chef d’un parti. Il faut qu’il
respecte tout ce qui est le résultat desé
vènements… Ce serait une erreur de croire qu’il est contraire à sa
dignité de ne pas rétablir
toutes les institutions anciennes… »
|
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Le coup d’état du 18 brumaire marque la fin du Directoire.
Aidé par MURAT,
TALLEYRAND er Fouché, Bonaparte, de retour d’Égypte, établit
le Consulat.
Napoléon Bonaparte rappelle Portalis en février 1800. D'abord
nommé commissaire
du gouvernement, il entre l'année suivante au Conseil d'État.
Il aura ensuite la
mission de présenter le Concordat au corps législatif et le rapport
préliminaire sur le
projet de Code civil des Français. En 1801, un arrêté le
charge des affaires
concernant les cultes. Il devient ministre des cultes en 1804.
Esprit éminemment chrétien, Portalis considère qu’il
n’y a de morale que religieuse.
Il suit alors les lois de la morale chrétienne afin de contrecarrer
l’athéisme et les
conséquences anti-religieuses de la Révolution : « Les états
doivent maudire la
superstition et le fanatisme. Mais sait-on bien ce que serait un peuple de
sceptiques
ou d’athées ? » … « Les religions mêmes
fausses ont au moins l’avantage de mettre
obstacles à l’introduction de doctrines arbitraires ».
Le grand paradoxe de notre « Homme de l’année » (Bulletin
N° 33) est qu’il se
donne pour mission de « rechristianiser la société » et
qu’il va se voir confier celle
de la laïciser !
Il est désigné comme membre de la commission de rédaction
du Code civil des
Français, aux côtés de Tronchet, Bigot de Preameneu et
Maleville, sous la direction
de Cambacérès. Il est, pour beaucoup, « le père
du Code civil des Français » ; il en
rédige le Discours préliminaire, qui reprend de nombreux extraits
de ses écrits
antérieurs.
Portalis déclare : « Quelle tâche que la rédaction
d'une législation civile pour un
grand peuple ! L'ouvrage serait au dessus des forces humaines s'il s'agissait
de
donner à ce peuple une institution absolument nouvelle, et, en oubliant
qu'il occupe
le premier rang parmi les nations policées, on dédaignait de
profiter de l'expérience
du passé, et de cette tradition de bon sens, de règles et de
maximes, qui est parvenu
jusqu'à nous et qui forme l'esprit des siècles... Les codes des
peuples se font avec le
temps ; mais à proprement parler, on ne les fait pas... Il est utile
de conserver tout
ce qu'il n'est pas nécessaire de détruire : les lois doivent
ménager les habitudes,
quand ces habitudes ne sont pas des vices. » Ainsi, Portalis expose la
nécessité qu'il
y a de conserver le droit existant.
Il est élu membre de l'Académie française en 1803. Le
Code civil des Français est
définitivement adopté le 21 mars 1804. Grand officier de la légion
d'honneur, il est
nommé Grand Aigle de la Légion d'honneur en 1804.
Mais en 1805 le ministre Portalis perd la vue et s'affaiblit. Il s'éteint
le 25 août 1807 à
Paris. Au lendemain de son décès, ses cendres sont transférées
au Panthéon de
Paris. Il laisse un fils Joseph Marie Portalis, diplomate et homme d'État.
La ville d’Aix-en-Provence tint à rendre un hommage Perpétuel à Jean-Étienne
Portalis en même temps qu’à son beau-frère Joseph-Jérôme
SIMÉON, par l’érection,
devant le Palais de justice d’AIX, des deux majestueuses statues (8 novembre
1847,
sculpteur Marius Ramus, émule de Pierre Puget).
Les deux statues restaurées et inaugurées le 15 septembre dernier, place des Prêcheurs.
A gauche, l’Homme de l’année.
A droite, Joseph-Jérôme SIMÉON |
L'A.P.P.A. recherche: souvenirs philatéliques des bureaux temporaires de La Poste suivants : 23-24 mai 1975 Colloque « Décentraliser en France », 2 juillet 1994 Inauguration de la Maison Maréchal Juin, ainsi que les souvenirs fédéraux de la Journée du Timbre avec oblitération d’Aix des années : 1947 et 1958. Nos jeunes recherchent TP et matériel philatélique (cachets, flammes, autres) sur les thèmes suivants : Papillons, chevaux, FERRARI, rapaces, abeilles, BD, félins
Un petit mot sur la reprise de l'atelier philatélique du Sacré Coeur. Il a lieu au collège, le lundi de 12h30 à 13h45. L’effectif est cette année de 8 élèves de la 6ème à la 4ème. Charles. Les voitures Fabio Les avions de ligne Jean Clément Les écrivains français Sébastien Les tableaux Thomas La mer Matthieu Les trains Gilles Les oiseaux Clément Les animaux Ils comptent sur votre générosité habituelle pour les aider à exposer à la fête du timbre en 2008. Ils cherchent surtout des documents philatéliques (flammes cartes 1er jour, cartes maximum, blocs feuillets,...) Merci d'avance. Calendrier 2008 Dimanche 3 février • Assemblée Générale de l’A.P.P.A. au Western-Club 1er et 2 mars • 62ème Fête du Timbre à Aix-en-Provence – Hôtel de Ville Dimanche 30 mars • 5ème Salon Toutes Collections – Luynes Samedi 26 avril • 200ème anniversaire de l’Académie des Sciences, Agriculture, Arts et Belles Lettres d’Aix-en-Provence – Musée d’Arbaud 6 et 7 septembre • Premier Jour Timbre « Calisson » dans le bloc « La France à vivre » Une brève de Philatélie La télévision UKTV Gold a publié récemment le palmarès des lois britanniques les plus absurdes. En tête l’interdiction de rendre son dernier souffle au Parlement (27%). Coller un timbre à l’effigie d’un monarque la tête en bas, considéré comme un ‘acte de trahison’, figure loin derrière avec 7%. Suit cette étrange disposition qui permet à une femme de travailler seins nus si elle est employée dans un magasin de poissons tropicaux, à Liverpool. Au royaume de l’absurde, s’est également bien classée l’obligation faite à tout écossais d’ouvrir sa porte à une personne prise d’un besoin pressant ainsi que la permission de tuer un Écossais dans les murs de l’ancienne ville d’York, mais seulement s’il porte arc et flèches. Les citations de PhilAix « La folie est de toujours se comporter de la même manière et de s’attendre à un résultat différent. » « Il est plus difficile de désagréger un préjugé qu’un atome. » « Je ne m'inquiète jamais de l'avenir. Il arrive bien assez tôt. » |
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PhilAix Contact N° 34 - ASSOCIATION PHILATÉLIQUE DU PAYS D'AIX
250 exemplaires – Décembre 2007
***
Permanence de l' A.P.P.A. : le dimanche de 10 h à 12 h
Maison des Associations Emile-Tavan - 13100 AIX-EN-PROVENCE
***
Permanence de la Section de Luynes : le samedi de 15 h à 17 h
Maison des Associations - Place Albertin - 13080 LUYNES
***
A.P.P.A. : Association fondée en 1943
(fédérée en 1944 sous le N° 192)
***
Adresse postale : B.P. 266 – 13608 AIX-EN-PROVENCE Cedex 1
e-mail : appa.aix@free.fr - Site INTERNET
: http://appa.aix.free.fr