Association Philatélique du Pays d’Aix
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Editorial
Les États Généraux de la Philatélie
Nouvelles de l'A.P.P.A.
Service des nouveautés
Le Camp des Milles
Horoscope chinopis 2008, l'année du rat
Horoscope chinois - Calendrier des signes
Assemblée Générale du 3 janvier 2008
Humour anglais et philatélie
La poste colombienne
Les rapaces
La censure civile
La Bourine, vous connaissez ?
Concours 2008 - AP.P.A.
Le tir à l'arc
Samuel de Champlain
La fête du timbre 2008
Petites annonces de l'A.P.P.A.
Durant ce premier semestre je me suis rendu à Martigues dans le
cadre de la réunion annuelle des présidents des Bouches du Rhône, à Sainte
Tulle pour la traditionnelle réunion des présidents de la région
Provence-Alpes-Côte d’Azur-Corse, à Valence pour les rencontres
sur « le devenir de notre passion » souhaitées par la Fédération,
et enfin à Paris en tant qu’invité à participer à l’animation
d’une table ronde aux États Généraux de la Philatélie.
Pour
certains déplacements, cela relève de l’obligation où seule
la présence suffit. La séance se résume à un échange
de courriers entre associations pour éviter les frais d’envoi
et à une communication des prochaines manifestations. Pour d’autres,
c’est un monologue de la bonne parole « d’en haut » qui
ne sera, comme d’habitude, jamais suivie d’actes. Enfin pour la
troisième catégorie c’est du travail de VRP : « vendre » son
association, ses idées, défendre ses projets, nouer et tisser
des relations, apprendre des autres, écouter, être entendu.
Pour être
tout à fait sincère, il y a une quatrième catégorie.
Il s’agit du « déplacement plaisir ». J’ai fait
une visite d’amitié à Saint Martin de Crau pour voir une
très belle exposition organisée à l’occasion du
30ème anniversaire de l’Association. Une délégation
de leur ville jumelle allemande était invitée. Organisateurs
et accueil sympathiques, collections variées et intéressantes,
visite d’un Musée des Métiers original et nostalgique.
Cela aussi fait partie du rôle du président et ce n’est
pas le plus désagréable loin s’en faut.
Revenons aux États
Généraux de la Philatélie. Les articles de la Fédération évitent
soigneusement de s’étendre sur le sujet, les Groupements Régionaux
l’occultent carrément ajoutant même en coulisses que l’organisateur
c’est La Poste donc l’intitulé exact devrait être « Etats
Généraux de La Poste ». C’est un peu vrai.
Et alors ? De bonnes questions ont été posées, des analyses
fines nous ont été communiquées par d’éminents
spécialistes, journalistes, négociants, artistes, psychosociologues
et même psychiatres ! Ces derniers pour tenter de tracer le profil du collectionneur
qui veut l’exhaustif dans sa collection.
Les réunions de la FFAP
sur « le devenir de notre passion » devraient s’appuyer sur
ces enseignements et relayer les débats dans les régions jusqu’à encourager
une profonde modification du fonctionnement des associations. Les bouleversements
de La Poste entraînent fatalement des changements de mentalités
chez les adhérents.
Quand La Poste vous assène les statistiques
suivantes : 400.000 réservataires, 38.000 membres d’associations
(source FFAP) - 10% seulement ! – Comment faire le poids ? Et puis les « psy » qui
vous disent en aparté que la grande majorité des associations est « en état
de mort clinique », il y a de quoi se poser des questions. Nous sommes
tous au cœur de cette mondialisation. Il nous faut, sous peine de disparaître,
réfléchir vite, mettre en œuvre des solutions, cesser de se
lamenter et « se bouger ».
Pour notre Association ces problèmes
ne se posent pas. En effet, avec l’équipe des administrateurs étendue
aux habitués des coups de mains, nous avons choisi une philosophie de
participation où la philatélie seule est exclue, l’adaptation à l’évènementiel
et l’utilisation intelligente des produits de La Poste (dernier exemple
avec le 200ème anniversaire de l’Académie d’Aix). Mais
plus que tout, nous n’oublions pas nos adhérents. Leur écoute,
leurs besoins et la convivialité de l’ensemble qui sont les moteurs
de notre fonctionnement.
Dans un courrier d’octobre 2007 (Voir notre bulletin N° 34)
Nicolas SARKOZY avait proposé à La Poste d’organiser les « États
Généraux de la Philatélie » avec pour mission de
réfléchir sur l’avenir de la Philatélie, et notamment
ce que doit devenir le programme Philatélique de La Poste avec des émissions
destinées à l’affranchissement et d’autres plus artistiques,
plus culturelles.
Ces États Généraux se sont déroulés le mercredi
2 avril, nous étions présents !
Nous avons reçu, une invitation avec un « Timbre à moi » (Tirage
2 000 ex).L’ordre du jour appelait à traiter : le Timbre et la
Philatélie, la collection et le collectionneur et l’avenir de
la Philatélie.Il ne s’agit pas, dans cet article de reprendre
en détail, le déroulement complet de cette journée, elle
est ou sera largement développée dans vos magazines habituels
mais de faire ressortir plusieurs points qui nous ont paru intéressants.
En introduction, Raymond REDDING, Directeur du courrier, fait part des ambitions
de La Poste dans le cadre de la libéralisation du marché postal
en 2011 et déclare l’ouverture des premiers états Généraux
de la Philatélie
Françoise ESLINGER rappelle les trois fonctions du Timbre, l’Affranchissement,
le reflet d’un pays, la collection, elle souligne le fait que le courrier
des particuliers est en forte diminution (il ne représente que 3% du trafic
postal) mais que La Poste se bat pour préserver l’émotion
de l’écrit. La Poste est obligée de refuser de nombreuses
demandes d’élus de Métropole et d’outre mer (La Poste émet
60 timbres par an pour 1500 demandes).Ces états généraux
doivent permettre de définir les règles qui régiront les
collections futures à travers le calendrier annuel des émissions.
Le premier thème « le Timbre et la Philatélie » débute par une présentation de l’histoire du Timbre et de la Philatélie par plusieurs orateurs dont Laurent Albaret, historien au Musée de la Poste, qui rappelle que le premier catalogue de timbres date de 1861 , que la première revue de timbre date de 1864 et que la Société Française de « Timbrologie » (terme qui va disparaître au profit de Philatélie) voit le jour en 1874.
Une table ronde se met en place à laquelle participe notre Président Yvon Roméro.
D’entrée, il va être question de « beaux Timbres » ! Qu’est-ce qu’un beau Timbre ? L’harmonie d’un Timbre n’est-elle pas définie par des lois naturelles ? La nomination d’un Directeur artistique ne serait-elle pas justifiée ?
Les murmures vont bon train dans la salle ! Murmures et échanges de vues s’amplifient un peu plus lorsque le sujet « Montimbramoi » est abordé.
En effet, les marchands présents Christophe Yvert, François Farcigny, Jean-Bernard PILLET, gérant du catalogue DALLAY estiment de façon péremptoire que les « Montimbramoi » ne sont pas destinés à la Philatélie et qu’ils ne seront jamais référencés!
Bien entendu, notre Président n’a pas manqué de réagir
et d’exprimer son désaccord en expliquant qu’à l’A.P.P.A.,
nous ne manquons pas de faire appel à des artistes de talent pour créer,
nos prétendues vignettes et aujourd’hui nos « Montimbramoi » et
que ces créations font partie de la Philatélie !. Yvon, à l’issue
de cette Table Ronde, eut droit à un surnom : «Monsieur Vignette»!
De g. à dr.
Pierre-André Cousin, artiste illustrateur et créateur
de timbres, , Jean-Bernard Parenti , Académie de Philatélie
, Michel Mélot journaliste à Timbre-Magazine et Directeur Délégué de
TimbroPresse, Yvon Roméro, Président de l'Association Philatélique
du Pays d'Aix, Dominique Schmauch (au micro), Christophe Yvert Directeur-Général
Adjoint de la Maison Yvert et Tellier, Françoise Collomb attachée
de presse chez Carrère-Communication et Elsa Baxter Directrice des
timbres-poste et de la philatélie de LA POSTE Suisse.
Table ronde - débat autour du média timbre animé par Dominique
Schmauch,
Le sujet, « La collection et le collectionneur » a été axé sur l’exhaustivité d’une collection qui nécessité un gros budget surtout avec la surabondance des timbres et blocs actuels. Le sujet « vignette » est bien sûr revenu dans le débat.
Et l’avenir de la Philatélie ? Les orateurs présents sont
plutôt optimistes : la dérèglementation ne devrait pas
changer grand-chose : les nouveaux opérateurs sont intéressés
principalement par le courrier industriel. L’émission de timbres « à collectionner » par
ces nouveaux acteurs pourrait faire l’objet d’opérations « prestiges » et
donc offrir davantage de choix aux collectionneurs.
Quant aux jeunes, ils n’ont pas été oubliés : force
est de constater leur désaffection dans les clubs. Certaines initiatives
existent chez les éditeurs (« Joue avec le Timbre », Ed.
Liber Mundi), dans les écoles et dans les clubs : il faut être
accueillant, pédagogue et les encourager. Une jeune collectionneuse
a pris la parole : « Il faut aborder la collection dans un esprit d’ouverture
pour encourager les jeunes à devenir collectionneur ».
Françoise Eslinger conclut les débats en proposant une redéfinition des programmes Philatéliques, le développement du Marketing autour du timbre ainsi qu’une animation de terrain. Elle s’engage à ce que La Poste aide les associations philatéliques en leur procurant du matériel, des formations et des outils.
La journée a été dense, riche en débats,
intéressante et conviviale. Nous avons eu le plaisir d’obtenir
deux charmantes dédicaces, l’une de la part du « chef
d’orchestre » de la journée, Françoise Eslinger,
et l’autre de Jacqueline Caurat, notre célèbre speakerine
philatéliste. |
Depuis notre dernier bulletin, nous avons eu le plaisir d’accueillir de nouveaux membres : | ||
N° 1245 | CHAUVIN Marc | Coudoux |
N° 1246 | EYSSERIC Christian | Aix en Provence |
N° 1247 | VILLAIN Gérard | Simiane Collongue |
N° 1248 | PATOIS Serge | Meyrargues |
N° 1249 | FRANCOIS Jean-Pierre | Pertuis |
N° 1250 | FARJON Xavier | Aix en Provence |
Jeunes | ||
N°.. | CHAUVIN Vincent | Coudoux |
N°.. | DESENCLOS Eliot | Aix en Provence |
Démission de : | ||
N° 666 | HOMSY William | |
Départ pour raisons de santé : | ||
N° 640 | WARION Eugène |
A la suite du changement de tarif de La Poste
du 1er mars dernier, six nouvelles valeurs de la Marianne de Thierry Lamouche
ont été mises en vente. Elles ont été fournies à tous
les abonnés aux émissions françaises et aux membres
abonnés aux nouveaux timbres gravés. Mais ces timbres ne seront pas utilisés longtemps puisque dès le début de cette année il a été annoncé qu'un nouveau timbre d'usage courant serait mis en vente le 1er juillet prochain, date de l'accession de la France à la présidence de l'Union Européenne. Il en résulte que le thème de ce timbre était « la Marianne et l'Europe », ce qui explique la série d'étoiles qui encadre le visage de la Marianne. Parmi les projets soumis par les 41 artistes qui ont répondu au concours du renouvellement de la Marianne, c'est la maquette du graveur Yves Beaujard qui a été sélectionnée. Ce maître de la gravure est déjà connu des philatélistes puisque son premier timbre, consacré à Frédéric Ozanam, a été émis en 1999. Tout récemment il a créé les timbres « Vendôme » et « Abd-el-Kader » qui sont toujours disponibles à la poste. Il est d'autre part le vice-président de l'association « Art du Timbre Gravé » depuis fin 2004.Comme je l'ai indiqué plus haut, la nouvelle Marianne sera mise en vente générale le 1er juillet mais en fait elle bénéficiera d'une vente anticipée lors du Salon du Timbre de Paris du 14 au 22 juin. Elle sera émise en 13 valeurs correspondant aux différents tarifs actuels et aux valeurs d'appoint. Son graphisme est pur et très sobre, c'est certain et donne au timbre un bel équilibre; cependant on peut peut-être regretter son caractère très classique. Un portrait un peu plus moderne et dynamique aurait été davantage remarqué, à mon sens. |
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Notre association vient d’acquérir une pièce très importante, l’autographe d’un personnage célèbre ayant séjourné plusieurs fois au camp des Milles : Lion Feutchwanger. | ||
Lion Feuchtwanger est né en 1884 à Munich. Il est issu de la bourgeoisie juive de Bavière. Sa famille est conservatrice, attachée au culte de la petite patrie. Lion Feuchtwanger va devenir un maître du roman historique et connaître une gloire mondiale en publiant en 1923 son œuvre la plus célèbre : Le Juif Süss. Critique de théâtre, metteur en scène et dramaturge, il fait partie des fondateurs, en 1908, du magazine culturel Der Spiegel. En 1912 Il épouse Marta Löffler. Le couple voyage en Suisse, en Italie et dans le sud de la France (1912-1913). En 1914, Lion Feuchtwanger sera fait prisonnier, mais réussira à s'échapper. Après guerre, il se range parmi les pacifistes et les antimilitaristes. C'est un ami et un collaborateur de Bertold Brecht dans le Berlin des années vingt. Il commence à s'intéresser au personnage du juif Süss en 1916. il écrit d'abord un drame en trois actes joué à Munich à partir d'octobre 1917. La pièce reçoit une critique très défavorable. L'auteur à rompu avec le judaïsme mais n'est pas insensible à l'antisémitisme. Dans Le Juif Süss l'auteur, à travers l'histoire de J. Süss-Oppenheimer, conseiller financier du Wurtemberg au début du XVIIIe siècle, dénonce l'antisémitisme. Le régime nazi, sous l'impulsion de Goebbels, s'emparera du roman pour en pervertir le sens et l'adapter au cinéma en 1940 à des fins de propagande antisémite. |
Le Juif Süss connaîtra un grand succès et sera traduit en une vingtaine de langues. En janvier 1933, il est aux États-Unis lorsque les SS mettent à sac sa maison à Berlin, confisquent ses biens, le privent de sa nationalité, de son titre de docteur, et interdisent ses livres. Il s'exile en France, à Sanary-sur-Mer. Avec Brecht et Bredel, il publie le journal « Das Wort », publication antifasciste des écrivains émigrés allemands. Pacifiste et antimilitariste, il devient alors l'un des chefs de file des intellectuels allemands qui luttent contre le nazisme : sa maison devient le point de rencontre de l'intelligentsia allemande en exil. En 1936, il publia Le Faux Néron, roman historique qui est une métaphore du nazisme. Il est incarcéré à deux reprises au camp des Milles, il parviendra à rejoindre les États-Unis grâce à l'aide du journaliste Varian Fry.En 1940, il s'installe à Pacific Palissade en Californie, où il publie Exil. En 1948, il demande la nationalité américaine, qui lui sera toujours refusée pour ses relations avec le courant communiste. Il meurt en 1958. Grand admirateur du siècle des Lumières et des valeurs de la Révolution Française - La sagesse du fou, l'un de ses romans les plus importants est consacré à Jean-Jacques Rousseau. Lion Feuchtwanger reste l'une des figures les plus flamboyantes d'une littérature qui se veut citoyenne et ne capitule pas devant les coups que l'histoire porte à la démocratie et aux droits de l'homme. |
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SALON DU TIMBRE ET DE L’ÉCRIT (13 JUIN – 22
JUIN 2008) AU PARC FLORAL DE PARIS
La Poste et la Fédération Française des Associations Philatéliques ont retenu les candidatures de Michel Dancette et Evelyne Hébert, administrateurs de l’A.P.P.A., pour l’animation jeunesse. Merci aux organisateurs pour leur choix et compliments à nos talentueux animateurs, nous n’avons jamais douté de leurs qualités. |
Les quelques mots d'accueil du président sont suivis par
le rapport moral exposé par le secrétaire, Michel Monicard, qui évoque
les difficultés de maintenir un effectif total autour de 140 membres.
C'est une préoccupation constante des administrateurs de générer
un renouvellement des membres qui maintient une dynamique au sein de notre
association. Chaque adhérent peut et doit participer à cet effort
de recrutement qui, en fin de compte, profite à tous dans l'APPA.
Les
activités au cours de l'année écoulée n'ont pas
manqué même si le souvenir de Cézanne s'est estompé.
La
Fête du Timbre qui s'est tenue les 10 et 11 mars 2007 a connu une fréquentation
satisfaisante le samedi mais un peu juste le dimanche, en dépit d'une
animation « jeunes » très réussie. Comme les années
précédentes, la présence d'une délégation
de Pérouse honorait notre jumelage; les liens avec nos amis philatélistes
italiens sont très forts et ravivés chaque année.
Cependant,
c'est une manifestation qui semble s'essouffler un peu plus chaque année.
La vente des souvenirs de la Fédération est de plus en plus réduite
et même la carte locale ne rencontre plus l'engouement d'il y a quelques
années. Le Salon « Toutes Collections » du Pays d’Aix
a, quant à lui, vu une fréquentation satisfaisante le matin comme
l'après-midi, et cela en dépit d'un changement de date. Une date
de la fin mars est un bien meilleur choix que courant juin comme auparavant.
La totalité des tables a été réservée et à vrai
dire quelques demandes ont été refusées par manque de
place.
Pour le 50ème anniversaire de la Société du Canal
de Provence, une manifestation de grande envergure a été organisée
fin juin – début juillet. L'APPA a été sollicitée
pour apporter son savoir-faire à la confection des cartes postales commémoratives
qui étaient affranchies avec un timbre personnalisé.
En remerciement,
des exemplaires de ce dernier ont été offerts par le Canal à notre
association qui, à son tour, en a fait profiter ses membres lors de
l'expédition du bulletin avant l'été.
Jean Etienne Marie
Portalis était avocat au parlement d'Aix; il s'est rendu célèbre
en défendant Mme Mirabeau contre son mari et en participant à la
rédaction du Code Civil. Le 200ème anniversaire de sa mort a
vu l'implantation d'un bureau temporaire le 15 septembre à l'Office
du Tourisme avec émission d'une carte postale commémorative.
Il est maintenant bien établi que notre association s'implique dans
le Téléthon et dans Noël en Provence. Le soutien, même
modeste, à l'AFM a été apporté début décembre
par un stand APPA à Venelles et un autre à St Cannat.
Christian à Venelles
Quant à l'animation sur le Cours Mirabeau intitulée Noël en Provence, elle a permis à notre association d'occuper le chalet municipal les 13, 14 et 15 décembre et elle a apporté la satisfaction d'y accueillir 3 classes de primaire et d'enregistrer, un peu plus tard, deux adhésions. Un souvenir a été proposé aux visiteurs:une carte postale illustrée de santons de Mme Lambert (d'Eguilles), ayant pour sujet la transhumance.
Parmi les autres événements, citons la démarche
de M. Canel qui, le 23 mars, a officiellement remis à l'association
des amis de Sainte-Victoire sa collection sur la célèbre montagne
aixoise.
Qu'il en soit ici remercié au nom de l'APPA.
Signalons aussi
l'Assogora fixée au 16 septembre; ce salon des associations a connu
une énorme fréquentation qui a créé plusieurs contacts
au bénéfice de notre association, dont l'un s'est transformé en
adhésion.
Le rapport moral s'est achevé par l'habituelle présentation
des manifestations à venir :
La Fête du Timbre 2008 des 3 et 4 mars à l'Hôtel de Ville en ayant Droopy pour thème et en présentant un carte locale illustrée d'une aquarelle qui incorporera le théâtre antique découvert récemment à une vue de la ville et de Ste Victoire.
Le Salon Toutes Collections du Pays d’Aix le 30 mars 2008 à l'Espace Ughetti à Luynes de 9h 30 à 18h.
La célébration du Bicentenaire de l'Académie des Sciences, Agriculture, Arts et Belles Lettres d'Aix, les 25 et 26 avril 2008.
Enfin, on peut annoncer que le jugement par le tribunal a été rendu en juillet 2007 et un chèque légèrement supérieur à 10.000 € a été adressé à l'APPA par Maître Sorensen en novembre car la Caisse d'Epargne a été condamnée à verser 8624 euros auxquels se sont ajoutés les dommages et intérêts ainsi que la capitalisation des intérêts échus.
Ce rapport
moral a été adopté à l'unanimité des personnes
présentes et représentées. Il en a été de
même, ou presque, pour le rapport financier présenté par
Jocelyne Pulice. Seuls deux présents ont opté pour une abstention.
Chaque
service a ensuite effectué un compte rendu séparé:
Le Service des Échanges connaît le succès grâce aux efforts de M. Cabanon.En dépit d'une baisse globale des prélèvements et de la charge de travail qu'il implique, ce service doit être maintenu pour répondre aux attentes des adhérents qui ne peuvent venir régulièrement aux permanences du samedi et du dimanche.
Le Service des Fournitures a vu une quantité de livraisons toujours élevée. Christian Duverne, son responsable, a obtenu du Conseil d'Administration l'autorisation de réduire la ristourne au bénéfice de l'APPA afin qu'un montant supérieur de réduction soit accordé aux adhérents.
Le Service des Nouveautés a connu aussi beaucoup de livraisons en nouvelles émissions et compte sur l'approvisionnement toujours régulier des avances, en particulier en juin 2008 car la nouvelle série des Marianne comprendra une bonne dizaine de timbres.
L'activité « Jeunes » se déroule surtout le samedi après-midi à Luynes et lors des expositions ainsi que par l'animation hebdomadaire au Collège du Sacré-Cœur.
L'Assemblée Générale a eu une visite très appréciée, celle d'Andréa Ferréol qui accorde son soutien énergique et efficace à notre association. Elle a pu annoncer qu'à la suite de ses démarches auprès de Françoise Eslinger du SNTP l'émission du timbre sur le calisson en septembre 2008 et celle du timbre sur le Roy René en 2009 étaient acquises.
L'APPA a alors remercié deux de ses membres, qui sont devenus « des piliers » au sein de notre association. Un trophée philatélique au logo de l'APPA et un certificat de reconnaissance ont été remis à Jocelyne Pulice et M. Viguier; il s'agissait de remercier la première pour les 10 années de trésorière qu'elle a consacrées à notre association et le deuxième pour ses 25 années d'assiduité.
Un
concours philatélique organisé par Jean-Luc Alberti a permis
de récompenser 3 philatélistes érudits.
Puis, un tiers
du Conseil d'Administration a été renouvelé.
La trésorière ne souhaitant pas se représenter sera remplacée lors du prochain Conseil d'Administration.
En 1978 le Royal Mail sort une série de timbres sur le
thème des chevaux de la Reine.
Par souci de respect envers la royale effigie qui figure sur le coin de la
majorité des timbres de cette époque, 3 chevaux tournent la tête
vers la personne qui regarde le timbre. Sauf un, le cheval préféré de
la Reine, le pur sang « Thoroughbred » qui lui, a le droit de la
regarder dans les yeux.
En juin 2005, nous avons rendu visite à un neveu, marié à une Colombienne. Nous pensions visiter la Colombie, ce qui n’a pas été possible pour des raisons de sécurité.
Notre première surprise fut de constater que les boîtes aux lettres n’existaient pas ! Le courrier est déposé sous les portes ou bien, un appel téléphonique informe le destinataire qu’une lettre ou un colis est à sa disposition à un endroit bien précis !
Par habitude, nous avons voulu envoyer des cartes postales aux parents et amis. La première difficulté fut de trouver des cartes !. A l’aéroport de Cali, deuxième ville du pays, nous finîmes par trouver 4 modèles, pas un de plus ! Nous opérons la razzia ; par bonheur nous avions emporté des enveloppes avec nous.
Les cartes écrites et mises sous enveloppes, il nous fallut trouver des timbres. Avec nos amis Colombiens, nous voilà partis « à la chasse »!
La première poste, vaste hall climatisé comme un réfrigérateur sans client, était réservée à l’expédition des lettres à destination interne (une employée présente n’a pu nous indiquer une adresse), la deuxième n’expédiait que les colis à destination interne, la troisième était spécialisée dans les réceptions des colis, stockés sur place dans l’attente de leurs destinataires !
Nous arrivons enfin dans une sorte de garage surveillé par des policiers en arme avec, au fond, ….. des guichets !.
Notre nièce par alliance s’explique avec eux, et trouve le bon guichet. le postier demande à voir les lettres (15 environ), les pèse une à une, constate que le poids est à chaque fois le même et que la destination est toujours la France.
Ce problème étant fortement simplifié, il consulte ses tarifs à plusieurs reprises (manque d’habitude), et trouve enfin le prix de chaque envoi.
Il effectue la multiplication, à la main puis à la calculette, recommence et, d’un air inquiet, finit par nous annoncer le prix total. Nous versons la somme requise qu’il recompte au moins deux fois.
Nous lui demandons de n’utiliser que des timbres et non pas des cachets comportant une valeur, type oblitération mécanique. Il prend donc un bloc, sépare les timbres et affranchit la première lettre.
Le guichetier rédige une attestation de réception des 15 lettres et du prix unitaire (sans indiquer la somme totale), appose des cachets à date et, en nous tendant le papier, précise qu’il procédera plus tard aux affranchissements.
Renseignement pris, le montant de cette opération correspondait à peu près à une semaine de son salaire.
Nos cartes, sont parvenues à leurs destinataires 3 à 6 semaines plus tard, cachet de la poste faisant foi !
L’une des enveloppes est arrivée avec une bande de censure, elle a mis 2 semaines de plus….. toujours par avion bien entendu !
Le gouvernement de VICHY se méfie du corps enseignant réputé de gauche, ainsi il ferme les écoles normales. Malgré tout il existe un besoin et la formation a lieu dans les lycées sous la haute surveillance du proviseur. La répartition des futurs enseignants dans les lycées évite tout regroupement donc d'influence entre eux.
L'appellation "ELEVE - MAITRE" est créé.
Pour le
courrier, la censure civile est mise en place
Petit hameau à l’est des Bouches-du-Rhône, dépendant
postalement de Roquevaire. Mais, actuellement, il n’est pas connu de boite
rurale à ce nom.
En octobre 1893, un « facteur boitier » assure
la distribution et le ramassage des lettres. En juillet 1902, il est transformé en
bureau de Direction.
La BOURINE, commune détachée d’AURIOL par la loi du 6 juillet 1880 change de nom pour devenir LA BOUILLADISSE par décret du 20 janvier 1910. *
Le cachet d’arrivée « Roquevaire » est apposé au recto de la carte postale.
* Extrait du livre « Les boites rurales des Bouches-du-Rhône », édité par l’Association Marcophile du Val de Durance (2006).
** Le cachet « OL » signifie que cette carte postale a été remise
en main propre au facteur local, pour expédition.
1). Mise en bouche (du Rhône), (un peu lourde, je m’en excuse
!), sous forme de devinette : » Je n’accuse pas François
qui ne fit pas barrage à moi, Emile, son fils, ami de Paul, car
ma vie à Aix a été un vrai bonheur des dames. » Qui
suis-je ? Emile Zola est né à Paris en 1840, mais sa famille s’installe à Aix en 1843 où elle suit son père, François, ingénieur hydrologue. Au Collège, il se lie avec Paul Cezanne. Dans « Le bonheur des dames », publié en 1886, il décrit l’engouement du Tout Paris du Second Empire pour le nouveau commerce...d’alors. |
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2). Pour les Parisien(nes)s, bienvenu(e)s au club ! La région
c’est aussi la lingua nostra. Le recours aux dictons peut aider à s’initier.
Complétez celui-ci: « Qu’a vist Paris et noun ------------
a ren vist ». C’est bien vrai ! Mais attention, mefi, seuls Port Miou, Port Pin, et En Vau sont sur le territoire de Cassis, les autres calanques sont sur Marseille ! Je ne sais exactement quelle partie du littoral a été «timbrifiée». Est-elle à Cassis ou à Marseille ? |
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3). Rébus. « Mon premier est plutôt bas dans la gamme
; mon deuxième avait Heliopolis comme capitale; mon troisième
se dit aussi « bel »; à Aix, mon tout est célèbre
mais non pas pour sa laideur remarquable. » Honoré Gabriel Riqueti, comte de Mi-ra-beau, repoussé par la Noblesse, fut élu par le Tiers Etat à Aix et à Marseille à l’Assemblée Constituante d’où, dit-il « nous ne sortirons que par la puissance des baïonnettes » ! |
n°2565 |
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4). Anagramme. La rue qui porte son nom mène bien sûr au
Palais, mais saurez-vous découvrir de qui il est question ? AAA
EEEEE III J L M NNN O P RR S TT Homme d’Etat, administrateur de la Provence, philosophe du droit, Jean-Etienne-Marie Portalis, né au Beausset (Var) en 1746, et mort à Paris en août 1807, a été célébré à Aix en septembre 2007. On peut voir une statue le représentant devant la Cour d’Appel à deux pas de la rue portant son nom. |
n°1774 |
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5). Ses corps de femme aux formes généreuses et arrondies
en font un des artistes les plus appréciés de France et pas
seulement des joueurs et des spectateurs de l’USAP et du RCT. Notons
avec regret que son monument en hommage à Cézanne, commandé par
des artistes d’Aix, a été refusé en son temps
par la ville, (aussi perspicace avec l’un qu’avec l’autre..). L’antre du Rugby Club Toulonnais est le stade Maillol, c’est connu, et USAP, l’Union Sportive Arlequins Perpignan. Bravo! vous avez mérité de nos frères catalans chantés dans « La Coupo Santo » ( devenu l’hymne du RCT !) |
n°1281 |
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6) Ce portrait de « Jules, Auguste, César » se détache
sur un paysage où l’on distingue la Bonne Mère dominant
le plan d’eau du Vieux Port et le Bar de la Marine. La trilogie de Pagnol fait partie depuis 1936 de la mythologie locale. |
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7). De son prénom « Constantin, ce ténor léger
commença sa carrière à l’Alcazar de Marseille
puis devint célèbre dans toute la France. Un quart de siècle
plus tard, petits et grands continuent à fredonner une de ses chansons. Parmi les 1000 chansons qu’il a enregistrées, « Petit Papa Noël » continue à émouvoir petits et « anciens petits »... |
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8). Savoir dire non. De Saint Andiol à Salon de Provence en passant
par Eygalières, une route marque les traces dans notre département
de ce préfet entré en résistance pour avoir refusé de
signer un document présenté par les autorités allemandes
qui accusait d’atrocité des tirailleurs sénégalais.... Depuis sa maison familiale de Saint-Andiol, Jean Moulin dirigea la Résistance dans la zone sud ; dénoncé et torturé il mourra dans le train le conduisant en Allemagne. « Je ne savais pas que c’était si simple de faire son devoir quand on est en danger ». |
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9). Combien d’îles de la région PACA ont été timbrifiées ? Cerclez la bonne réponse et citez-les. 3 | |||||||||||||||||||
10). Parmi les îles « timbrifiées » de Méditerranée
quelles sont les plus méridionales? Les Iles Sanguinaires (Corse) |
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11). Trouvez l’intrus: A) Mont-Saint-Michel : Digue d’accès B) Oléron : Pont C) Noirmoutier : Relié par le Gois à marée basse D) Ile de Ré : Pont E) Ile de Sein, située à 8 km de la pointe du Raz, ne peut-être gagnée que par bateau. |
n°1337 |
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12). Ce rocher cristallin des Caraïbes est un véritable bijou,
mais malheureusement pas sous la forme allotropique du carbone. (Le 1er indice pouvait vous mettre sur la voie, quant au diamant, je l’ai appris comme vous ( ?) dans « le Petit Larousse » et cela faisait une question de plus !) |
n°1644 |
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13) & 14). Classez ces îles leur superficie (de la plus petite à la
plus grande) et leur population :
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15). Les îles, îlots, rochers peuvent représenter
un danger pour la navigation comme on le voit sur ce timbre. Heureusement
certains veillent... notamment les vedettes de la Société Nationale de Sauvetage en Mer alertées par les CROSS. |
n°1791
n°2913
n°2686
n°1988 |
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16). Maheureusement, la mer peut s’avérer fatale pour les
marins comme en témoigne la disparition tragique de ce navigateur
solitaire non breton. Alain Colas, navigateur né à Clamecy (Nièvre) en 1943, disparu en mer le 16-11-1976 sur Manureva, avait été équipier d’Eric Tabarly sur Pen Duick III et IV. Ce dernier, né à Nantes en 1931, devait aussi disparaître en mer au large du Pays de Galles 12 ans plus tard. |
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17). L’habitant de cette île ne risque pas d’avoir
le mal de mer en la quittant! Deux hypothèses d’étymologie pour le nom de cette région, ancienne province française: 1 : sens dérivé d’île désignant cette langue de terre délimitée par l’Oise, la Marne et la Seine 2 : « Liddle Franke », en langue franque….. L’Île de France |
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18). Ce grand poète et résistant vauclusien a fait résurgence
au dernier Festival d’Avignon dont il a été la vedette. René Char, né à L’Isle-sur-la-Sorgue en 1907, où son père était maire, ami de Breton et Eluard, nous a laissé de très beaux vers : « Au plus fort de l’orage, il y a toujours un oiseau pour nous rassurer. C’est l’oiseau inconnu, il chante avant de s’envoler. » Venez à L’Isle-sur-la-Sorgue découvrir d’autres poèmes manuscrits et recueils originaux au centre culturel Campredon - Maison René Char, cet élégant hôtel particulier, également magnifique musée d’art. |
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19). Cet autre poète, un peu oublié aujourd’hui,
né en 1818 dans l’Ile de la Réunion, n’a jamais été comte
d’une ville du Nord. Quoi qu’on en conte, une canne de plus
ou de moins, cela compte! …. Leconte de Lisle |
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20). Classez ces invites aux voyages en fonction de leur date d’émission
(de la plus ancienne à la plus récente).
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Il est difficile de dater l’apparition de l’arc
ou de la flèche, car leur bois et leur corde se décomposent
assez vite. La plus ancienne flèche trouvée date de -10800
(Stellmoor, Allemagne du Nord). Néanmoins, la petite taille de certaines
pointes découvertes à Gravette, fait penser que l’arc
existe depuis au moins 20 000 ans. C'est en 1448 que Charles VII crée les Compagnies de francs-archers. Celles-ci sont exemptées d'impôts et sont entretenues par les villes. Elles ont un rôle de défense des cités. Vers 1500, l'arrivée de l'arquebuse entraîne une disparition progressive de l'utilisation guerrière de l'arc. |
Algérie - 1967 |
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Monaco - 1977 |
La Révolution française dissout les compagnies d'arc par décrets de l'assemblée nationale en 1789, dés lors la grande majorité des archers sont incorporés à la garde nationale. À partir de 1797, le tir à l'arc devient un jeu. |
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L’ arc : Arme composée d'une tige flexible, de bois ou de métal, entre les extrémités de laquelle est tendue une corde que l'on tire afin de lancer une flèche. L'épreuve de tir à l'arc fut inscrite aux jeux Olympiques de 1900, 1904, 1908 et 1920. Après une longue interruption, le tir à l'arc redevint discipline olympique masculine et féminine en 1972 à Munich. Les épreuves furent modernisées en 1992 dans le souci de rendre ce sport plus attrayant. |
Mongolie - J.O. 1976 |
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L’archer de compétition trouve dans la discipline
du « Tir à l’Arc » une
joie évidente, discipline qui nécessite une condition physique
parfaite et une maîtrise de soi absolue. On peut différencier les arcs d'après leurs formes, mais aussi d'après leur apparition historique ou géographique. On les tire en droitier ou en gaucher, c'est-à-dire en tenant l'arc de la main gauche ou droite, suivant que l'œil directeur est celui de droite ou de gauche. Le longbow (anglais : arc long) est un arc droit avec une seule courbure. L’arc à double courbure, ou recurve du mot anglais signifiant recourbé. En français, on l'appelle aussi arc classique, c'est le modèle le plus utilisé actuellement, bien qu'il n'existe que depuis les années 50 dans sa forme actuelle. |
France 1958 Territoire de l'Inini Y&T 1163 (1932-1938) |
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Il existe des modèles non-démontables (monobloc), et des modèles démontables pour la chasse avec plancher de tir ou repose-flèche, que l'on peut tirer avec ou sans viseur. | ||
Carte maximum - Allemagne - 1983 |
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L’arc à poulies ou compound a été développé aux États-Unis
pour la chasse au gros gibier. Les compounds sont en aluminium ou matériaux
composites. Au bout de chaque branche se trouve une poulie où passent
des câbles. Pratiquer le Tir à l’Arc nécessite, bien sûr, un peu d’équipement. |
Arc utilisé en concours « Compound » |
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La dragonne : cordelette servant à maintenir l'arc dans la main de l'archer, après la décoche car l'archer ne doit pas tenir son arc mais seulement exercer une poussée sur lui. | Le carquois : rangement pour les flèches. Souvent de forme tubulaire et attaché à la taille ou au dos de l'archer. | |
Le protège bras :protection de cuir ou de plastique, portée sur le bras d'arc (bras tenant l'arc), il protège l'avant-bras lorsque, juste après le lâcher, la corde reprend sa position initiale. | ||
La palette : morceau de cuir ou de matière synthétique,
protégeant les doigts qui tiennent la corde de l'arc. La palette
est retenue à la
main par un anneau autour du majeur. Le plastron : pour protéger la poitrine du frottement de la corde lors du lâcher. |
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Le gant : utilisé à la place d'une palette, préféré par les Archers en tir de chasse (Compound). |
Signé William (87) |
Dessin : |
Championnat de France - Tir à l'Arc de Chasse Villard de Lans - 1989 - Adrienne Caufriez |
Dans la philatélie canadienne, Samuel de Champlain figure sur deux (trois à partir du 16 mai 2008) timbres même si aucun portrait authentique de lui n’est connu. Pour les besoins de l’histoire, on lui a donné un visage de même qu’on lui a érigé une statue à Québec en 1898. Par contre, les timbres dont le motif peut être relié directement à Champlain sont très nombreux. | Ill. 1 Ill. 2 |
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Les Algonkins (Ill. 1 et 2) l’appelaient KÉBEC, ce qui signifie dans leur langue « là où le fleuve se rétrécit ». Ces deux timbres présentant pour l’un, un couple d’Algonkins et pour l’autre, l’oiseau - tonnerre et une ceinture, ont été émis le 28 novembre 1973. Ils font parti d’une série de vingt timbres émis par la poste canadienne entre 1972 et 1976 et ayant pour sujet les peuples autochtones habitant le Canada avant l’arrivée des européens. | |||||
En
1608, après avoir passé quatre longues années à lutter
pour leur survie en Acadie, Samuel de Champlain et ses hommes remontèrent
le fleuve Saint-Laurent à la recherche d’un endroit plus rapproché du
commerce de la fourrure. Ils arrivèrent à Kébec et, au pied du cap Diamant, ils construisirent une habitation solide, conçue pour durer (Ill. 3); timbre émis 16 juillet 1908. Le promontoire du cap était un endroit idéal qui leur permettait de surveiller les allées et venues sur le fleuve (Ill. 4 et 5); timbres émis les 04 décembre 1930 et 1er décembre 1932. Ill. 3 |
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Près du fleuve, « l’habitation » faisait office de résidence, de fort et d’entrepôt de nourriture ainsi que de lieu de départ pour le commerce des fourrures (Ill. 6); timbre émis le 16 juillet 1908. | |||||
Ill. 4 Ill. 5 Ill. 6 |
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Dans la série des cinq timbres sur timbre, émis le 20 mai
1982 à l’occasion de CANADA 82, L’Exposition philatélique
mondiale de la jeunesse, la poste canadienne a repris ce timbre du Tricentenaire
(Ill. 7). Notons en passant que le timbre émis le 16 juillet 1908 est le premier timbre canadien où l’on constate la présence d’Indiens sur des timbres canadiens. Toutefois pour ce qui est de la scène – motif du timbre, elle ne se passerait pas à Québec comme on serait porté à le croire, mais bien à Tadoussac. |
Ill.
7 |
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Champlain vit en cet emplacement une nouvelle terre très prometteuse. En moins d’un an, les Amérindiens (Note 1) s’y rendaient régulièrement, échangeant fourrures contre marchandises européennes. La colonie commença à accueillir des missionnaires en 1615. | |||||
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Spécifions que, en 1908, il était juste d’écrire que Jacques Cartier avait découvert le Canada; mais, maintenant que Terre-Neuve fait partie de la Confédération canadienne depuis le premier avril 1949, il serait sans doute préférable d’écrire que le Canada a été découvert en 1497, par Giovanni Caboto, dit Jean Cabot (Ill. 10); émission conjointe avec l’Italie le 24 juin 1497. Ill. 10 |
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Champlain dut attendre au premier juin 1935 avant d’avoir un timbre à son honneur (Ill. 11). Ce timbre montre plutôt la statue de Champlain qui a été érigée en 1898, sur la terrasse Dufferin à Québec.À l’arrière-plan, on peut voir le fleuve Saint-Laurent et le bateau Laurentic (Note 3) amarré au quai de Québec. La valeur nominale du timbre, un dollar, est une grosse somme pour l’époque et la somme payée de 24 dollars pour expédier un colis était donc une très grosse somme d’argent (Ill. 12). |
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Finalement le 26 juin 1958, Champlain représenté par une grosse tête d’homme en avant-plan à gauche, eut son timbre (Ill. 13 et 14). Comme il n’existe aucun portrait officiel de Champlain, le concepteur du timbre, Gerald Mathew Trottier, en a inventé un. | |||||
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En
2004 et à la fréquence de «un timbre par année» par
la suite, Postes Canada débutera l’émission d’une
série de cinq timbres consacrés à l’établissement
des français en Amérique du Nord (Note 4). Ces émissions
nous amèneront aux Fêtes du 400ème de Québec
qui sont célébrées en 2008.Le premier de ces timbres
portera sur Pierre Dugas des Mons / Île Sainte-Croix (Ill. 15). Dans
le but évident de ne pas répéter ce qui fut déjà écrit,
on ne s’attardera pas davantage sur ce timbre, qui a déjà fait
l’objet de plusieurs articles dans le No 250, des mois de septembre – octobre
2004 de la revue Philatélie Québec. Les quelques pionniers français qui avaient survécu à l’impitoyable hiver de 1604, s’empressèrent de quitter l’Île Sainte-Croix dès la fonte des glaces.Ils allèrent s’établir à Port-Royal en Nouvelle-Écosse, le long de la rivière Annapolis. |
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Ill. 16 |
Ill. 17 |
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Le motif du timbre montre l’Habitation de Port-Royal telle que dessinée par Champlain dans son journal même si par endroits, il a fallu simplifier le dessin. Le fond de couleurs vives et modernes donne au timbre une apparence dynamique et contemporaine. | ||||||
Port-Royal hébergera le premier apothicaire français en Amérique. Il porte le nom de Louis Hébert (Ill. 18). Fils d’un apothicaire de la Cour, Hébert est né à Paris en 1575. Peu de choses sont connues sur sa jeunesse. On le trouve à Port-Royal de 1605 à 1607 et de 1610 à 1613 où il étudie la flore, soigne les malades et cultive le blé. En 1613, la colonie de Port-Royal est conquise par les Britanniques et il doit entrer en France.En 1617, Champlain lui suggère de venir s’établir à Québec.Hébert accepte et entraîne sa famille avec lui. Champlain apprécie les services de Louis Hébert et il le nommera magistrat, ce qui fera de lui le premier des magistrats de la ville de Québec.Il mourra des suites d’une chute en 1627 après avoir passé les dix dernières années de sa vie entre les tâches juridiques ainsi que médicinales et ce, tout en développant l’agriculture. | ||||||
Fort de leur expérience à l’Île
Sainte-Croix, les pionniers s’assurèrent d’une vie quotidienne
plus agréable à Port-Royal. Le 4 novembre 1606, Champlain
fondait l’Ordre du Bon–Temps, le premier club social et gastronomique
de l’Amérique. Le 14 novembre 1606, l’avocat et poète Marc Lescarbot met en scène sur une barque « Le théâtre deNeptune en la Nouvelle-France», un texte en vers de son cru. Ce premier spectacle dramatique de langue française présenté en terre d’Amérique constituait un hommage au gouverneur de l’époque, Poutrincourt, qui rentrait d’un voyage au pays des Micmacs. Le titre de l’œuvre de Lescarbot a donné son nom et a fourni son idéal artistique à une institution culturelle de première grandeur, solidement établie, cette fois sur la terre ferme depuis 1963 à Halifax : le Théâtre de Neptune / Neptune Theatre (Ill. 19A et Ill 19B). |
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Après la conquête anglaise, l’établissement
de Port-Royal fut renommé Annapolis Royal, nom que la ville porte
encore de nos jours. Le troisième timbre «Champlain» explore la côte Est » (Ill. 20) a fait l’objet d’une émission conjointe avec les États-Unis (Ill. 21 et 22). Champlain, grand explorateur, était cartographe de son métier. Il accompagna les premiers colons français en Amérique du Nord non pas en tant que chef d’expédition, mais pour dresser la carte des nouveaux territoires français en Amérique du Nord. Ses dessins originaux de l’Est de l’Amérique du Nord se démarquaient par leur précision, et ses journaux abondants illustraient dans le détail des espèces de la flore et de la faune de l’endroit. Ses cartes, de Port-Royal à cape Cod, ont frayé la voie aux aventuriers qui lui ont succédé. |
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Le timbre met en scène une barque, petit voilier à deux
mâts construits par les Français afin de naviguer sur les
eaux côtières trop peu profondes pour leurs gros navires,
qu’ils réser-vaient aux océans. C’est Francis
Back, historien et illustrateur montréalais, qui a reconstitué l’embarcation
utilisée par Champlain d’après les journaux de ce dernier
et des notes historiques telles que des listes d’approvisionnement. Le quatrième timbre de la série, émis le 26 juillet 2007, présente le Chef Membertou de la tribu des Micmacs (Ill. 23) (Note 5). Les Micmacs ont joué un rôle de premier plan dans la survie des colons français à l’Île Sainte-Croix et à Port-Royal. Le portrait du Chef Membertou en avant-plan, a été créé grâce à l’aide de l’historien Francis Back; en arrière-plan on voit en partie un canoë micmac, des wigwams et Port-Royal. Le texte apparaissant au recto du Pli Premier Jour Officiel est en langue micmac. |
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Le cinquième et dernier timbre sur le 400ème de Québec a été émis le 16 mai dernier (Ill. 25). Cette vignette illustre Champlain qui, depuis son navire, salue les autochtones quis’en approchent en canot, puis, en arrière-plan, la construction du nouvel établissement.La figurine est inspirée d’une illustration exacte sur le plan historique. Comme ce fut le cas lors de l’émission du premier timbre sur Pierre Dugas des Mons / Île Sainte-Croix, ce cinquième timbre sera émis conjointement avec l’admi-nistration postale française, La Poste, qui le reproduira en se servant de la même illustration et des mêmes techniques de production (Ill 24, 25 et 26). Il s’agit d’une façon de célébrer cet anniversaire important dans les deux pays que Champlain a uni il y a 400 ans. | ||||||
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Note 1 Note 2
Note 3 Note
4 Note 5
L’Énigme CHAMPLAIN |
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France 1956 (Y&T n°1068) Série Célébrités du XVe au XXe siècle. |
Après Harry Potter, c’est le chien DROOPY du dessinateur Tex Avery qui a été le Héros de la Fête du Timbre 2008, les 1er et 2 mars dernier.
Frederick Bean « Tex » Avery est à l’origine du style farfelu des « cartoons » hollywoodiens des années quarante. Avery a travaillé pour les studios Warner Bros et MGM et est surtout connu pour avoir créé des univers aux situations délirantes. Parmi ses personnages, on peut citer Bugs Bunny, Daffy Duck, et bien sûr, Droopy.
Tex Avery (26 février 1908, Taylor, Texas – 26 août 1980, Burbank, Californie) a commencé à dessiner à l’âge de 13 ans en travaillant sur l’almanach de son école. Une phrase populaire à son école était « what's up, doc? », qui deviendra LA phrase de Bugs Bunny dans les années 1940.
Après s’être formé aux studios FOX puis avec Charles Mintz à la Columbia, il tente sa chance aux studios de Walter Lantz chez Universal. C’est ainsi que de 1929 à 1935 Tex Avery travailla à toutes les étapes de la conception d’un dessin animé.
USA 1997 |
Le producteur Leon Schlesinger le contactera pour diriger une unité d’animation aux studios Warner Bros. Il avait « carte blanche », cela lui permit de développer son propre style, à l’opposé des conventions imposées par Disney. L’équipe Avery travaillera d’abord sur la production en noir et blanc des Studios, les Looney Tunes, avant de travailler sur la production en couleur « Technicolor ». les Merrie Melodies. | USA 1999 |
Par la suite, Avery resta quelque temps à la Paramount puis, le producteur
Fred Quimby l’engagea en tant que réalisateur à la MGM
(Metro-Goldwyn-Mayer). Avery avait encore une fois « carte blanche ».
Tex Avery atteindra alors le sommet de son art. Il sera responsable de la quasi-totalité des
dessins animés de la MGM. Tex Avery inventa ici d'autres personnages
légendaires tels le nonchalant Droopy, le Loup libidineux, la Vamp ultra-sexy
(Les 3 sujets de timbres proposés par La Poste pour cette fête
du Timbre 2008). Autant de figures signées Tex Avery, « l'anti-Walt
Disney», un réalisateur génial qui aurait eu 100 ans le
26 février 2008.
La carte postale « Fête du Timbre 2008 » choisie par l’A.P.P.A. représente une hypothétique représentation du Théâtre Antique d’Aix-en-Provence, d’après une aquarelle de Jean-Marie GASSEND, Architecte à l’IRAA du CNRS.Des fouilles menées sur le site de la Seds en 2004 a permis de mettre au grand jour cet élément majeur de la Gaule Narbonnaise. Avec ses 100m de diamètre, ce Théâtre construit au 1er siècle de notre ère, se classe juste après Orange (103m) et Arles (102m). Carte 1er jour (01/03/2008), signée par Jean-Marie GASSEND. | |
L'A.P.P.A. recherche: souvenirs philatéliques des bureaux temporaires de La Poste suivants : 23-24 mai 1975 Colloque « Décentraliser en France », 2 juillet 1994 Inauguration de la Maison Maréchal Juin, ainsi que les souvenirs fédéraux de la Journée du Timbre avec oblitération d’Aix des années : 1958 - pour les années 1961 - 1962 - 1965, uniquement les enveloppes. Madame Janine SOUVIGNET cède collection complète TAAF de 1948 à 2008 sans album SAFE. Faire offre au Club AP.P.A.
1er juillet 2008 : Présidence française de l'Union
Européenne - Emission du timbre choisi par le Président de la république
: Marianne et l'Europe. 6 et 7 septembre 2008 : Emission du timbre "Calisson" dans le bloc "La
France à Vivre" N° 12. Musée Granet - Emission d'un jeton touristique de
la Monnaie de Paris "Bénédiction des calissons d'Aix". Une "première en
France" : le cahet à date en forme
de
calisson.
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Talleyrand |
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PhilAix Contact N° 35 - ASSOCIATION PHILATÉLIQUE DU PAYS D'AIX
250 exemplaires – Juin 2008
***
Permanence de l' A.P.P.A. : le dimanche de 10 h à 12 h
Maison des Associations Emile-Tavan - 13100 AIX-EN-PROVENCE
***
Permanence de la Section de Luynes : le samedi de 15 h à 17 h
Maison des Associations - Place Albertin - 13080 LUYNES
***
A.P.P.A. : Association fondée en 1943
(fédérée en 1944 sous le N° 192)
***
Adresse postale : B.P. 266 – 13608 AIX-EN-PROVENCE Cedex 1
e-mail : appa.aix@free.fr - Site INTERNET
: http://appa.aix.free.fr