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Association Philatélique du Pays d’Aix
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Editorial
Assemblée Générale du 15 mars 2009
Nouvelles de l'A.P.P.A.
Le Camp des Milles
Principauté de Hutt River
Les timbres de la Libération
Picasso - Cézanne
La Gendarmerie
Bolets - Cèpes
Le Cambodge
Le Roy René
La Statue du Roy René
Journées du Patrimoine
Concours A.P.P.A. 2009
L'Année Mondiale de l'Astronomie
Histoire des Eglises de Venelles
Charles Darwin
Les douze Travaux d'Hercule
L'A.P.P.A. 2009
Petites annonces de l'A.P.P.A.
Comme vous, je vis au rythme des évènements philatéliques
et postaux.
Comme vous, je réagis avec colère parfois, avec résignation
- mais rarement vu mon tempérament - et philosophiquement quand j’ai
pris du recul, dormi un peu et écouté d’autres avis.
Nouveau bureau de Poste d’Aix-Principal
Le bureau d’Aix-Principal a déménagé tout à coté dans
des locaux flambants neufs suivant les normes de la Communication de La Poste
en vigueur. Trop petit déjà, un guichet en moins alors que le
nouveau quartier des Allées Provençales apporte beaucoup plus
de clients.
Allez savoir comment les grands commerciaux et communicateurs de La Poste calculent
!
Toujours est-il que les postiers ont débuté par une grève
qui a donné une mauvaise image de ces beaux locaux déjà inadaptés.
Dans la foulée le Président de La Poste publie dans la presse
que les files d’attente n’excèderont pas 9 minutes alors
qu’à Aix c’est encore 20 minutes dans le meilleur des cas
et 90 minutes dans les journées les plus intenses.
Changement de nom du bureau
La Poste a décidé de donner un nom à tous les bureaux
de poste. Par exemple tous les bureaux de Marseille qui sont identifiés
par le numéro d’arrondissement porteront un nom particulier qui
devrait rappeler le quartier.
Pour Aix Principal, j’avais proposé la dénomination « Aix
en Provence – Cézanne » mais cela avait été refusé par
le Président Jean-Paul Bailly. Il s’appellera donc :
« Aix en Provence – La Rotonde ».
Le changement
de nom est programmé pour le 2 juillet 2009. Le directeur
m’a demandé de m’occuper du dessin et du visuel du cachet
du Point Philatélie.
Claude Perchat le dessinera.
Voir son site www.perchat.com .
Inauguration
Autrefois les choses se faisaient dans l’ordre : Inauguration puis ouverture
au public. C’était le cas le 23 juillet 1965 pour ce même
bureau en présence du ministre Jacques Marette.
Il passait de 10 guichets à 18. En voici une description dans la presse
: « Dallage en pierre. Revêtements verticaux en travertin romain,
plinthes et bandeaux en marbre vert, sous-plafond de panneaux insonorisants
et décoratifs.
Banque en lave émaillée rouge et marbre vert des Alpes. Patio
central agrémenté d’un bassin avec fontaine décorative
etc…Bref un des plus beaux de France ! » Cet édifice a été classé – sans
publicité – « Patrimoine du XXème siècle ».
Aurons-nous le même faste pour l’inauguration ?
La Boutique
Vous avez remarqué la boutique qui se trouve à l’entrée
dans un espace large et attrayant. C’est ce domaine que La Poste veut
développer avec la banque Postale. On y trouve de tout.
Cela vous permet de faire vos achats en attendant votre tour et n’oubliez
pas que c’est là que se trouve la marge la plus importante. C’est
comme pour les timbres : aucun intérêt s’ils sont en feuille
et beaucoup de marge s’ils sont en carnets, blocs, mini feuilles etc…
A vous de faire votre choix et d’orienter, par vos achats, les décisions
de La Poste à venir.
Après les quelques mots d'accueil du président, l'Assemblée Générale commence exceptionnellement par le rapport financier qui prend en compte l'utilisation par la trésorière, Evelyne Hébert, et le commissaire aux Comptes, Viviane Fiandino du logiciel comptable EBP. Outre le résultat analytique, il a permis, entre autres choses, une rapide présentation du bilan tout en mentionnant le patrimoine de l'APPA dont l'atout majeur est la collection des plis du Camp des Milles.
Il n'est peut-être pas inutile de rappeler ici que cette collection sera offerte au Mémorial du Camp des Milles qui doit ouvrir dans l'ancienne tuilerie au cours de l'année 2010.
Quelques questions des membres présents conduisent les administrateurs à donner quelques informations supplémentaires puis, le rapport financier ayant été adopté à l'unanimité, Yvon Romero passe la parole au secrétaire pour le rapport moral.
La date un peu tardive de cette Assemblée Générale a
créé une situation inhabituelle vis-à-vis de la Fête
du Timbre; cette manifestation s'est tenue deux fois depuis l'AG de l'an dernier.
Hélas, les observations constatées en 2008 n'ont fait que se
confirmer en 2009 : la fréquentation ne cesse de baisser tout comme
la vente des souvenirs.
Et pourtant la carte locale de 2009 a été appréciée;
son illustration dessinée par M. Guillier évoquait le Grand Théâtre
de Provence. Les membres de la petite délégation de Pérouse
n'ont pas été les derniers à s'y intéresser.
Le Salon « Toutes Collections » du Pays d’Aix qui s'est déroulé le 30 mars 2008 a connu une fréquentation satisfaisante et a débouché sur deux inscriptions à notre association.
L'année philatélique s'est poursuivie avec plusieurs Bureaux
Temporaires qui ont donné lieu à la mise en vente de cartes ou
d'enveloppes commémoratives dont certaines portaient un « TimbraMoi ».
On peut citer, dans l'ordre chronologique: le bicentenaire de l'Académie
des Sciences, Agriculture, Arts et Belles Lettres d'Aix, la prise de la présidence
de l'Union Européenne par la France, le centenaire de l'Aéroclub
d'Aix – Marseille, l'exposition mycologique au Muséum d'Histoire
Naturelle d'Aix, la consécration de l'église de Venelles et,
comme chaque année, Noël en Provence.
Mais, en 2008, l'APPA a aussi animé deux émissions « Premier Jour » depuis la dernière AG. Le mois de septembre a vu le « Premier Jour » du timbre « Calisson » au Musée Granet avec deux cartes postales qui ont connu un beau succès, notamment celle qui portait pour la toute première fois une oblitération très innovante: le cachet avait la forme d'un calisson. Au début de novembre, un « Premier Jour » s'est déroulé à Puyricard. En effet le concours annuel national pour l'un des deux timbres « Croix Rouge » a été remporté par une habitante de 9 ans de ce village. Elle a participé activement à ce weekend philatélique en signant volontiers les cartes souvenirs portant le timbre qu'elle avait dessiné.
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Le 7 décembre, notre association s'est impliquée dans le Téléthon à Venelles et à St Cannat. Malheureusement l'impact et le rendement financier ont paru bien modestes.
Quant à l'année 2009, elle a démarré « royalement » puisque les 16, 17 et 18 janvier ont vu le lancement de l'année du Roy René à l'occasion de la mise en vente « Premier Jour » à l'Hôtel de Ville d'Aix du timbre commémorant le 600ème anniversaire de sa naissance (Voir plus bas).
Ce timbre gravé a fait l'objet de festivités dans trois villages proches d'Aix, à savoir Gardanne, Saint-Cannat et Lambesc qui ont émis leurs propres souvenirs en plus des trois cartes proposées à Aix.
Une autre nouveauté doit être signalée; les pâtissiers des Bouches du Rhône ont créé la tourte du Roy René, pâtisserie en forme de calisson composée d'une pâte feuilletée remplie d'une crème de calissons.
La « tourto dei rei renie » -
Photo DR
(La Provence, le 4 janvier 2009)
Le rapport moral s'est achevé par l'habituelle présentation des manifestations à venir qui sont encore très nombreuses pour les prochains mois.
Le Salon Toutes Collections du Pays d’Aix se déroulera le 29 mars 2009 à l'Espace Ughetti à Luynes de 9h 30 à 18h, avec mise en place des exposants dès 8h.
Les 25 et 26 mai verront la célébration de l'ouverture de l'exposition Picasso par la tenue d'un Bureau temporaire et l'émission d'un « TimbraMoi ».
Le weekend de la mi-juin sera chargé.
Le 50ème anniversaire du classement de la Route Cézanne par André Malraux
sera marqué par une série de manifestations dont un Bureau Temporaire
le samedi 13 juin dans l'ancien moulin du Canal de Provence au Tholonet.
Là aussi un « TimbraMoi » sera confectionné et affranchira
une carte postale souvenir.
Parallèlement, le séisme de Lambesc de 1909 sera commémoré par
une exposition internationale à Lambesc les 13 et 14 juin avec un Bureau
Temporaire.
Trois autres manifestations sont annoncées après l'été :
• Lors des Journées du Patrimoine, les 19 et 20 septembre, un Bureau Temporaire sera ouvert; il réutilisera le timbre émis en janvier sur une carte postale dérivée du portrait proposé lors du « Premier Jour » et La Poste a annoncé très récemment la mise en vente d'une vignette LISA que l'APPA sera autorisée à concevoir et qui pourrait affranchir une enveloppe repiquée.
• Le Planétarium Peireisc d'Aix fêtera son 20ème anniversaire les 17 et 18 octobre; ce sera aussi l'occasion de célébrer l'Année Mondiale de l'Astronomie pour laquelle l'émission d'un bloc de deux timbres est prévue au mois de mai dans le cadre du thème EUROPA.
• La faculté de droit d'Aix fêtera son 600ème anniversaire le 9 décembre. Un projet qui doit être affiné installerait un Bureau Temporaire dans les locaux de l'IEP en face de la cathédrale Saint-Sauveur.
La conclusion est en même temps une satisfaction : confirmation est
venue du maintien du Point Philatélie à la poste principale d'Aix
après son déménagement le 23 mars.
«
Aix – Principal » a quitté la place de la Rotonde
pour occuper des locaux plus petits et modernisés, rue Lapierre.
Ce rapport moral a été adopté à l'unanimité des personnes présentes et représentées.
Chaque service a ensuite effectué un compte rendu séparé :
• Le Service des Echanges continue de répondre aux attentes d'un bon nombre d'adhérents et s'est enrichi d'un partenariat avec l'ATM (Association Timbrologique du Midi) qui a pu effectuer des prélèvements dans deux lots de carnets lors de ses réunions à Marseille.
• Le Service des Fournitures reste toujours aussi efficace grâce à l'activité incessante de son responsable, Christian Duverne qui doit hélas récupérer à la poste des cartons de livraison de plus en plus nombreux et de plus en plus lourds…
• Le Service des Nouveautés doit faire face à la multiplication des sources d'approvisionnement en émissions nouvelles. Le responsable du service, M. Monicard, a expliqué la nécessité de plus en plus évidente pour chaque collectionneur de faire des choix dans ses abonnements. La collection exhaustive n'est plus viable et est devenue bien trop onéreuse : environ 130 timbres ont été émis en 2008.
• L'activité "Jeunes" se déroule surtout le samedi après-midi à Luynes et lors des expositions, en particulier lors de la Fête du Timbre.
• La section de Luynes manifeste toujours la même vitalité et offre bien sûr les mêmes services que les réunions du dimanche matin à Tavan.
L'APPA a alors remercié un de ses membres, François Martin, pour le temps et l'énergie qu'il consacre à la confection de deux, voire, trois bulletins par an. Un trophée philatélique au logo de l'APPA et un certificat de reconnaissance lui ont été remis pour saluer le résultat obtenu: un bulletin très bien présenté, agréable à lire et avec un contenu riche et varié qui fait l'unanimité.
C'est Jean Thomas qui a cette année assuré la rédaction d'un questionnaire philatélique.
Deux membres ayant obtenu les deux meilleurs scores ont été récompensés par un lot. De même, les administrateurs ont tenu à remercier par un lot deux membres tirés au sort parmi tous les présents, les membres représentés en étant exclus.Le renouvellement partiel du Conseil d'Administration a conduit à l'élection de deux nouveaux administrateurs à la suite des démissions de Mme Hébert et de M. Dancette. Il n'y avait que deux candidats, Catherine Rolly et Jean Thomas, qui ont été élus à l'unanimité et qui siègeront donc au Conseil d'Administration à partir du mois d'avril.
C'était une bonne raison supplémentaire pour lever son verre lors du traditionnel pot de l'amitié qui a terminé cette assemblée.
Depuis notre dernier bulletin, nous avons eu le plaisir d’accueillir de nouveaux membres : | ||
N° 1253 | CARDOEN Guy | Aix en Provence |
N° 1254 | COMBES Roger | Aix en Provence |
N° 1255 | DEBARRE Gilbert | Aix en Provence |
N° 1256 | GRAS François | Simiane-Collongue |
Jeunes | ||
THOMAS Aliénor | Gardanne | |
FAURÉ Aurore | Mimet |
par Michel Monicard
Chacun d'entre nous a tendance à associer spontanément
le mot "principauté" à Monaco, qui est pour beaucoup
une référence en philatélie.
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En raison de cette situation bloquée, Sir Leonard Casley a adressé au
Premier Ministre d'Australie Occidentale un acte de sécession en
date du 21 avril 1970. Le gouvernement local ayant choisi de ne pas réagir à la
déclaration de sécession et le code pénal de l'Australie
Occidentale prévoyant un délai de prescription de deux ans,
Sir Leonard Casley s'est retrouvé administrateur de la Province
de Hutt River en avril 1972.
Il en résulte que le souverain et chef d'état actuel, le Prince Leonard, occupe ce poste depuis plus de 38 ans; le gouvernement est dirigé par un Premier Ministre, le Prince Ian qui est le fils aîné du prince Leonard et par conséquent son héritier. La principauté, qui compte un millier d'habitants, vit aujourd'hui d'agriculture mais aussi de tourisme, de philatélie et de numismatique. A ce nombre de résidents effectifs, il faut ajouter environ 20 000 personnes qui ont fait une demande de passeport et bénéficient d'une double nationalité mais restent installés dans leurs pays d'origine. Dès novembre 1973, la principauté a émis sa première série de cinq timbres qui était consacrée aux nombreuses fleurs sauvages vivant dans ses vallées et ses collines. Cinq mois plus tard, était proposé à la vente un mini-feuillet de quatre timbres non-dentelés. Les nouvelles séries se sont succédé régulièrement au rythme d'une petite dizaine de timbres par an pour atteindre 24 émissions à la fin de l'année 1982. Tous sont présentés comme très recherchés par les collectionneurs et sont donc épuisés. Il en est de même pour la majorité des séries postérieures, jusqu'en 2007. La poste locale a de cette façon atteint plus de soixante émissions totalisant plus de 220 timbres. Les sujets choisis sont très variés, allant d'une série annuelle pour Noël à l'évocation des Jeux Olympiques, à la reproduction d'œuvres aborigènes ou d'oiseaux. Les timbres circulent normalement à l'intérieur de la
principauté grâce à un service postal autonome.
Par contre tout courrier à destination du reste de l'Australie
ou de l'étranger porte l'oblitération dans une griffe
carrée « Postage Paid Australia » au recto de l'enveloppe
c'est-à-dire « Sans Affranchissement ». Au verso
de l'enveloppe se trouvent les timbres de Hutt River oblitérés
du cachet « Hutt River Principality ».
La boucle sera bouclée quand une série de timbres reproduisant les premières pièces de monnaie de Hutt River Province sera émise !
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Le 6 juin 1944, au petit matin du plus long jour de l’année, les Alliés anglo-américains débarquaient en force en Normandie. Tandis qu’ils étendaient leur tête de pont à la France de l’ouest et marchaient sur Paris, un nouveau débarquement allié se produisait en Provence. Paris était libéré le 25 août et à la fin août, le gouvernement provisoire de la république Française s’y installait. Antibes était libérée le 24 août 1944, Strasbourg le 23 novembre 1944.
Pendant
ces six mois de combats sur le sol français, au fur et à mesure
de l’avancée des armées alliées, les timbres de
l’état français à l’effigie du Maréchal
Pétain étaient surchargés des initiales R.F. mais dans
la confusion qui accompagnait souvent la mise en place des nouvelles institutions,
ces surcharges n’étaient pas toujours le fait des autorités
officielles. Certaines résultaient de la seule initiative privée.
Des clubs philatéliques ont fêté la Libération
en faisant surcharger du sigle R.F. de petites quantités de timbres à l’effigie
de Pétain, créant ainsi des vignettes souvenir et non des
timbres poste.
Les spéculateurs bénéficiaient largement de la confusion. Utilisant diverses complaisances, ils profitaient de l’avance des armées libératrices pour faire surcharger des stocks importants en leur possession. Pour avoir une idée de l’atmosphère de cette époque et du comportement de certains personnages qui gravitent autour de la philatélie comme des mouches autour de la viande, on pourra lire un récit de notre regretté ami Claude Chapron dans les colonnes du journal N° 148 en novembre 1965 (ndlr : cet article est publié sous le titre "timbres de la Libération : 2- timbres et trafic").
On comprend dans ces conditions que les timbres surchargés R.F. aient suscité et suscitent toujours la méfiance des collectionneurs.Or l’authenticité d’une émission résulte en premier lieu de son caractère officiel.Partant de ce critère, on ne peut mettre en doute l’authenticité de certaines émissions comme celle de Lyon. Celle-ci a été tirée à 160.000 exemplaires ; elle a été utilisée pendant deux mois dans plusieurs départements de la région du Rhône et des Alpes.
Montreuil
Bellay (Maine-et-Loire)
L’Association Philatélique du Pays d’Aix a
obtenu, après bien des difficultés, les autorisations nécessaires
pour la commémoration philatélique de cet évènement.Il
y aura donc un Bureau de Poste Temporaire à l’Office du Tourisme
d’Aix les lundi 25 et mardi 26 mai 2009 aux horaires d’ouverture
de l’Office.
Nous avons obtenu les droits de reproduction de la Réunion
des Musées Nationaux pour le tableau « Femme couchée sur
un divan bleu » pour un « Montimbramoi » à tirage
limité de 330 exemplaires.
Les droits de reproduction de « Picasso
Administration » pour la signature de Picasso du cachet à date
ont aussi été obtenus.
Il faut savoir que nous avions souhaité obtenir
la reproduction de l’affiche où figure le tableau de « Jacqueline
sur un fauteuil avec chat noir » mais elle nous a été refusée.
Nous nous sommes tournés alors vers un tableau qui pourrait être
très local puisque qu’il représente Jacqueline de Vauvenargues
mais ce tableau appartient à un particulier dont on ne connaît
pas le nom.
Pour être positif nous pouvons dire que l’œuvre
reproduite sur le timbre fera la couverture du catalogue de l’exposition « PICASSO
CÉZANNE » mais, pour satisfaire à la dimension verticale
de la page, elle sera tronquée en dessous de la poitrine ( !) alors
que nous bénéficierons de l’intégralité !
Nous remercions le Musée Granet pour son aide dans la réussite de cette opération.
par Hervé Vande Weghe
Au cours de ces deux derniers siècles la Gendarmerie prendra différentes appellations ... « Gendarmerie Impériale »; « Gendarmerie Royale »; « Gendarmerie Départementale », puis des subdivisions d' Armes seront créées.L'appellation, toujours en vigueur aujourd'hui pour cette armée, date de 1791, une loi du 16 février indiquant que « la maréchaussée prendra désormais le nom de gendarmerie nationale », avec toujours ses tâches de surveillance et de maintien de l'ordre dans les villes et les campagnes. |
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Lettre de 1804, sous Napoléon, Impériale remplace Nationale. Lettre mentionnant le Service de Gendarmerie Impériale à Angers (Maine et Loire), émanant du Colonel Noireau de la 5ème légion de l’Arme, en franchise de port (loi de septembre 1792) adressée à Monsieur BONNART, Lieutenant quartier Maître de la Gendarmerie Impériale du Maine et Loire en mission à San Sebastian en Espagne. |
Sous l’occupation, la circulation du courrier entre zone libre et zone occupée transitait par Vichy. Le pli ci-dessus est un pli officiel numéroté 625 de la Gendarmerie Nationale, Brigade de Decize (Nièvre) destiné au Commandant de la Brigade de Nice, en transit par Vichy et censuré (G), redirigé vers Paris au bureau du courrier officiel du Ministère de la Guerre avant sa destination finale. |
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Gendarme à pied sous la Révolution Tenue portée par
le gendarme à pied sous la révolution. - habit de drap bleu de roi avec collet (à la française), - Armement; un mousqueton avec baïonnette, un sabre. |
Avec les amanites, les bolets sont sans doute les champignons
les plus connus, parce qu'ils comptent parmi les meilleurs champignons comestibles
et ceux qui sont les plus faciles à reconnaître.
Les bolets font
partie de ce qu'on appelle, dans le jargon scientifique, la classe des basidiomycètes,
soit les champignons dont les organes reproducteurs — non visibles à l'œil
nu — sont des basides qui ont une forme de masse.
Dans cette classe,
différents ordres existent dont celui des bolétales qui se caractérisent
par une partie fertile, facilement séparable du chapeau. Le groupe principal
de cet ordre est la famille des bolétacées, champignons à tubes
qui se présentent de l'extérieur comme des pores de formes fort
variées
Voilà nos bolets tels que nous les définissons
en termes mycologiques.
Cette classification repose sur la démarche scientifique et sur l'observation
au microscope.
Mais les bolets n'ont pas attendu les scientifiques pour exister
et être connus des hommes. Depuis la nuit des temps, l'homme a cueilli
des champignons pour se nourrir, se soigner et communiquer avec les dieux.
Avant la démarche scientifique, les espèces de champignons connues
n'avaient qu'une désignation populaire qui n'a pas laissé beaucoup
de trace dans les écrits.
Les Anciens n'ont laissé aucun document
vraiment scientifique concernant les champignons et deux auteurs seulement
méritent d'être mentionnés : Pline l'Ancien pour son Historia
naturalis et Dioscoride pour les usages thérapeutiques de quelques champignons
dans De re medica. Ces textes, ne mentionnant qu'une vingtaine d'espèces
n'ont toutefois qu'un intérêt archéologique, hormis d'avoir
légué à la science des mots comme Myco, Amanita, Boletus
ou Tuber.
Le terme bolet remonte à l'Antiquité : bolitès chez les
Grecs et boletus chez les Romains. L'origine étymologique du terme est
grecque; le terme provient du mot bolos qui désigne une motte de terre.
Théophrastre (370-287), qualifié de père de la botanique
et qui vécut au IVème siècle avant Jésus-Christ,
considère les champignons comme des plantes imparfaites qu'il classe
en quatre grands types : les champignons poussant sous terre appelés
hydnom, comme les truffes; ceux en forme de coupe, comme les pézizes;
ceux de forme arrondie, comme les vesses-de loup; puis un dernier type, appelé mykés,
qui désigne tous les champignons à chapeau et à pied.
De ce mot, d'ailleurs, dérive le terme « mycologie ».Aucun
de ces types ne correspond à notre bolet d'aujourd'hui. À cette époque,
la connaissance des champignons reste encore très sommaire.La plupart
des bolets ne sont pas toxiques, le Bolet Satan (photo ci-contre) ne provoque
qu'une gastro-entériteDe façon générale, avec TOUS
les champignons, quand on ne connaît pas, on ne ramasse pas !
Le Royaume du Cambodge, pour échapper à l’emprise du SIAM (Thaïlande) et de l’Annam (Viêt Nam), demande l’aide de la France. Le 11 août 1863, le Roi Norodom 1er signe le traité de protectorat. En 1887, le Cambodge est intégré à l’Indochine française et le Roi perd toute autorité. Le Pays retrouve son indépendance le 9 novembre 1958, le Royaume du Cambodge philatélique est né.
Mars 1970 : Coup d’état du général
Lon Nol et proclamation de la République Khmère
30 avril 1970 : Entrée des troupes américaines et sud-vietnamiennes
au Cambodge
Dès 1970, avec l'appui de la Chine, les Khmers rouges
déclenchent une véritable guerre contre les forces gouvernementales.
En sus de cette guerre civile, le pays est entraîné dans la guerre
du Viêt Nam. Le régime, avec l’appui des États-Unis,
résistera jusqu’en 1975. Les Khmers rouges de Pol Pot, soutenus
par la Chine communiste prennent Phnom Penh le 17 avril 1975 et installent
un régime autoritaire maoïste, le « Kampuchéa Démocratique ».
Il n’existe pas de courrier connu.
Le 25 décembre 1978, le Viêt Nam envahit le Cambodge et provoque
la destruction des rizières, entrainant l'effondrement du régime
des Khmers rouges. Le pays devient la République Populaire du Kampuchéa.
Le premier ministre actuel, Hun Sen, placé au pouvoir par le Viêt
Nam, dirige le pays depuis cette période.
Après le départ des forces du Viêt Nam en 1989 et l'envoi de forces de l'ONU au début des années 1990, le régime retrouvera peu à peu un semblant d'autonomie. Le pays devient l’État du Cambodge.
Le 23 octobre 1991, après négociations entre les 3 factions cambodgiennes et la gestion du pays pendant 2 ans par l’ O.N.U., les accords de Paris sont signés, le pays redevient Royaume du Cambodge. L’Anglais devient de plus en plus une langue administrative : les émissions postale deviennent « Kingdom of Cambodia ».
La biographie du Roy René n’est pas simple !
Wikipédia
nous apprend que René d'Anjou, ou René Ier d'Anjou, ou encore
René Ier de Naples ou René de Sicile, surnommé par ses
sujets provençaux, le Bon Roi René (né le 16 janvier 1409 à Angers
- mort le 10 juillet 1480 à Aix-en-Provence), fut seigneur puis comte
de Guise (1417-1425), duc de Bar (1430-1480) de fait dès 1420, duc consort
de Lorraine (1431-1453), duc d'Anjou (1434-1480), comte de Provence et de Forcalquier
(1434-1480), roi de Naples (1435-1442), roi titulaire de Jérusalem (1435-1480)
et d'Aragon (1466-1480) ainsi que Pair de France.
Selon les historiens, le « bon roi » de Provence, René, a contribué à la relance de l'économie locale, très affectée au début du XVe siècle par les séquelles de la peste (1347-1350) et par les conflits incessants, dont la Guerre de Cent Ans (1337-1453).
Il a gagné l'amitié du Roi Charles VII de France
dont il a soutenu la politique visant à rassurer les paysans du royaume,
face à la détérioration de leurs rapports avec la noblesse.
Il
a réduit le pouvoir d'une partie des nobles, soutenu les travaux d'irrigation
dans le Luberon et la plaine de la Durance par l'intermédiaire de son
chambellan Fouquet d'Agoult, à partir du barrage de l'Étang de
la Bonde, l'un des premiers construits en France.
Il a également œuvré au rattachement de la Provence à la France, à une époque où les Papes avaient déjà quitté Avignon mais conservaient d'énormes propriétés dans la région.
Il fut un homme d'une grande culture. Il fut un fin lettré, qui parlait plusieurs langues, avait des connaissances en latin et grec, et s'intéressait à l'alphabet arabe. Il était passionné par l'Orient. Il était également intéressé par les sciences, comme la médecine et la biologie.
Jusqu’à la fin du XVIIIIe siècle s’élevait à la tête du cours une fontaine, dite de la Pyramide, élevée en 1698. Elle fut quelque temps remplacée par une statue colossale de la Patrie due à Chardigny, dont le plâtre ne tarda pas à s’écailler. Le dessein d’élever à cet emplacement une statue du roi René nait dans les premières années de la Restauration. L’initiative en revient conjointement au conseil général du département et au conseil municipal de la ville. Le projet fut dessiné par Pierre Revoil, peintre réputé, Lyonnais, établi à Aix en 1815, qui porte alors le titre de « peintre de son Altesse royale Madame » (la duchesse d’Angoulême.). Le projet de Revoil sera réalisé par un jeune sculpteur, prix de Rome, Pierre-Jean David, dit David d’Angers, que sa statue de Condé destinée au pont Louis XVIII à Paris vient de rendre célèbre.
René est
représenté le front ceint de la couronne royale. Il porte sur
son long manteau le collier de l’ordre du Croissant qu’il a fondé en
1448 et un médaillon à l’effigie de saint Michel. Il tient
dans sa main droite le sceptre et, dans sa main gauche, une grappe de ce raisin
muscat dont on lui attribue, à tort, l’introduction en Provence
(il y est connu, au moins, dès la fin du XIVe siècle). A ses
pieds, à droite, sont posés des livres, une palette et un pinceau,
allusion à son œuvre d’écrivain et à la tradition
erronée qui lui attribue de nombreux tableaux.Deux médaillons
ornent le piédestal. Ils figurent deux grands serviteurs provençaux
du roi René. L’Aixois Jean Matheron, fils de notaire, fut maître
rational de la Chambre des comptes et conseiller du roi. René lui fit
cadeau d’un diptyque le représentant ainsi que Jeanne de Laval,
aujourd’hui conservé au Louvre. Le Marseillais, Palamède
Forbin, issu d’une grande famille marchande, grand président de
la Chambre des comptes puis chambellan, prit une part active aux évènements
qui conduisirent à l’union de la Provence à la France en
1481.
Sur les deux autres faces du piédestal figurent deux inscriptions latines.
L’une porte la date d’érection du monument et le nom des
autorités présentes. L’autre est dédiée « à la
mémoire éternelle de René, roi de Jérusalem et
de Sicile, illustre par ses actions en temps de guerre et de paix. Bien qu’infortuné,
il s’estima seulement heureux auprès des Provençaux, lui
qui, chassé de son royaume, privé de ses enfants, dépouillé de
ses richesses, retrouva tout dans la bienveillance que lui portèrent
les Provençaux ». Ce texte, attribué, lors de l’inauguration, à l’Académie
des Inscriptions, reprend en l’abrégeant celle du monument imaginaire
que, selon J-F Gaufridi, (Histoire de Provence, 1664), les Aixois avaient projeté d’élever
au roi René au lendemain de sa mort.Dans la première pierre a été placée
une boîte en plomb, qui contient une médaille représentant
le roi René gravée par Chardigny, des médailles à l’effigie
de Louis XVIII, du comte d’Artois, du duc et de la duchesse d’Angoulême,
du duc et de la duchesse de Berry, un écu de 5 francs, des pièces
de 2 francs, 1 franc, 10, 5 et 2 sous , toutes portant l’effigie de Louis
XVIIIet la date de 1819 ainsi qu’un exemplaire de l’Explication
des cérémonies de la Fête Dieu d’Aix-en-Provence
de Gaspard Grégoire et du Précis historique sur le roi René du
préfet Villeneuve et les extraits des délibérations du
conseil municipal et du conseil général décidant l’édification
du monument.La pose de cette première pierre a lieu le 24 août
1819, veille de la saint Louis. Dans son discours le préfet Villeneuve
proclame : « La fête du Roi que la Providence nous a rendu …,
de ce prince qui dans sa jeunesse porta le titre de comte de Provence, ne pouvait être
mieux célébrée que par un hommage rendu à l’un
des souverains les plus recommandables qui ait gouverné cette province, à celui
dont le nom rappellera toujours la bonté par excellence ». L’inauguration,
le 18 mai 1823, de la statue, achevée en 1822, a lieu en présence
de la duchesse d’Angoulême. La légende dorée du « bon
roi » est mise au service des sentiments monarchistes de la Provence
blanche.
La Ville entère fêtera le Roy René
Le triptyque du Buisson Ardent de Nicolas Froment, enfin restauré,
sera alors installé dans la chapelle Saint Lazare de la Cathédrale
Saint Sauveur d’Aix.
L’APPA, en collaboration avec La Poste, installera un Bureau Temporaire
avec cachet spécial grand format illustré dessiné par
Claude Perchat, dessinateur et illustratrice de nombreux cachets et de quelques
timbres. Admirez la finesse du trait !
Le Bureau Temporaire sera prévu dans les environs immédiats de
la Cathédrale (le lieu n’étant pas encore défini).
Mais une surprise nous vient une fois encore de notre amie, belle ambassadrice
de la philatélie du Pays d’Aix, Andréa Ferréol.
En effet, elle a obtenu de Françoise Eslinger, directrice de Phil@poste,
la création d’une LISA (vignette d’affranchissement mécanique).
Nous avons proposé un dessin aquarellé de Jean-Marie Gassend,
de l’IRAA (Institut de Recherche sur l’Architecture Antique), celui-là même
qui avait bien aimablement dessiné le Théâtre Antique d’Aix
pour la carte locale de la Fête du Timbre 2008.
Le dessin représente une compilation des monuments d’Aix.
Un vrai bonheur !
Le 16 janvier 1409 naissait au château d'Angers le futur
roi René.
Le souvenir du roi René dernier duc d'Anjou est toujours présent à Angers.
C'est dans ce cadre que l'office de tourisme d'Angers Loire Métropole
propose tout au long de l'année 2009 de nombreuses animations en lien
avec la mémoire du roi René.
www.angersloiretourisme.com
Le but de l'Année Mondiale de l'Astronomie est d'aider les citoyens
du monde à redécouvrir leur place dans l'univers par l'observation
du ciel, de jour et de nuit, et faire sentir à chacun l'émerveillement
de la découverte. Tous les humains devraient réaliser l'impact
de l'astronomie et des sciences de base dans nos vies quotidiennes, et mieux
comprendre comment la connaissance scientifique peut contribuer à une
société plus équitable et plus paisible.
L'Année Mondiale de l'Astronomie 2009 (AMA09) est une célébration
globale de l'astronomie et de ses contributions à la société et à la
culture, motivée par le 400ème anniversaire de la première
utilisation de la lunette astronomique par Galilée. L'objectif d'AMA09
est de stimuler l'intérêt du public, particulièrement parmi
les jeunes, pour l'astronomie et la science sous le thème central "l'Univers,
découvrez ses mystères". Les événements et
les activités d'AMA09 favoriseront une plus grande appréciation
de l'inspiration qu'apporte l'astronomie, une ressource de valeur inestimable
partagée par toutes les nations. En France, plus de 300 actions ont été labellisées.
Même du temps des Romains, il y avait deux Venelles : Velenna Vetula (Venelles le Haut) et Velenna Nova (Venelles le Bas). N'oublions pas que le nom de Venelles vient aussi de « passage » qui déjà donne un mouvement, donne une vie.
Un des documents les plus anciens que nous avons, est l'acte notarié de l'achat par les Pères de Saint Victor de Marseille d'un prieuré appelé Saint Hippolyte. Ce prieuré a été construit sur des ruines romaines non loin d'une vieille église datant de l'Antiquité tardive.
Les moines de Saint Victor en achetant le domaine de Saint Hippolyte avaient spécialisé celui-ci dans la production de plantes médicinales. C'est la raison pour laquelle le domaine de Saint Hippolyte était sous la responsabilité du moine chargé des soins aux plus pauvres.
Leur présence dans le domaine a duré, semble-t-il, plus de 500 ans. Ce qui peut être notre fierté d'avoir une histoire aussi riche. Dès le moyen âge, Venelles fut le passage de chemins qui menaient à Compostelle, et une halte s'organisait sur le domaine de Saint Hippolyte. En mars 1200, le diocèse d'Aix-en-Provence créa la paroisse de Venelles et y installa son premier curé.
L'Eglise catholique honore
plusieurs Saint Hippolyte mais le Saint patron de la paroisse de Venelles est,
selon la tradition, un officier romain qui, converti par Saint Laurent, devait
lui-même périr dans les arènes romaines.
En 1790 l'Assemblée
Constituante décide que tous les édifices de culte qui existaient
deviennent propriété de la Nation. Elle faisait aussi obligation à l'Etat
d'entretenir et de laisser à la disposition des citoyens les lieux de
culte, ce qui fut confirmé par le Concordat de 1801.
Louis Laurin citoyen
venellois et curé de Venelles depuis 1777 fut élu Maire de Venelles à une
grande majorité par les citoyens le 14 février 1790 et ceci dans
l'Église. Il ne resta Maire que quelques mois.
L'Eglise de Venelles le
Haut fut agrandie en 1868 et consacrée en 1873. C'est l'édifice
présenté sur les cartes postales.
La loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat de 1905 abrogea le Concordat de 1801 et conclut que les édifices cultuels restent propriété des communes et la jouissance de ceux-ci est confiée à titre gratuit et illimité aux associations cultuelles.
Le tremblement de terre
du 11 juin 1909 à 21H14 et qui ne fit qu'un seul mort sur Venelles (plus
de 550 dans toute la région), allait modifier profondément l'histoire
de l'Église de Venelles.
Dès le 17 octobre 1909, soit trois mois après le
tremblement de terre, une église provisoire est inaugurée par
Mgr Bonnefoy Archevêque d'Aix à coté de ce qui est aujourd’hui
le Restaurant « Expression Provençale », rue de l’Ancienne
Chapelle.Comment et où construire une nouvelle église ?
Le contexte
ne permettait pas à la commune d’envisager de reconstruire l’église.
Par ailleurs le Hameau des Logis en bordure de la route des Alpes était
alors en expansion.
Les familles Bajolle et Gleize, se disaient prêtes à céder un terrain de 1 050 m2 sur la route des Alpes pour l’édification d’un centre paroissial comprenant église, presbytère et école. En l’absence d’Association cultuelle catholique, à cette époque, le terrain fut acquis par Alban d’hauthuille (1872-1943), suivant acte du 18 avril 1910.
Le 8 Janvier 1911 le Conseil Municipal de Venelles demande la désaffectation de l’église de Venelles le Haut détruite pendant le séisme.
Le 21 Mai 1911, moins de deux ans après le tremblement de terre c’est la bénédiction de la nouvelle église paroissiale en bordure de la route des Alpes par Monseigneur Bonnefoy.
Par délibération
en date du 2 octobre 1910, le Conseil Municipal autorise la famille Rias à faire
enlever à ses frais le Bas Relief du Baptême de Clovis (resté intact)
offert à la commune par feu Félix Chabaud pour le placer dans
n’importe quel immeuble de la commune ouvert au public.
C’est ainsi qu’il est placé dans l’église de
Venelles le Bas où il se trouve encore, près du chœur, partie
devenue chapelle de la nouvelle église.
En 1924 les Associations Cultuelles
obtiennent une base légale, et c’est par acte du 6 Février
1927 que Alban d’Hauthuille fait attribution à l’Association
Diocésaine d’Aix de l’église et du presbytère,
mais pour l’école cela n’est pas alors possible. Celle-ci
ne sera déclarée propriété de l’Association
diocésaine à la demande de Jean d’Hauthuille que le 14 Mai
1981.
Pendant de nombreuses années l’édifice restera ce qu’il était, à l’image
de la commune où le nombre d’habitants évoluait peu.
Le réveil
ne se fera que dans les années 1970 aussi bien pour le village que pour
la paroisse où l’aménagement de l’église, du
presbytère, des locaux annexes et des abords deviendra une nécessité.
En 1975 l’Association des Amis de Saint Hippolyte est créée.
La commune consciente de l’importance que représente l’église pour l’ensemble des habitants et du fait qu’elle n’est pas à sa charge apporte alors sa participation aux travaux de restauration. Le Maire de l’époque était Maurice Daugé. Ainsi seront réalisés les enduits du clocher, un local d’accueil, un parvis pour modifier l’accès qui ne se fera plus directement sur la route des Alpes à l’ouest mais par la place nouvellement créée au Sud.
En 1997 l’Association Diocésaine confie aux « Amis
de Saint Hippolyte » un mandat pour une étude permettant d’établir
un diagnostic de faisabilité de l’immobilier paroissial de Venelles
en considération de l’urbanisation.
Cette étude commencée
avec le Père Bertrand se poursuit avec le Père Laroche et la
collaboration de l’architecte Jean Baptiste Hémery.
Elle fit apparaître
la nécessité d’acquérir le terrain jouxtant au Nord
l’église existante, acquisition réalisée par le
Diocèse en 2002.
La demande du permis de construire déposée
en décembre 2005 fut accordée suivant l’arrêté du
25 avril 2006. Le Maire du moment était Jean-Pierre Saez, encore Maire
aujourd’hui. La première pierre fut posée en juin 2006
et les travaux commencés en juin 2007 se sont terminés en septembre
2008.
Ainsi la conception et la réalisation de cet édifice qui
a duré une dizaine d’année sont le fruit du travail des
trois curés de Venelles, les Pères, Claude Bertrand, Claude Laroche
et Michel Girard. Elles sont également le fruit de la volonté du
Cardinal Bernard Panafieu et du Cardinal Louis-Marie Billé quand ils étaient
Archevêques d’Aix et d'Arles et de Monseigneur Claude Feidt notre
Archevêque actuel.
Charles Robert Darwin (12 février 1809 — 19 avril
1882) est un naturaliste anglais dont les travaux et les théories sur
l'évolution des espèces vivantes ont profondément révolutionné la
biologie. Célèbre parmi les scientifiques pour son travail sur
le terrain et ses recherches en géologie, il a apporté la preuve
scientifique que toutes les espèces vivantes ont évolué au
cours du temps à partir d'un ancêtre commun ou d'un petit nombre
d'ancêtres communs, grâce au processus de sélection naturelle.
Il a vu de son vivant la théorie de l'évolution acceptée
par la communauté scientifique et le grand public, alors que sa théorie
sur la sélection naturelle a dû attendre les années 1930
pour être généralement considérée comme l'explication
essentielle du processus d'évolution. Aujourd'hui encore, elle constitue
la base de la théorie moderne de l'évolution. Sous une forme
modifiée, la découverte scientifique de Darwin reste le fondement
de la biologie, car elle explique de façon logique et unifiée
la diversité de la vie.
L'intérêt de Darwin pour l'histoire
naturelle lui vint alors qu'il avait commencé d'étudier la médecine à l'université d'Édimbourg,
puis la théologie à Cambridge. Son voyage de cinq ans à bord
du Beagle l'établit dans un premier temps comme un géologue dont
les observations et les théories soutenaient les théories actualistes
de Charles Lyell, et la publication de son journal de voyage le rendit célèbre
comme auteur populaire. Intrigué par la distribution géographique
de la faune sauvage et des fossiles qu'il avait recueillis au cours de son
voyage, il étudia la transformation des espèces et en conçut
sa théorie sur la sélection naturelle en 1838. Ayant constaté que
d'autres avaient été attaqués comme hérétiques
pour des idées analogues, il ne se confia qu'à ses amis les plus
intimes et continua à développer ses recherches pour imaginer
et prévenir les objections. En 1858, Alfred Russel Wallace lui fit parvenir
un essai qui décrivait une théorie semblable, ce qui les amena à faire
connaître leurs théories dans une présentation commune.
Son livre de 1859, L'Origine des espèces, fit de l'évolution à partir
d'une ascendance commune l'explication scientifique dominante de la diversification
dans la nature. Il examina l'évolution humaine et la sélection
sexuelle dans La Filiation de l'homme et la sélection liée au
sexe, suivi par L'Expression des émotions chez l'homme et les animaux.
Ses recherches sur les plantes furent publiées dans une série
de livres et, dans son dernier ouvrage, il étudiait les lombrics et
leur action sur le sol.
En reconnaissance de son génie, il fut enterré dans l'abbaye de Westminster, près de John Herschel et d'Isaac Newton.
Profitons de la superbe série de timbres de Monaco gravé en 1981 par Pierrette Lambert pour rafraichir nos connaissances sur l’un des épisodes les plus célèbres de la mythologie grecque : les 12 travaux d’Hercule.
Un peu d’Histoire
Zeus laisse échapper
le secret de la naissance imminente d’un Héros :
« Un homme
appartenant à une race de sang de Zeus lui-même, naîtra
d’une mortelle et il règnera sur ceux qui habitent autour de lui
! »
Héra, femme de Zeus, découvre que la mortelle Alcmène
doit donner naissance à Héraclès, le plus important des
fils de Zeus.
Jalouse de n’avoir eu aucun rôle à jouer dans
la conception du plus grand de tous les héros, elle décide de
priver l’enfant du trône de l’Argolide qui lui revient de
droit.
La femme de Stélénos, petit fils de Zeus (fils de Persée)
est enceinte de sept mois.
Stélénos s’empare du trône
de l’Argolide car son frère, Electryon, Roi de Mycènes
est tué accidentellement par Amphitryon.
De ce fait, la prophétie
de Zeus peut s’appliquer au fils de Stélénos. Héra
va charger Ilithyie, déesse qui préside aux enfantements de hâter
la naissance d’Eurysthée, fils de Stélénos et de
retarder la délivrance d’Alcmène !
Ainsi Eurysthée
peut prétendre au trône de l’Argolide.
Bien plus tard, Héraclès, dans un accès de folie tue son épouse Mégara et leurs enfants.
Revenu à la raison, il va consulter la Pythie pour savoir comment
expier sa faute : celle-ci lui ordonne de se mettre au service d'Eurysthée,
son ennemi d’enfance, et d'accomplir les tâches qu'il lui ordonnerait.Jaloux
de la puissance et de la force d'Héraclès, ainsi que de ses droits
au trône de l'Argolide, Eurysthée lui impose une suite d'exploits
si formidables que seul un véritable fils et protégé de
Zeus peut les mener à bien.
Ce seront les douze travaux.
Tuer le Lion
de Némée et le ramener à Eurysthée constitue le
premier des douze travaux qu'Héraclès doit accomplir. Le monstre
semble invulnérable. Les flèches, offertes par Apollon, rebondissent
sur son cuir. Héraclès décide de le combattre armé de
sa massue en bois d'olivier. Il en frappe le lion, puis l'étouffe. À son
retour à Tirynthe, le héros lance la peau aux pieds d'Eurysthée.
L'Hydre de Lerne est une créature décrite comme un serpent d'eau à corps
de chien possédant plusieurs têtes, dont une immortelle.
Ses têtes
se régénéraient doublement lorsqu'elles étaient
tranchées.Héraclès tranchait les têtes pendant que
son neveu Iolaos enflammait quelques arbres utilisait des brandons afin de
cautériser les moignons de cou. Quant à la tête immortelle,
elle fut tranchée et enterrée encore sifflante, sous un rocher.
Cinq
biches rapides, de la stature d'un taureau, paissaient sur les bords du fleuve
Anauros. Ces animaux avaient des cornes dorées et des sabots d'airain.
Artémis les pourchassa et en captura quatre qu'elle attela à son
quadrige. La cinquième s'échappa jusqu'à la colline de
Cérynie. Héraclès poursuivit l'animal toute une année
sans l'atteindre. Un jour, la biche s'épuisa et se réfugia sur
le mont Artémission. Elle voulut traverser le fleuve Ladon en Arcadie
quand Héraclès lui décocha une flèche qui la blessa
légèrement sans qu'aucune goutte de sang ne fût versée.
Héraclès chargea l'animal sur ses épaules pour se rendre
chez Eurysthée. En chemin, il rencontra Artémis et Apollon qui
l'accusèrent de sacrilège.
Le chasseur s'en récusa et
rejeta le fait sur Eurysthée. Artémis s'apaisa et permit à notre
Héros de retourner à Mycènes.
Le quatrième travail consiste à ramener vivant
un sanglier géant qui vit sur les pentes accidentées d’une
montagne d’Arcadie : Érymanthe.
Il entame la chasse en pleine saison
des neiges et escalade l’Érymanthe à la recherche du monstre.
Il pourchasse pendant plusieurs jours le sanglier jusqu’aux neiges éternelles,
il le harcèle à coups de pierres.
Petit à petit la bête
s’épuise. Héraclès l’attire dans une profonde
cavité qu’il avait préalablement remplie de neige.
L’animal
s’échoue dans le piège et se retrouve immobilisé,
le héros se jette sur son dos le maîtrisant de ses mains et l’enchaîne
solidement pour le ramener à Mycènes.
Augias, roi d'Élide,
avait de d'énormes troupeaux de bétail. Ses écuries n'avaient
plus été nettoyées depuis plusieurs dizaines d'années.
Il fut exigé d'Héraclès qu'il nettoyât leurs étables
en une seule journée. Il y réussit en détournant les fleuves
Alphée et Pénée, si bien que leur cours traversa les lieux
en entier.
Les oiseaux du lac Stymphale étaient des oiseaux monstrueux,
se nourrissant de chair humaine.
Ils infestaient les bois entourant le lac Stymphale,
en Arcadie.
Héraclès les effraya au moyen d'un gong de bronze
fabriqué par Héphaïstos, transperça de ses flèches
un certain nombre d'oiseaux, puis chassa le reste.
Le taureau crétois
est une créature fantastique.
Héraclès reçut pour
tâche de le capturer vif (le septième de ses douze travaux) car
le taureau était devenu furieux et dévastait les récoltes
de l'île. Il y parvint en sautant sur lui et en lui saisissant les cornes.
Il revint en Grèce sur le dos de l'animal à travers la mer qui
sépare la Crète de Tyrinthe en Argolide pour l’amener à Eurysthée.
Diomède, roi de Thrace, avait coutume de nourrir ses chevaux avec la
chair de ses hôtes.
Héraclès reçut l'ordre de lui
dérober ses chevaux pour son huitième travail.
Il s'en empara
et, les menant à l'écart du palais, y retourna pour assommer
Diomède. Il donna alors son corps moribond à dévorer à ses
propres cavales.
Hippolyte est une
reine des Amazones. Elle est surtout célèbre pour la « ceinture
d'Hippolyte », qui est l'objet d'un des douze travaux d'Héraclès.
La fille d'Eurysthée convoitait la ceinture donnée à Hippolyte,
reine des Amazones, par son père Arès. Eurysthée ordonna à Héraclès
de s'en emparer.Hippolyte était sur le point de la lui remettre quand
Héra sema le trouble. Durant la bataille qui suivit, Héraclès
tua Hippolyte, dont il prit la ceinture.
Géryon était
un Géant à trois têtes, ou à trois corps, qui vivait
loin à l'ouest, dans une île du nom d'Érythie. Il y faisait
paître un troupeau de bétail magnifique, avec l'aide de son bouvier
Eurytion et de son chien Orthos.
Héraclès, pour se procurer les « bœufs de Géryon » dut
voyager jusqu'aux extrêmes confins de l'Occident où ils paissaient,
sur l'île mythique d'Érythie dans l'Océan.
Héraclès tuera, d'un coup de massue, le berger Eurytion et son chien Orthos puis embarquera le troupeau sur une coupe d'or, prêtée par le Dieu Hélios
Le
Géant Géryon, prévenu du vol se lancera à la poursuite
d'Héraclès. Le héros le tuera, de ses flèches, sur
les rives de la rivière Anthémos.Héraclès se dirigera
vers l'Espagne puis le Sud de la France où il affrontera les Ligures.
A cours de flèches, il recevra l'aide de Zeus qui enverra une pluie de
pierres sur ses ennemis.
Des rochers jonchent la Provence (pays des Ligures) depuis
cette date.
Les pommes d'or du jardin des Hespérides désignent
les pommes données par Gaïa à Héra comme cadeau de
noces et conservées par les Hespérides, filles d'Atlas dans un
jardin aux confins du monde. Héraclès, chargé de rapporter
les pommes à Eurysthée eut beaucoup de mal à trouver son
chemin, et obligea Nérée à lui indiquer la direction du
jardin. Selon une autre version, c'est Prométhée qui lui indiqua
cette route, par reconnaissance pour l'avoir libéré du Caucase
où il était enchaîné.
Après avoir tué Ladon,
le dragon qui gardait le jardin, Héraclès emporta les pommes.
Selon
une autre version, il incita Atlas à aller chercher les pommes et soutint
le ciel à sa place pendant qu'il s'exécutait.
Dans la mythologie grecque, la descente aux Enfers est le dernier des douze travaux d'Héraclès, et le seul explicitement mentionné chez Homère. Héraclès, après avoir été préalablement initié aux mystères d'Éleusis, et avec l'aide des dieux Hermès et Athéna, descendit aux Enfers. Héraclès attrapa le chien Cerbère aux trois têtes, et le ligota pour l'apporter à Eurysthée, mais le relâcha quelque temps après pour le rendre à son rôle de gardien des Enfers
Conseil d'Administration 2009 |
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![]() Madame Janine SOUVIGNET cède collection complète TAAF de 1948 à 2008 sans album SAFE. Faire offre au Club AP.P.A. Notre Agenda
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* En intimité maritime, le lagon est à la
lagune ce que chacun
est à sa chacune. |
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PhilAix Contact N° 37 - ASSOCIATION PHILATÉLIQUE DU PAYS D'AIX
250 exemplaires – Mai 2009
***
Permanence de l' A.P.P.A. : le dimanche de 10 h à 12 h
Maison des Associations Emile-Tavan - 13100 AIX-EN-PROVENCE
***
Permanence de la Section de Luynes : le samedi de 15 h à 17 h
Maison des Associations - Place Albertin - 13080 LUYNES
***
A.P.P.A. : Association fondée en 1943
(fédérée en 1944 sous le N° 192)
***
Adresse postale : B.P. 266 – 13608 AIX-EN-PROVENCE Cedex 1
e-mail : appa.aix@free.fr - Site INTERNET
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