![]() |
|
![]() |
|
Association Philatélique du Pays d’Aix
|
![]() |
Retour à la liste des bulletins |
Editorial
Service des nouveautés
Nouvelles de l'A.P.P.A.
Le Carré d'Encre
Le Camp des Milles
Visite Québecoise
Le Bleuet et le Coquelicot
Arnac-la-Poste
TAHITI et le mythe de la VAHINÉ
Les serpents
Grandes Dames en petits formats
Qui a tiré le premier ?
UN ART LUXUEUX ULTRA NU
1er Salon du Chocolat à Marseille
Le Ginkgo Biloba ou l’arbre
aux 40 écus
Thomas Moore Musgrave & The Penny
Black
Fête du Timbre 2010
Les brèves de Philaix
Le Français Blériot vient de traverser la Manche
René de Saint-Marceaux
Les timbres perforés
Noël en Provence 2009
Goûter des jeunes phlatélistes
Petites annonces de l'A.P.P.A.
Changement à la Poste Aix-La Rotonde
Le Directeur d’Établissement
a été muté à Marseille et sa remplaçante,
qui vient de Gardanne, a pris ses fonctions dans le plus important bureau des
Bouches du Rhône en novembre 2009. Sa principale mission est de réduire
le temps d’attente des clients de 56 minutes à 10 minutes en attendant
de transformer ce bureau en ESC entendez par là «Espace Service
Client» d’ici la fin 2010 où il n’y aura plus que
trois guichets, le reste de l’espace étant divisé en présentoirs
et automates. Le personnel de La Poste sera debout près de ces stands
pour vous aider à réaliser vos opérations.
Vous avez bien
compris. Imaginez que vous ayez plusieurs opérations à faire.
Les remises de chèques ? Vous vous dirigez vers l’automate et
vous effectuez votre opération. Vous avez ensuite quelques lettres à affranchir
et expédier, vous vous dirigez alors vers les machines qui sont chargées
de peser vos courriers et de vous donner la vignette correspondante. Puis vous
avez un colis à expédier c’est donc à la boutique
que vous ferez votre achat et effectuerez l’envoi. Quant au retrait d’espèces
vous le faites déjà lors de vos retraits au distributeur automatique.
Toutes
les autres opérations seront traitées au guichet. C'est-à-dire
: Dépôt d’espèces, envoi ou réception de mandat,
retrait de colis et recommandés.
Je n’ai pas oublié les
timbres de collection et surtout le Point Philatélie. Celui-ci est déjà à demi-mort
car le guichet spécialisé n’existe plus. La nouvelle Direction
estime que tous les timbres devraient être disponibles à tous
les guichets. Le cachet à date grand format illustré (32 mm)
serait à une place déterminée et chaque postier est chargé d’aller
le chercher puis le reposer au même endroit.
Alors faites le compte. Si
toutes les opérations sont effectuées par vous-même, comme
lorsque vous déambulez à Monoprix et faites votre choix de produits,
ce temps n’est pas compté dans l’attente du client. Seul
le temps consacré aux opérations nécessitant le guichet
sera décompté. Dix minutes devraient suffire. C.Q.F.D.
Les rendez-vous
de 2010
Janvier sera calme mais février sera très chargé.
En effet, dès le 12, 13 et 14, pour la Saint Valentin nous aurons rendez-vous
au Parc Chanot Hall 1 pour le 1er Salon du Chocolat – édition
Marseille Provence.
Nous avons fait appel au célèbre infographiste
et artiste Pierre-André Cousin qui a déjà illustré les
timbres « chocolat » en mai 2009 pour le cachet et la carte postale.
La
Fête du Timbre avec la signature de la Charte du Jumelage Philatélique
retour de Granada (Espagne) et le 10ème anniversaire du renouvellement
du vœu du jumelage Philatélique avec Perugia (Italie). Nous sortons
du cycle de la B.D. pour entrer dans celui de l’Environnement. Le thème
de l’EAU sera à l’honneur. Notre première carte locale
issue d’une photo devrait obtenir un beau succès. Nos jeunes seront également
bien représentés.
Et puis après ? Rien de défini
pour le moment. Vous n’y croyez pas ? Bon c’est vrai nous avons
quelques projets encore non retenus par l’Entreprise La Poste. Mais nous
y travaillons.
Bonnes fêtes de fin d’année et une bonne santé à vous
et vos proches.
En tant que responsable du service, je voudrais remercier la grande majorité des abonnés aux Nouveautés, car j'apprécie le souci que vous avez d'approvisionner votre avance sur les émissions.
Chacun sait que ni La Poste ni Phil@poste n'accordent de délai dans le règlement des factures et des commandes.
Cela veut dire que le bon fonctionnement du service dépend nécessairement d'une réserve d'argent sur laquelle est ponctionnée toute émission.
D'une manière générale une livraison de timbres conduit à un paiement de plusieurs centaines d'euros mais, parfois, c'est un débit à quatre chiffres qui correspond à une livraison.
Il est exact de faire remarquer que les quantités réservées sont en baisse constante; hélas ce phénomène est largement compensé par un accroissement régulier du nombre de produits, dont certains dépassent 10 euros l'unité.
Chaque étiquette collée sur une enveloppe fait apparaître la liste des timbres, blocs ou carnets figurant à l'intérieur.
Les initiales utilisées ont déjà été expliquées, cependant je souhaiterais repréciser les sigles suivants qui ne sont nullement transparents:
FR1:
timbres personnalisés (en voie de disparition)
FR2: timbres gravés
FR3:
blocs-souvenirs
AERO: timbres autoadhésifs (destinés maintenant à la
clientèle professionnelle); cette abréviation décrivait
auparavant la réservation d'aérogrammes; cette gamme de produits
ayant été supprimée par La Poste, le sigle a été « recyclé » pour
un nouvel article.
Chaque sigle est suivi par un nombre indiquant la quantité d'articles réservée et donc fournie.
Les modifications ou les cessations d'abonnement se font souvent en fin d'année; alors je souhaite en être rapidement informé afin de pouvoir distribuer les nouvelles quantités à chacun dès le début de 2010.
J'attends aussi un versement de quelques membres qui ont laissé un débit élevé s'accumuler; cet approvisionnement évitera toute interruption de l'abonnement.
Depuis notre dernier bulletin, nous avons eu le plaisir d’accueillir de nouveaux membres : | ||
N° 1257 | M. MAMMANA Arthur | Eguilles |
N° 1258 | M. DONDELINGER Lucien | Marseille |
N° 1259 | M. FERET Jean-Jacques | Aix en Provence |
N° 1260 | Mme COZZOLINO Claude | Marseille |
N° 1261 | Mme MAROBIN Brigitte | Aix en Provence |
N° 1262 | Mme PROTIN Marie-Paule | Aix en Provence |
N° 1263 | M. CREMIEUX Robert | Marseille |
N° 1264 | Mme BERNARD Renée |
Luynes |
Jeunes | ||
GRAPIN Robin | Luynes | |
Décès | ||
M. PAGES Robert | La Roque d'Anthéron |
www.lecarredencre.fr
Depuis le 2 décembre 2009, dans le quartier de l’Opéra à Paris,
Le Carré d’Encre ouvre ses portes pour vous proposer de nouvelles
façons de vivre l’écrit et l’échange.
Le Carré d’Encre,
c’est un vaisseau amiral « high tech » de plus de 300 m2
pensé comme un magasin de découvertes, de partage et de plaisir
au cœur du quartier de l’Opéra pour redécouvrir autrement
le plaisir d’écrire.
Que ce soit pour dire « je pense à toi », « je
t’aime » ou « merci pour tout ce que tu as fait »,
communiquer par écrit ses expériences et ses émotions
devient simple et intuitif.
Chacun peut trouver dans cet espace, le nécessaire et le superflu pour
transformer sur place et en quelques minutes son envoi en un cadeau :
Un
choix d’accessoires d’écriture et de correspondance pour
imaginer, créer de façon ludique et inventive, assembler et envoyer
son message ;
Un orgue à timbres, sorte de bibliothèque
interactive géante qui permet à chacun d’accéder à la
grande comme à la petite histoire de chaque timbre pour sélectionner
en un clic celui qui correspond à l’humeur ou à l’évènement
du moment ;
Un salon photo « MonTimbraMoi » pour
personnaliser ses envois en réalisant soi-même ses timbres à partir
de ses propres photos ou dessins.
La technologie est partout : orgue à timbre,
miroir magique, réalité augmentée, projections.
Grâce à cette interactivité permanente, l’accès
aux offres et leur mise en scène devient un moment combinant plaisir
et découverte.
Grâce à cette interactivité permanente, l’accès aux offres et leur mise en scène devient un moment combinant plaisir et découverte.
Avec plus de 50 évènements par an, le magasin doit être
le témoin vivant de l’actualité historique, culturelle
et sportive qui rythme notre vie, en la révélant à partir
du timbre: ventes en avant première, conférences, dédicaces,
ateliers thématiques.
Chaque occasion devient une source d’inspiration
et d’émotion : voilà le moyen de sortir des sentiers battus
en personnalisant sa communication. C’est avec Astérix et son
village que le Carré d’Encre a inauguré en décembre
cette expérience autour du plaisir d’écrire !
Outre les deux plis obtenus ce mois-ci dans les ventes sur offres de Sinais et de Feldman, je souhaite vous donner une information très importante. Notre ami et adhérent, Guy Marchot, éminent philatéliste Classique, a bien voulu se consacrer à l’étude approfondie de chaque document, lettre et carte. Tel Maigret des temps modernes, il mène une investigation sérieuse et documentée sur chaque expéditeur ou destinataire du Camp. Tout est passé à la moulinette de la recherche (j’allais dire au crible !). il passe ses journées aux Archives départementales, sur Internet, dans les Mairies les compagnies de navigation bref nous saurons tout ou presque sur les internés dont nous avons les noms. J’ai eu l’occasion de voir un aperçu de son travail et les tripes se sont nouées quand il m’a appris que certains avaient fait partie des convois vers Drancy et Auschwitz. Je salue déjà ce travail nécessaire et obligatoire pour une remise intelligente à la future Fondation du Camp des Milles probablement en début 2011. Merci à Guy Marchot. YR |
![]() |
par Michel Monicard
La réunion du dimanche 22 novembre dernier a pris une
tournure un peu inhabituelle et pourtant il n'y avait pas un Bureau Temporaire
sur le Pays d'Aix.
L'APPA avait de la visite, une visite bien agréable
et très appréciée.
Lors d'une manifestation philatélique
associée au Festival de Jazz d'Antibes Juan-les-Pins en juillet 2006,
l'APPA avait été invitée à tenir un stand pour
se faire connaître et vendre quelques anciens souvenirs. A cette occasion,
quelques uns de nos administrateurs avaient établi des contacts amicaux
avec des philatélistes canadiens qui ont été activement
entretenus depuis et qui ont conduit une petite délégation aixoise à se
rendre à Québec peu de temps après.
Tout cela explique
que tous les membres de l'APPA aient reçu une invitation à venir écouter
une conférence faite par Guy Desrosiers le 22 novembre. Ce dernier,
et son épouse Claire, ont fait un circuit de visite en France et ont
naturellement inclus une étape à Aix. Il est le rédacteur
en chef de la revue Philatélie Québec à laquelle l'APPA
est abonnée depuis trois ans; la couverture du numéro de novembre – décembre
2009 confirme le soutien réciproque entre les deux partenaires puisqu'elle
est illustrée de la carte postale mise en vente pour le septième « Noël
en Provence » de décembre 2008.
Malheureusement ce numéro
de novembre – décembre est le dernier numéro sur papier;
le coût d'impression serait beaucoup trop « dispendieux » avec
la disparition de l'aide fédérale à son financement.
Aussi
la décision a été prise par le rédacteur en chef
de mettre la revue en accès libre sur Internet à partir de Janvier
2010 !
http://www.philateliequebec.com
Revenons à cette très intéressante conférence
qui, avec l'aide des moyens de projection actuels, évoquait un timbre
canadien bien mal connu en France; c'est le grand format horizontal à 10
cents (les canadiens disent « 10 sous ») émis par le Canada
en 1935 et consacré à la police montée (Yvert et Tellier
185). que les Québécois nomment « Les Tuniques Rouges ».
Ce timbre faisait partie d'une série d'usage courant et portait une faciale élevée pour l'époque, c'est pourquoi l'imprimeur, la Canadian Banknote Company, a jugé bon d'inclure une date cachée pour aider à détecter toute fraude éventuelle.
Après avoir décrit les conditions
d'impression (deux planches différentes ont été utilisées),
notre conférencier a présenté une partie des pièces
qu'il a réussi à rassembler pour montrer des changements de couleurs,
des timbres non dentelés, des timbres, perforés, des variétés
et de magnifiques plis. La majorité des lettres étaient recommandées
et portaient des oblitérations de départ ou d'arrivée
très peu communes (bureaux de poste fermés depuis des décennies,
lettres à destinations de l'étranger, oblitérations « en
trou de serrure »).
Ce timbre est si populaire chez les collectionneurs canadiens
que la poste canadienne l'a repris dans une série de timbres sur timbres émise
en 1982 pour l'exposition mondiale de la jeunesse à Toronto (Yvert et
Tellier 788).
Le public d'une bonne quarantaine de personnes a remercié chaleureusement Guy Desrosiers par des applaudissements enthousiastes et mérités; les administrateurs de notre association ont à leur tour remercié notre ami Guy en lui offrant un exemplaire du très bel ouvrage de l'Académie d'Aix « Deux Siècles d'Aix-en-Provence* » qui marie histoire et philatélie (Voir clichés ci-dessous).
Cette amicale matinée s'est terminée par un apéritif qui a permis de vérifier que nos visiteurs d'outre-Atlantique étaient « tombés en amour avec la Provence et Aix en particulier ».
Remise de l’ouvrage par l’A.P.P.A. à Guy |
|
*L’ACADÉMIE D’AIX a célébré le bicentenaire de sa création (1808-2008) par différentes manifestations et, en particulier, l’édition d’un ouvrage de prestige qui raconte l’histoire d’Aix-en-Provence, sous la forme d’une succession d’articles d’une grande diversité. Ils relatent les événements marquants de ces deux siècles, racontés par des académiciens le plus souvent spécialistes de la question évoquée. Ils privilégient l’aspect culturel de la vie aixoise. |
Le bleuet a été choisi en 1920 en France comme
fleur du souvenir au même titre que le coquelicot ou « Poppy » reconnu
officiellement dès 1918 par les Britanniques (Voir page suivante).
Louis
Fontenaille, président des mutilés de France, a présenté le
projet d’un bleuet comme fleur symbolique des «Morts pour la France»,
fabriquée par les victimes de guerre, à la Fédération
Interalliée des Anciens Combattants à Bruxelles.
La fleur du
bleuet a, dès l’origine, été conçue pour être
fabriquée par des invalides de guerre accueillis à l’hôpital
de l’Institution nationale des Invalides. Elle est devenue aussitôt
le symbole de la réinsertion par le travail.
Face à l’afflux
des invalides de guerre dans les hôpitaux et à la nécessité de
leur redonner une place active au sein de la société, Charlotte
Malleterre, fille du Général Niox, Commandant de l’Hôtel
des Invalides, et Suzanne Lenhardt, infirmière-major de l’Hôpital,
veuve d’un capitaine d’Infanterie Coloniale tué en 1915,
prennent l’initiative de créer un atelier de confection de fleurs
de bleuet en tissu réalisées par les invalides eux-mêmes.
La vente de cette production permettait aux invalides de disposer d’un
revenu.
En 1928, le Président de la République, Gaston Doumergue,
accorde son Haut Patronage au Bleuet, les ventes s’étendent progressivement à l’ensemble
du pays : la Nation veut témoigner de sa reconnaissance et venir en
aide à ces hommes qui ont sacrifié leur jeunesse à défendre
la France. Le 11 novembre 1934, 128 000 fleurs seront vendues !
C’est
une vraie réussite suivie d’une véritable reconnaissance
car dès 1935, l’Etat décide de la vente officielle du
Bleuet chaque 11 novembre partout en France. Après la seconde Guerre
mondiale, en 1957, l’Etat décide de créer un deuxième
jour de collecte chaque 8 mai.
Aujourd’hui, la vocation du Bleuet de
France perdure et l’Œuvre agit sur de nouveaux fronts en favorisant,
aux côtés des actions sociales traditionnelles, la transmission
de la mémoire comme véritable vecteur de solidarité entre
les générations.
Le Bleuet est le symbole de la délicatesse
et de l’humilité.
Le coquelicot est un symbole international à la mémoire de ceux qui sont morts à la guerre. Son origine est aussi internationale.
Un écrivain fut le premier à établir un rapport entre le coquelicot et les champs de batailles durant les guerres napoléoniennes au début du 19e siècle. Il remarqua que les champs qui étaient nus avant le combat se couvraient de fleurs rouge-sang après la bataille.
Avant la Première Guerre mondiale peu de coquelicots poussaient en Flandres. Durant les terribles bombardements de cette guerre les terrains crayeux devinrent riches en poussière de chaux favorisant ainsi la venue des coquelicots. La guerre terminée, la chaux fut rapidement absorbée et les coquelicots disparurent à nouveau.
Le lieutenant
colonel John McCrae, un médecin militaire canadien établit le
même rapport entre le coquelicot et les champs de batailles et écrivit
son célèbre poème "In Flanders Fields" ("Au
Champ d'Honneur") durant la Première Guerre. Le coquelicot devint
rapidement le symbole des soldats morts au combat.
Trois
ans plus tard une américaine, Moina Michael, qui travaillait dans une cantine de la "YMCA" à New
York, se mit à porter un coquelicot en mémoire des millions
de soldats qui avaient donné leur vie sur les champs de bataille.
En
1920 cette coutume vint à la connaissance d'une française, Madame
Guérin, en visite aux États-Unis.
À son retour en France, elle décida de se servir de coquelicots faits à la main pour recueillir des fonds pour les enfants sans ressources des régions dévastées du pays. En novembre 1921 les premiers coquelicots ont été distribués au Canada.
Grâce aux millions de canadiens et canadiennes qui portent le coquelicot chaque année en novembre, la petite fleur n'a jamais été oubliée ni le souvenir des 117,000 canadiens qui sont morts au combat.
Arnac-la-Poste (Arnac [ar’na] en occitan) est une
commune située dans le département de la Haute-Vienne (région
du Limousin). La ville d'Arnac-la-Poste appartient au canton de Saint-Sulpice-les-Feuilles
et à l'arrondissement de Bellac. |
|||||
Mâchicoulis : ouverture pratiquée dans le sol d'un chemin de ronde. Ce système défensif était répandu au Moyen Âge et servait à jeter divers matériaux pour défendre le pied des fortifications. |
Échauguette
: guérite en pierre sur une muraille servant à surveiller les abords |
Cette cité possède un des meilleurs exemples d'église fortifiée du nord du département, son église du XIIe siècle fortifiée au XVe siècle (Guerre de Cent Ans). Elle possède des contreforts surmontés d'échauguettes cylindriques et conserve un reliquaire émaillé du XIIIe siècle. Une tour carrée, munie de créneaux et de mâchicoulis est l'unique témoin de l'existence d'une muraille qui faisait de l'église un véritable fort.En août 2006, la commune a organisé les 4ème Rencontres des communes de France aux noms burlesques de l'Association des communes de France aux noms burlesques et chantants.L'association compte actuellement 35 membres, mais pourrait d'après ses organisateurs, compter près de 200 communes. Parmi lesquelles
|
|||
![]() |
|||||
L’Église (Années
50) |
Route de La Souterraine (vers 1910) |
ARNAC
LA POSTE
par Serge Patois
Depuis le 17ème siècle, la supériorité scientifique
de l’Europe est irrésistible. On se fait surtout une idée
nouvelle de la nature et du monde, abandonnant l’héritage de l’Antiquité.
Au
18ème siècle, les marines européennes bénéficient
de progrès techniques décisifs qui leurs permettent de sillonner
les mers du globe régulièrement comme jamais auparavant (amélioration
des coques, voiles et instruments de navigation sophistiqués).
Les
voyages scientifiques sont dans l’air, l’immense océan pacifique,
40% de la surface du globe ne peut rester inexploré.Ainsi débutent
les grands voyages dans le Pacifique, par les Anglais, sans programmation scientifique
en 1764 et 1766.
Mais surtout les voyages de Bougainville (1766-68) et de Cook (1769-70, 1772-73 et 1778).
Le plus célèbre est celui de Bougainville,
non par les retombées scientifiques mais littéraires, le fameux « Voyage
autour du monde » (4 éditions avant 1789). Qui entraînera
Diderot à écrire la suite du voyage.
Il arrive à Tahiti
qu’il nomme « Nouvelle Cythère », à cause de
la beauté des femmes, de la liberté des mœurs, de la douceur
du climat (édition de 1771).
Le récit des découvreurs successifs, Bougainville, Cook et la mésaventure de Bligh, capitaine malheureux de la mutinerie du Bounty (en Français « la bonté ») crée un choc en Europe, c’est la redécouverte du « bon sauvage » dont l’apothéose avait été donnée par Rousseau en 1750.
C’est
aussi la naissance du mythe de la Vahiné qui
va alimenter la littérature jusqu’au 20ème siècle
par Loti (1872), les peintures de Gauguin (1891-1903), Segalen (1903) et London
(1907).C’est pour cette raison que l’Office Postal de la Polynésie
Française ne cesse d’entretenir cette légende à travers
de nombreuses émissions depuis des décennies.
Notamment depuis 2003, elle nous gratifie de 1 à 2 timbres annuels intitulés « Femmes de Polynésie », représentant la Tahitienne dans sa vie quotidienne, mais le mythe a la vie dure, souvent nous admirons la Vahiné vêtue du magnifique paréo dans une pose alanguie, pour notre plus grand plaisir.
Madame de Sévigné
Née Marie de Rabutin-Chantal
le 5 février 1626, elle est morte le 17 avril 1696 à Grignan
(Drôme), auprès de sa fille, la comtesse de Grignan.
Fille d’un
gentilhomme bourguignon, elle perd sa mère très jeune. Elle reçoit
une solide instruction auprès de sa grand-mère et de ses oncles.
A dix-huit ans, elle épouse le marquis Henri de Sévigné avec
lequel elle a deux enfants. Veuve à vingt-six ans, elle ne veut pas
se couper du monde et de ses plaisirs, fréquente la cour et entretient
une très large correspondance, notamment avec sa fille Françoise, épouse
du comte de Grignan qu’elle suivit dans son château. Sa mère
lui écrira chaque fois que part un courrier de Paris pour le Midi, deux
fois puis trois fois par semaine.
Les lettres de Madame de Sévigné commencèrent à être publiées après sa mort et l’ensemble de sa correspondance fut édité deux siècles plus tard.
Après un premier timbre qui lui avait été consacré en 1950, le second, émis en 1996, commémore le tricentenaire de la mort de Madame de Sévigné. Cette même année 1996, le premier Festival de la correspondance, cet art dans lequel Madame de Sévigné excelle, fut organisé à Grignan, la ville où elle mourut. Il est reconduit, depuis, chaque année avec succès.
Alexandra David-NéelAlexandra David est née à Saint
Mandé,
près de Paris le 24 octobre 1868. Elle est morte à Digne (Alpes-de-Haute-Provence)
le 8 septembre 1969. Elle étudie les civilisations orientales à La
Sorbonne, à l’institut des langues orientales et au collège
de France et effectue son premier voyage aux Indes en 1890.
A trente-six ans, elle épouse Philippe Néel, séduisant ingénieur des chemins de fer, mais elle préfère les voyages et c’est seule qu’elle décide de repartir. Elle apprend le sanscrit et le tibétain, s’initie aux philosophies et aux spiritualités d’Extrème-Orient et d’Asie centrale et adopte le jeune Lama Yongden.
En 1924, elle est la première occidentale à pénétrer à Lhassa, la capitale sacrée du Tibet en se déguisant en mendiante. Elle s’installe à Digne en 1944 et y rédige de nombreux ouvrages sur ses voyages et sur les civilisations orientales.
Après son décès, un Musée Alexandra David-Néel est installé dans sa maison de Digne.
Sites à visiter
www.afmeg.info - www.grignan-festivalcorrespondance.com
- www.ot-dignelesbains.fr
En examinant le coin daté présenté ci-joint, les lecteurs
qui s’intéressent à la philatélie et qui se sont
intéressé (au moins un peu) à la période couvrant
l’indépendance de l’Algérie, constateront un anachronisme
flagrant :
Le coin daté est marqué 22 Mars 1962 et l’indépendance de l’Algérie a été proclamée le 5 Juillet 1962.
Comment peut-on émettre un timbre sur un événement qui n’a pas encore eu lieu ???
Soit les services de la poste étaient des visionnaires, soit ils ont récupéré un certain nombre de planches déjà sorties des imprimeries pour les y retourner et les surcharger EA (Etat Algérien).
En effet, au moment de l’indépendance,
l’état Algérien se trouva fort dépourvu (en timbres
entre autres) quand l’indépendance fut venue.
La France dans son
infinie bonté a donc pourvu, je pense, à cette carence.
Pour ce
faire elle a donc dans un premier temps surchargé Marianne (elle en
a vu d’autres) et dans un deuxième temps elle a utilisé les
timbres français existants :
Gorges de Kerrata
Barrage de Foum el Gherza
Grande Mosquée de Tlemcen
Hassi-Messaoud
Anciennes portes de Médéa
en les Algérianisant (voir les illustrations de l’un d’eux ci-contre).
L’Algérie a ensuite édité ses propres timbres dont la première série a symbolisé le retour à la paix. Ci-après une reproduction de l’un des timbres de cette série (le plus cher).
Dans l’agrandissement ci après, vous constaterez que pour remercier les services de la Poste Française, ces timbres ont été commandés, créés et imprimés en Yougoslavie.
Le
palindrome (substantif masculin), du grec
/
pálin
(« en
arrière ») et
/
drómos
(« course »)
est une figure de style appelée aussi palindrome de lettres, c'est-à-dire
un texte ou un mot dont l'ordre des lettres reste le même qu'on le lise
de gauche à droite ou de droite à gauche. Il est communément
admis que l'on ne tienne pas compte des signes diacritiques (accents, trémas,
cédilles) ni des espaces.
Cependant, rien n'interdit au palindromiste
de choisir des règles plus strictes.
On peut distinguer les palindromes possédant un nombre pair de lettres, dans lesquels l'axe de symétrie passe entre deux exemplaires de la même lettre (« élu par cet|te crapule »), des palindromes à nombre impair de lettres, dont une « lettre pivot » occupe le centre (« Ésope reste ici et se repose »).
En philatélie on peut s’amuser à les rechercher, dans les timbres, les sigles, les EMA et les flammes, ils illustrent des villes, des lieux, des noms célèbres, des rivières etc….
L’APPA a été sollicitée par les organisateurs
du 1er Salon du Chocolat à Marseille du 12 au 14 février 2010.
Parc Chanot, Hall 1 sur 6.000 m2 de surface. 60.000 visiteurs attendus.
Voici une
petite partie du programme :
Après Paris, Tokyo, New York, Moscou, Shangaï, le Salon du chocolat (135 000 visiteurs sur Paris) s'installe à Marseille.
Le Salon du Chocolat est le plus grand événement mondial dédié au Chocolat.
· Défilé de robes en chocolat
· Expositions, objet, outils, affiches publicitaires etc…
· Conférence dégustations
· Démonstrations
· Spectacles, danses, chants, concours, remises de prix…
· Espace réservé aux enfants : Recettes, moulages, animations …
et … les stands de La Poste et de l’APPA.
http://www.salonduchocolat.fr/marseille
Pourquoi nous à Aix
? Eh bien tout simplement parce que les organisateurs ont eu de bons échos
de nos précédentes participation dans le monde des pâtissiers,
confiseurs et calissonniers des Bouches du Rhône.
Une offre pareille ne
pouvait être refusée mais le challenge sera dur à tenir
car la qualité de cette prestation devra être à la hauteur
des stands des Pays partenaires.
Un
Bureau de Poste Temporaire est prévu
avec un Cachet à Date grand format illustré dessiné par
Pierre-André COUSIN (www.pa-cousin.fr),
celui-là même qui
a réalisé le bloc feuillet du chocolat paru en mai dernier. La
carte postale originale sera également le fruit de son travail.
Depuis très longtemps je m’intéresse à cet
arbre car il fait partie des symboles, sujet que je souhaite traiter un jour
dans une présentation philatélique.
Il est en effet assez exceptionnel dans le monde végétal. Tout d’abord il faut savoir qu’il a été le seul arbre à avoir survécu au bombardement d’Hiroshima, c’est dire sa résistance au feu. Les spécialistes de protection de la nature ont souvent proposé sa plantation dans nos forêts méditerranéennes atteinte par ce fléau mais le débroussaillement et l’olivier ont été retenus comme moyens de défense.
Il faut savoir que cet arbre est un rescapé de l’histoire de la planète si l’on considère qu’il existe depuis 250 millions d’années. C’est un véritable « fossile vivant » terme employé par Darwin. Apparemment il semble inclassable, ni conifère ni feuillu, ses feuilles n’ayant pas d’équivalent dans le règne végétal.
Et puis il possède cette particularité assez rare d’avoir des arbres mâles et d’autres femelles. Pour se reproduire il faudra donc les disposer non loin l’un de l’autre et penser à leur orientation en fonction des vents dominants.
Enfin il est un arbre sacré en Chine et au Japon et on lui
attribue des Vertus médicinales dans les domaines de la longévité, çà c’était à prévoir,
mais aussi dans le traitement de la mémoire, la concentration (alzheimer)
ainsi que les problèmes cardio-vasculaires. Ses feuilles et ses fleurs
sont utilisées en pharmacologie. On pense que sa durée de vie
est de l’ordre de 200 ans. Ceux du jardin botanique de Montpellier (1778)
et du jardin des plantes de Paris (issu d’une graine de Montpellier)
1795 sont toujours en vie.
Son nom vient du chinois « yuin kuo » « abricot d’argent » mal traduit par un botaniste et biloba pour ses feuilles découpées en deux lobes. Alors pourquoi l’appelle-t-on « arbre aux quarante écus » ? Il s’agit là d’une rocambolesque histoire. En 1780 un amateur parisien du nom de Pétigny, après un dîner arrosé, acheta les cinq plants d’un horticulteur anglais pour 40 écus et s’empressa d’enlever sa précieuse marchandise. Le lendemain le jardinier anglais proposa sans succès de lui racheter un seul plant au prix des cinq.
Fin 19ème début 20ème siècle le symbole du Ginkgo est repris partout. En architecture, en ébénisterie, en ferronnerie, en joaillerie et devient le symbole de la chance au même titre que le trèfle à quatre feuilles.
Extrait
d’un poème de J.W. von Goethe :
«Est-ce un être
vivant
Qui s’est scindé en lui-même
Sont-ils deux qui se choisissent
Si
bien qu’on les prend pour un seul ? »
Contrairement aux belles légendes
je vais donner une mauvaise fin à cette histoire.
Dans la belle Cité de
Tours, un Ginkgo biloba femelle se trouvait devant le Palais des Congrès.
Hélas il eut le tort de fleurir en automne comme chaque année
et de faire tomber à terre ses fruits mûrs qui empestent (eh oui
il a ce défaut !) alors la Ville s’est débarrassé de
cet arbre sous le seul prétexte qu’il faisait fuir les congressistes.
Le tourisme et ses sous ont gagné sur la Nature.
Adopté en Juin 1989, le symbole officiel de Tokyo est
une feuille de Ginkgo biloba verte en forme de T pour Tokyo. En signe de croissance,
prospérité,
charme et tranquillité.
Bibliographie
La flore française de Lamark et De Candolle Paris Desray 1815Pierre-François Michel – Editions du félin – Kiron WWF (l’Art du vivant)Loudon (1844) traduit par H. Gaussen
Le
Thomas Moore Musgrave qui est devenu Receveur des Postes de Bath était
un homme avec des grandes aptitudes.
En tant que Receveur des Postes de Bath,
il est devenu célèbre pour avoir mis au courrier
le Penny Black du « 2 Mai » à la poste de Bath; c'était
le premier timbre au monde.
Avant de s'installer à Bath, il a eu une
carrière variée et illustre
Thomas Musgrave a épousé Elizabeth Hide le 24 février 1774 à l'église St Clément de Hastings et le 28 décembre 1774, leur fils unique baptisé Thomas Moore Musgrave est né à Londres.
A part d'être devenu le
principal légataire de son père à l'âge de 14 ans,
(sa mère étant décédée quand il avait 2
ans) nous savons peu de choses sur les endroits où il a vécu.
Ce que nous savons, c'est qu'il a vécu en outremer et qu'il parlait
couramment de nombreuses langues, en particulier l'allemand et le portugais.
Nous le retrouvons en 1802, au moment où il est devenu le secrétaire parlementaire particulier de Lord Pelham (qui était Secrétaire d'Etat au Ministère de l'Intérieur). Il était célèbre comme auteur et comme pamphlétaire; quelques unes de ses œuvres peuvent être trouvées aux archives de la British Library. Il a également traduit des œuvres littéraires célèbres.
Il sera agent
des Postes à Lisbonne au Portugal, agent des Postes à Falmouth
dans le comté de Cornouailles, ville qui était le port des paquebots
poste le plus important du Royaume Uni, Contrôleur de la Poste à deux
pence de Londres. Musgrave s'est vu offrir le poste de Ministre des Postes
de la Jamaïque. Cependant il l'a refusé à cause de l'effet
néfaste du climat sur sa santé.
De 1833 jusqu'à sa mort
en 1854, il a été Receveur des Postes de Bath. Pendant cette
période on estime qu'il a joué un rôle dans l'expédition
des deux plis qui l'ont rendu célèbre. Explication: la Grande
Bretagne a émis les premiers timbres au monde. L'une des réalisations était
un dessin gravé de la Reine Victoria sur un fond noir, maintenant connu
sous le nom de Penny Black. Ils devaient être émis le 6 mai 1840.
Cependant, le 2 mai 1840 un pli a quitté le bureau de poste de Bath
faisant de lui le premier envoi d'un timbre au monde.
Le 2ème pli était
une enveloppe-lettre illustrée par William Mulready. Elle était
bleue parce qu'elle portait un affranchissement à 2 pence. Musgrave
a dû recevoir ses enveloppes Mulready le 6 mai. Seulement 3 enveloppes
Mulready à 2 pence sont connues (dans le monde) avec utilisation du
6 mai 1840. C'était le premier jour possible de mise à la boîte.
Elle était adressée à une Mlle Isabella Tudor de Kelston
Knole, Bath. Son père devait être connu par Musgrave. Notre receveur,
a-t-il ajouté un petit message suggérant qu'elle garde le pli
pour la postérité? C'est clair qu'elle l'a gardé. Ce pli
très rare fait partie de la collection du musée.
Le 4 septembre
1854 Musgrave meurt à Bath.
La Fête du Timbre, 64ème édition à Aix en Provence, sera illustrée par le premier timbre d’une série de quatre du cycle ENVIRONNEMENT. La Poste débutera ce cycle par des timbres sur le thème de l’EAU. Pour cela elle a fait appel à une marraine : Maud Fontenoy la célèbre navigatrice.
En marge de la Fête du Timbre…
AIX - GRANADA
Les représentants philatéliques
de la ville de Granada (Espagne) viendront pour la première fois officialiser
le retour du jumelage philatélique signé dans leur ville en 2003.
Le Président D. Francisco GILABERT GRANERO viendra, accompagné d’une délégation de la Sociedad Filatelica y Numismatica Grandina (SFNG).
AIX – PERUGIA
Nos
amis de Perugia très connus des membres de l’APPA par leur présence
régulière depuis une douzaine d’années, viendront également
et nous en profiterons pour renouveler notre vœu 10 ans après la
signature de la Charte d’amitié philatélique.
|
Réponse au poème de Guy Julien (PhilAix N° 33)
: Reine de Beauté en Haïti ! Bien que toutes les Reines ne soient pas des beautés les Reines de beauté n’en sont pas moins des Reines et quoiqu’éphémères en leur célébrité c’est pour l’éternité qu’elles resteront belles |
![]() |
C’est sur ce titre que le quotidien Le Matin ouvre son édition
spéciale du 26 juillet 1909, au lendemain de la traversée de
la Manche par Louis Blériot, pilote et fabriquant d’avions.
En
juillet 1909, la traversée de la Manche est à l’ordre du
jour.
Plusieurs tentatives sont prévues, encouragées et médiatisées
par le journal Dail Mail. Son propriétaire, Lord Northcliff, est à l’origine
du défi et propose 1000 livres sterling (soit 25 000 francs-or) à celui
qui réussira par les airs la traversée entre la France et le
Royaume-Uni.
Le premier pilote qui tente l’aventure, Hubert Latham, échoue
le 19 juillet, s’abîmant à 16 km des côtes anglaises.
Le 25 juillet, au lever du soleil, du lieu dit « les Baraques » - aujourd’hui Blériot-plage -, à Sangatte prés de Calais, l’avion décolle à 4 h 40, le vol se déroule sans souci. Douvres, dans la région du Kent, est rallié en 37 minutes et se termine par un atterrissage assez violent, sans conséquence pour le pilote.
La renommée de Louis Blériot est faite, tout comme celle de son avion le « Blériot XI »
Notre ami, Francis Zammith*, membre du Cercle Aérophilatélique
Français, était présent et a exposé 48 pages sur « L’Aviation
dans les territoires français du Pacifique (1930-2005)».
*Francis Zammith, membre de l’.A.P.P.A., a fourni la documentation de cet article.
Le 9 octobre dernier, l’UPU (Union Postale Universelle)
a célébré les 100 ans de son monument historique en cette
Journée mondiale de la poste.
Des timbres suisse et français
rendent hommage à l’œuvre et à son créateur.
Les
timbres montrent l’œuvre, installée dans le parc Kleine
Schanze de Berne, et son créateur, le statuaire français René de
Saint-Marceaux.
Charles René de Paul de Saint-Marceaux, né à Reims
le 23 septembre 1845 et mort à Paris le 23 avril 1915, est un sculpteur
français.
Petit-fils du maire de Reims, Augustin Marie de Paul de Saint-Marceaux,
il fut l'élève du sculpteur François Jouffroy. Membre
de l'Académie des beaux-arts en 1905, René de Saint-Marceaux
est une figure représentative de ces nombreux artistes de la Troisième
République.
Artiste de renom au 19ème siècle quand il
rivalise avec Rodin, René de Saint-Marceaux a été ensuite
vilipendé puis, à la fin de sa vie, délaissé par
la critique. Le public lui a pourtant conservé ses faveurs jusqu’à aujourd’hui
: son émouvant Abbé Miroy, inauguré en 1873 au cimetière
du Nord de Reims, reste fleuri en permanence par des mains inconnues.
Ses débuts
ont été fulgurants puisqu’il expose au salon de 1868, à l’âge
de 23 ans, un « Dante » remarqué, sculpture qui sera acquise
par l’État en 1872. Il reçoit le titre de chevalier de
la Légion d’Honneur en 1880 pour deux œuvres qui font sensation
: « le Génie gardant le secret de la tombe » (Musée
d’Orsay) et « L’Arlequin ». Toute sa carrière
a été marquée par la volonté d’échapper
aux poncifs qui cadenassent la sculpture à cette époque, et une
recherche éperdue de la spiritualisation de la pierre, du marbre ou
du bronze, d’un mouvement qui allège et emporte la matière.
Il
repose à Cuy-Saint-Fiacre (Seine-Maritime)
|
Autriche 2.600 Danemark
1.050 Italie
900 Suisse 750 Et bien d’autres… |
Noël en Provence, 8ème édition, les santonniers,
comme chaque année depuis 1964 sont installés près
de l’Office de tourisme de fin novembre jusque début janvier.
Nous étions
présents au Chalet de la Mairie, les 30 novembre et 1er décembre,
sur le cours Mirabeau.
Cette année nous proposerons la Carte de l’année
représentant une crèche animée de santons, créée
par Daniel Riera-Mayans.
A 15 ans, Daniel entre aux « Arts appliqués » de Marseille sur concours. A 18 ans, il est graphiste dans un atelier de sérigraphie. Chaque matin, en décembre, en prenant le bus, il passait devant la foire aux santons sur la Canebière, ce n’étaient que les prémisses …
A 22 ans, il crée sa société, un studio graphiste. Il crée des affiches pour Giraudy, travaille pour la Mairie de Marseille, pour le festival du rire. Son épouse, originaire de La Treille, près de Venelles, lui fera découvrir la tradition familiale du Santon (son père était berger !).
Il crée son atelier en 2002. Son premier santon sera « la
Poissonnière » de Marseille. Beaucoup d’autres vont suivre.
Daniel
aime les symboles ! Il nous a fait découvrir l’un de ses santons
préférés : « Le Montreur de Marmottes ».
La
Marmotte est le symbole du passage entre la morte et la belle saison, entre
la vie, la mort et la renaissance.
Durant 6 longs mois, de fin octobre à fin avril en général, la marmotte hiberne. Le printemps arrivant, un cycle reprend ! Celui des amours, celui des naissances (2 à 4 petits par portée), celui de la vie en famille (les parents, les enfants d'un an et les nouveaux) et celui de la vie en colonie (regroupement de plusieurs familles sur un même territoire).
Jusqu'à la fin du 19ème siècle, la marmotte était exhibée sur les champs de foire comme l'ours ou le singe. Le montreur de marmottes les faisait danser au son de sa flûte. C'était une distraction très prisée. Cette relation entre l'homme et la marmotte fut immortalisée par Goethe qui écrivit le Chant de la marmotte, mis en musique par Beethoven.
Notre Santonnier est présent à la foire aux Santons d’Aix en Provence depuis 5 ans.
Ce samedi là une dizaine d’enfants étaient
invités à un goûter afin de fêter le succès
de Béatrice à l’exposition régionale de la région
PACAC organisée à Sisteron le 10 octobre dernier.
Avec sa collection sur les rapaces Béatrice a obtenu 72 points donnant droit à la médaille de Grand Argent avec les félicitations du jury.
Elle peut donc désormais concourir en exposition nationale.
Un petit clin d’œil pour qu’elle se souvienne de cette journée et du sujet traité, nous lui avons offert une peluche qui représente l’aigle à tête blanche symbole des Etats-Unis d’Amérique le fameux Pygargue.
Nous avons donc fêté tous les jeunes qui présentent chaque année des collections sur leurs thèmes favoris.
Remercions Romain, Béatrice, Jean-Baptiste, Antoine, Laurie, Vincent, Aline, Aliénor, Aurore, Robin pour leurs travaux et leur donnons rendez-vous pour la Fête du Timbre 2010.
![]() Vend collection de timbres en lots indivisibles, neufs et oblitérés. Gérard Escolano 70 Chemin de David 13270 Fos sur Mer. Courriel : gerard.escolano1@numericable.com - tél: 06 14 65 02 81 Catherine ROLLY recherche souvenirs et Cartes d’Aix-en-Provence : Fête du Timbre 1947, 1958, 1960, 1962, 1963, 1973, 1974 Fête du Timbre 1975, carte d’Aix + fédérale Fête du Timbre 1977, 1978, 1979, 1983, 1984, 1985, 1986 Hommage à Paul Cézanne du 13 décembre 1997 Inauguration maison Maréchal Juin en juillet 1994 10e anniversaire de la poste du Jas de Bouffan octobre 1994 Notre Agenda
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Méfie-toi des conseils mais suis les bons exemples. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
![]() |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Retour au sommaire |
PhilAix Contact N° 38 - ASSOCIATION PHILATÉLIQUE DU PAYS D'AIX
250 exemplaires – JANVIER 2010
***
Permanence de l' A.P.P.A. : le dimanche de 10 h à 12 h
Maison des Associations Emile-Tavan - 13100 AIX-EN-PROVENCE
***
Permanence de la Section de Luynes : le samedi de 15 h à 17 h
Maison des Associations - Place Albertin - 13080 LUYNES
***
A.P.P.A. : Association fondée en 1943
(fédérée en 1944 sous le N° 192)
***
Adresse postale : B.P. 266 – 13608 AIX-EN-PROVENCE Cedex 1
e-mail : appa.aix@free.fr - Site INTERNET
: http://appa.aix.free.fr