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Association Philatélique du Pays d’Aix
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Editorial
Service des nouveautés
La page marcophile
Le Camp des Milles
Nouvelles de l'A.P.P.A.
Calendrier des activités régionales
André Campra
Des nouvelles de La Poste
Émile Tavan
1938
Expo "Jeunesse" : Les félins
Bibliothèque Méjanes
"Miraculeuses" Fontaines de Jouvence
Le Chiffre 8
Histoire courte sur le Violon
Le Langage des Timbres
64ème Salon Philatélique d'Automne
Le mystérieux Comte de Saint-Germain
Petites annonces de l'A.P.P.A.
Ce bulletin numéro 40 vous parviendra, nous l’espérons, dans le courant de janvier 2011. C’est donc encore l’époque des vœux et je ne raterais pas l’occasion de vous souhaiter une année 2011 du meilleur cru millésimé.
Être heureux
On pourrait ainsi partir d’un premier principe que nous enseigne François Marie Arouet dit Voltaire (1694 – 1778) « J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé ».
Indignez-vous
!
Mais cela ne me suffit pas. J’aimerais vous entraîner avec moi dans un soulèvement pacifique fort, très fort, comme Stéphane Hessel nous en donne l’exemple avec ses 93 ans dans son opuscule de 20 pages intitulé « Indignez-vous ». 800.000 livrets vendus en quelques mois et des demandes du monde entier. Pour trois euros je vous encourage à le lire.
En voici quelques lignes :« Je vous souhaite à tous, à chacun d’entre vous, d’avoir des motifs d’indignation. C’est précieux. Faites de l’insurrection pacifique. La pire des attitudes est l’indifférence, dire je n’y peux rien, je me débrouille ».
Nous avons une passion commune « la philatélie ». Le mot « passion » prend alors tout son sens. N’acceptez pas l’absurdité, la bêtise et la méchanceté. Nous sommes des grains de sable qui peuvent entraîner des changements dans le comportement actuel du seul profit financier.
2011 - Année Européenne du Volontariat
Enfin je vous encourage à poursuivre et intensifier vos actions solidaires dans cette Année Européenne du Volontariat et du Bénévolat. Tout se dégrade paraît-il et le bénévolat n’a plus la cote. Pourtant si vous saviez le poids immense que nous avons !
J’ai toujours l’espoir de changer les choses et les comportements. Même si je me couche le soir « déçu de l’Humanité », je me lève avec le soleil et de nouveau l’espoir d’accomplir de belles choses.
La preuve ? En fin d’année 2011, nous aurons certainement l’occasion d’assister à l’inauguration de la Fondation du Camp des Milles et nous espérons obtenir l’émission d’un timbre. Si tel est le cas, nous remettrons gracieusement notre collection de lettres, cartes, et documents accumulés depuis 25 ans dans le but de conserver un Patrimoine Culturel appartenant à l’Histoire de notre Pays et plus particulièrement du Pays d’Aix.
Avant de vous quitter, n’oubliez pas les rendez-vous habituels et incontournables de la vie de l’Association : les 26/27 février pour la 65ème Fête du Timbre à Aix, le 13 mars pour le 8ème Salon Toutes Collections à Luynes et le 20 mars pour notre Assemblée Générale.
Beaucoup des amateurs de timbres que nous sommes ont acquis la dernière édition
du catalogue Yvert et Tellier, incluant donc les émissions de 2009 et
une partie de celles de 2010. Il est indiqué que, pour l'année
2009 seule, un total de 107 timbres gommés a été mis en
vente. Si l'on y ajoute un peu plus de 130 timbres dits « autoadhésifs » dont
beaucoup émis en carnets, chacun peut comprendre la lassitude de nombreux
abonnés aux nouveautés.
Cette surabondance de timbres se combine
avec la difficulté à se procurer certains types d'émissions;
ces deux facteurs associés confirment que la recherche de l'exhaustivité devient
de plus en plus délicate. Quant à collectionner tous les récents
oblitérés, cela tient de la prouesse.Heureusement, au milieu
de ce désarroi général, La Poste a annoncé une
bonne nouvelle par l'intermédiaire de Sylvie Andreotti, directrice commerciale
de Phil@poste depuis janvier 2008.
Dans un entretien publié dans L'Echo
de la Timbrologie de septembre 2010, elle a annoncé le retour de la
philatélie à la poste! En effet, d'ici la fin de cette année,
mille grands bureaux doivent mettre en valeur la philatélie. Ne rêvons
pas; il n'est pas question de rétablir des « Points Philatélie »;
en fait, certains timbres vont être davantage mis à la vue du
public.
« Les blocs, les carnets et les collectors seront blistés
et en libre service tandis que les timbres à l'unité seront en
vente au guichet », a déclaré Sylvie Andreotti. Par exemple,
cette nouvelle méthode de distribution des timbres existe déjà à la
poste d'Aix-la-Rotonde.
Dans la partie boutique proche de l'entrée, figurent des blocs et des carnets emballés sous une pochette en plastique et donc disponibles en libre service.
Tout philatéliste ne peut que se réjouir de voir un choix de timbres de collection accessible à toute personne qui entre dans un bureau de poste; c'était loin d'être le cas depuis la suppression des vitrines de présentation des timbres en vente autrefois accrochées dans chaque bureau. L'inquiétude s'accroît par contre en ce qui concerne les timbres en feuilles, dans lesquels se trouve la majorité des timbres gravés.
En dépit de l'affirmation de S. Andreotti selon laquelle « nous installerons des documents d'infos clients qui les renseigneront sur l'ensemble des timbres », on peut difficilement imaginer les clients faisant la queue pour se procurer des timbres au guichet alors que les autres produits sont en libre service.
Peut-être
faut-il lier ces aspects commerciaux avec les chiffres de tirages désormais
annoncés par Phil@poste? Quand l'ITVF, l'imprimerie de Périgueux,
tirait les timbres commémoratifs à 8 millions voire 10 millions
d'exemplaires en 2002, son équivalent actuel, Phil@poste, publie des
tirages autour de 2 millions. Par contre le nombre de carnets et de blocs a
probablement triplé avec des tirages constants.
Davantage de timbres
seront donc visibles mais le conseil philatélique au bureau de poste
n'est pas pour demain. A ce sujet, S. Andreotti a précisé: « Il
n'est pas envisageable, pour l'instant, de prévoir un spécialiste
par bureau. En revanche, les chefs d'établissement recevront une formation à la
philatélie qu'ils dispenseront ensuite à l'ensemble de leurs
employés ».
Les associations comme l'APPA auront encore beaucoup à faire
dans ce domaine!
Au mois de juin, j’étais à Paris pour l’Exposition
Nationale de Philatélie. Je me promenais dans les allées et j’ai
rencontré un négociant que je connaissais. Après avoir
discuté de la pluie et du beau temps, il me dit : « J’ai
peut-être quelque chose pour toi » ! Il me montre une lettre d’Aix-en-Provence
avec un timbre de 20c noir de la première émission, annulé à la
plume par 2 traits en croix et type 15, daté du 13 janvier 1849. Je
n’en crois pas mes yeux ! C’est la première lettre connue
(on ne connaissait qu’un fragment du 15 janvier).
Je n’ai pas cherché à négocier le prix, ce n’est
pas pour ma bourse (1350 €). Je le remercie amplement pour le renseignement
et de m’avoir donné une photocopie de cette belle et précieuse
lettre, cela suffit à mon bonheur !
29 mars 1941 Chère Mizzi. sommes ici dans un meilleur
camp.
Sommes en bonne santé. Henri et David encore à Gurs.
Depuis
longtemps aucun écrit. Pensons toujours à vous et à Edi.
Intimes salutations
Camp des Milles, Les Milles Bouches du Rhone. France
Leopold Fuss né le 9/11/1897
Willi Fuss
Camp des Milles groupe D 9
Les Milles – Bouche du Rhone – France
Chère Mizzi : Leo et moi sommes dans un camp d’émigration à Marseille.
Sommes en bonne santé. Tentons d’obtenir visa, ? sans souci. Ici il fait chaud. Intimes salutations Willi et Leo
Depuis notre dernier bulletin, nous avons eu le plaisir d’accueillir de nouveaux membres : | ||
Adultes | ||
N° 1269 | M. AUGUSTE Christian | Vitrolles |
N° 1270 | M. ODOUX Jacques | Beaurecueil |
N° 1271 | M. FLACHARD Guy | Aix en Provence |
Jeunes | ||
N° | ABEL Eliott | Luynes |
Démission | ||
N° 1249 | M. FRANCOIS Jean-Pierre | Quimper |
N° 569 | M. CHENARD Roger | Aix en Provence |
Décès | ||
N° 501 | M. HERPIN Emile | Nîmes |
Ville |
Dept |
Lieu |
Manifestation |
|
Janvier |
||||
16/01/11 |
|
13 |
Espace Saint Exupéry | 19ème Rencontre des Collectionneurs |
16/01/11 |
Pont d'Ucel |
07 |
Espace Deydier | 3ème Bourse aux Collections |
23/01/11 |
Sorgues |
84 |
Salle des Fêtes | 8ème Rencontre des Collectionneurs |
30/01/11 |
Aubagne |
13 |
Centre de Congrès Agora | 19ème Bourse - Cartes Postales - Timbres - Vieux Papiers |
30/01/11 |
Générac |
30 |
Centre Léopold Delmas | Bourse des Collectionneurs |
Février |
||||
06/02/11 |
Apt |
84 |
Salle des Fêtes | 10ème Salon toutes collections |
06/02/11 |
Lançon de Provence |
13 |
Gymnase | Bourse toutes collections |
06/02/11 |
Pollestres |
66 |
Salle Jordi Barre | 51ème Bourse Cartes Postales et toutes collections |
13/02/11 |
Cabannes |
84 |
Centre socio culturel | 4ème Salon Toutes Collections |
20/02/11 |
Le Puy Ste Réparade |
13 |
Salle des Fêtes | 19ème Salon Toutes Collections |
20/02/11 |
Port de Bouc |
13 |
Salle Elsa Triolet | Journée Philatélique- Échanges inter-Clubs |
Mars |
||||
05 et 06/03/11 |
Draguignan |
83 |
Complexe St Exupery | XXXème Salon Collections Passion |
06/03/11 |
Sète |
34 |
Salle Georges Brassens | 33ème Bourse - Monnaies - Timbres - Cartes Postales |
06/03/11 |
Carpentras |
84 |
Salle des Fêtes Espace Auzon | Salon Philatélique et toutes Collections |
13/03/11 |
Aix en Provence |
13 |
Espace Ughetti - 13080 Luynes | 8ème Salon Toutes Collections |
20/03/11 |
L'Isle sur la Sorgue |
84 |
Salle des Fêtes | 7ème Salon Toutes Collections |
27/03/11 |
Marseille |
13 |
Parc Chanot | 27ème Salon cartes postales, philatélie, numismatique |
Avril |
||||
16 et 17/04/11 |
Brignoles |
83 |
Hall des congrès du parc des expositions | Salon des collectionneurs |
24/04/11 |
Port de Bouc |
13 |
Salle Youri Gagarine | Bourse Toutes Collections |
Aix en Provence, le 3 décembre 1660 - Versailles, le 29 juin 1744
|
|
Jean-Paul BAILLY
Président de La Poste
Jean-Paul Bailly,
Président de La Poste depuis 2002 vient d’être reconduit
pour la troisième fois et pour une durée de cinq ans à la
tête de l’Entreprise par le Président de la République
sur proposition de Madame la Ministre de l’Économie, Christine
Lagarde.
Un problème d'âge pourrait cependant se poser car il est âgé de 64 ans et la loi fixe une limite d'âge à 65 ans pour tous les dirigeants de groupes publics.
Libéralisation totale du courrier au 1er
janvier 2011
Dernier monopole
Le secteur postal s’ouvre totalement à la concurrence au 1er janvier 2011. Déjà une vingtaine d’opérateurs se partage 10% des colis, activité plus rentable.
La Poste a du souci à se faire !
Le Directeur Territorial de La Poste Sainte Victoire me disait que nous pourrions maintenant nous tourner vers des affranchissements moins chers (pour notre courrier) proposés par la Hollande. Cependant il n’a encore pas compris que nous sommes amateurs de timbres et de beaux timbres et non d’affranchissements mécaniques à bas prix envoyés via les Pays Bas.
Codes ROC de La Poste
Pour s’y retrouver dans les nouvelles
codifications postales
Un philatéliste se doit de s’intéresser au courrier qu’il reçoit. Même s’il se fait rare et de moins en moins explicite, même si les oblitérations mécaniques sont laides, nous nous devons de comprendre le traitement que subissent nos pauvres correspondances.
L’industrie du courrier de La Poste s’est dotée de Sites et de moyens à la hauteur des 25 milliards de plis par an distribués en France dont près de la moitié sont publicitaires pour un chiffre d’affaire de 11 milliards.
Donc, si vous
voulez savoir dans quel Centre de Tri le courrier a reçu une empreinte
mécanique, vous pouvez consulter le catalogue que nous tenons à votre
disposition dans notre Bibliothèque.
Il est précieux car La Poste
ne souhaite pas en faire une diffusion officielle. Cela s’appelle le
code ROC (Référentiel d’Organisation du Courrier). Vous
entrerez alors dans un monde étrange où seuls les savants technocrates
nagent avec délectation : PIC (Plateforme Industrielle du Courrier),
CTC (Centre de Traitement du Courrier), PPDC (Plateforme de Préparation
et de Distribution du Courrier) etc…
Emile Tavan, né à Aix le 25 février 1849, apprit les premières notions de solfège et de musique a notre Conservatoire. Il fit de surprenants progrès et quelques années après tint le pupitre de Chef d’Orchestre au Casino de l’époque qui se trouvait sur le cours Mirabeau et est devenu le Café Oriental.
Parti pour Paris vers 1874-1875 il continua ses études musicales et suivit les cours des maîtres réputés de la Capitale pour l’enseignement de l’harmonie. Il devint chef d’orchestre de la Tour Eiffel (1890) puis dirigea brillamment l’un de ceux des bals masqués de l’Opéra. Nous le retrouvons en la même qualité à l’Exposition Universelle de Paris (1900).
C’est alors que notre éminent concitoyen dont le nom était connu de tous, et qui était recherché par la haute société de la capitale, composa sans trêve : morceaux de musique, de danses, ouvertures, suites d’orchestre et fantaisies très goûtés, parmi lesquels il convient de citer : les rives du Danube, les chants magyars, la fête de Séville, Marienka, noce arabe, gavotte des pages, etc. D’aucuns prétendent que les fantaisies du maestro Emile Tavan se limitent aux chefs d’œuvres de Gounod, Bizet et Massenet seuls. C’est là une erreur due peut-être à un défaut de documentation.
En effet, Emile Tavan a produit un nombre considérable de fantaisies sur les opéras et les opérettes les plus célèbres des grands maîtres et notamment Gounod, Bizet, Aubert, Massenet, Meyerbeer, Verdi, Rossi, Donizetti, Lecoq, Offenbach, Puccini, Adam, Massé, Hérold, Delibes, Varney, Messager, Audran etc. il fit là preuve de vulgarisation heureuse et permit aux petits comme aux grands orchestres de rendre populaires les chefs d’œuvres de la musique.
Ainsi que l’a souligné M. Brun-Bessier dans son discours, tous les orchestres du Monde entier ont joué les fantaisies du maître Emile Tavan. Il est l’auteur d’une méthode pratique d’orchestration qui a rendu à tous les musiciens de réels services.
Fixé à Gassicourt (S. et O.) depuis 1894, il fut élu Maire de la Ville de Mantes la Jolie et réélu en cette qualité de nombreuses années, à la tête de cette municipalité. Il était d’une activité extraordinaire, et je me souviens qu’au cours de son dernier passage parmi nous, il travaillait à un arrangement de la fameuse ouverture de « Poète et Paysan » de Suppé, qui lui était demandé par un éditeur de Bruxelles.
Emile Tavan, grâce à son intelligente et laborieuse
vie de musicien est devenu célèbre dans le Monde entier par ses
productions d’un caractère personnel et inégalé.
Officier de l’Instruction Publique, il est resté longtemps membre
actif de la Société des Auteurs Compositeurs et Editeurs de Musique
dont il fut un administrateur dévoué.
Emile Tavan, est décédé à Gassicourt (S. et O.) le 26 décembre 1929.
Il repose dans le « Campo Santo » de cette ville d’Aix qu’il chérissait et pour reprendre les dernières paroles du discours de M. Brun-Bessier lors des ses obsèques « les cigales dorées viendront sur sa tombe, le bercer de leur chant, sous le soleil de la Provence aimée ».
C’est lors d’un récent séjour reposant en Bretagne,
que l’idée m’est venue de vous évoquer l’année
1938. En mettant le nez dans quelques archives familiales, j’ai retrouvé une
pièce de 20 Francs type Turin (je l’ai appris depuis) du millésime
1938.
Que pouvait-on acheter avec 20 Francs ?
Quels prix étaient pratiqués pour les produits de 1ère nécessité ?
Retraçons tout d’abord le contexte de l’époque.
Le Front populaire a été élu en 1936. En 1937, le Gouvernement
de Léon Blum a relevé les salaires horaires de 25 % en un an,
instituant la semaine de 40 h avec 2 semaines de congés payés.
Le pouvoir d'achat des salaires horaires a augmenté de 26 % en 2 ans,
pour retomber à partir de 1938.
1938, c’est la création de la S.N.C.F., la première démonstration
de la télé couleur, la naissance du journal Spirou, de superman,
l’invention de la photocopie, du nylon. L’Italien Gino Bartali
remporte le Tour de France.
Au cinéma, c’est la sortie de « Blanche
Neige et les sept nains », de « la Bête humaine » de
Jean Renoir. Maurice Chevalier chante « Ah ! Si vous connaissiez ma Poule »,
Ray Ventura et ses collégiens interprètent « Qu’est-ce
qu’on attend pour être heureux ».
1938, C’est aussi l’annexion de l’Autriche par Hitler (Anchluss) et la signature du traité de Munich par Hitler, Mussolini, Chamberlain et Daladier, traité, symbole de la faiblesse des démocraties européenne face à la montée du fascisme.
1938, des billets et des pièces…
1938, des prix moyens…
En 1936, le prix du timbre était de 40c puis 50c, en juillet 1938, il passera à 65c et en novembre 1938 à 90c !
Parmi
ces archives, j’ai aussi retrouvé un agenda de cette même
année 1938 : Agenda de la Ménagère Agricole.C’est
un agenda très complet qui donne des renseignements administratifs et
surtout des conseils sur la maison, la cuisine, le linge, l’hygiène,
les précautions et usages en puériculture sans oublier des notions
de mathématiques et de physique !
Je ne résiste pas à vous résumer l’introduction de ce petit ouvrage intitulée : « La bonne humeur est un bon placement » !
(L’auteur parle à la première personne).
« C’est en grandissant que la jeune fille se prépare à son rôle de femme, de mère, de maîtresse de maison. Je voudrais vous parler de la mission de la femme comme auxiliaire de son mari. Nous savons que les charges d’ordre et de direction du ménage lui incombent. Elle doit les remplir loyalement, avec soin, économie et franchise… J’ajouterai, avec amabilité. Soyez gaie, même dans l’adversité. Prenez le bon côté de tout. A quoi bon perdre son temps à ressasser un chagrin ? Donnez-lui la part de tristesse qu’il lui faut, sans plus !.…
Autour de vous chacun sera émerveillé de
voir avec quel entrain vous agissez… L’amabilité que vous
montrerez à votre mari est non seulement une des bases de votre bonheur
et du sien, mais un facteur essentiel de votre prospérité….
Vous avez vu des ces ménages où la femme grognait sans cesse et sur tout ! Vous avez pensé que le mari avait là un avant-goût de l’enfer !... A contraire, soyez la femme qui discute posément avec son mari, qui le réconforte……
Si l’homme n’est pas capable de commander, il faut lui laisser l’apparence de l’autorité… Dans les rapports quotidiens il faut que votre mari trouve l’amie que vous devez être. Il faut qu’il vienne à vous dans ses joies, ses peines et même ses erreurs !... N’oubliez pas … la formule des mariages anglais : Vous êtes unis pour le meilleur comme pour le pire…. »
Qu’en pensez-vous ?
Jean-Baptiste Marie de Piquet, Marquis de Méjanes, bibliophile, né à Arles en 1729 et mort à Paris en 1786.
Premier Consul d’Aix et Procureur de Provence, par son testament il légua aux Etats de Provence sa bibliothèque composée de 60 000 à 80 000 volumes et 150 000 documents divers « sous la condition d'en tenir une bibliothèque ouverte en la ville d'Aix pour l'avantage du public auquel elle sera destinée » et ajouta 5 000 livres de rentes pour augmenter le nombre d’ouvrages.
Le docteur Jacques GIBELIN, fut à l’origine de la création de la Bibliothèque Méjanes. Il revint en Provence en 1786, comme Sous-Bibliothécaire de la ville d'Aix, sous les ordres de l'Abbé Rive (1730-1791) qu'il finira par remplacer comme Bibliothécaire en chef en 1793.
Sa tâche essentielle, rendre accessible au public les livres du legs du Marquis de Méjanes. Il y consacra plus de vingt années de sa vie. La Bibliothèque ouvrira enfin le 16 novembre 1810.
- faire venir d'Arles où ils se trouvaient les quelque 80.000 ouvrages (mise en caisses, transport, déchargement et entreposage),
- récupérer et rassembler les livres qui avaient été dispersés en d'autres lieux,
- et sans relâche : trier, estampiller, dresser un inventaire détaillé, et ranger, pendant une vingtaine d'années, jusqu'à l'ouverture au public en 1810.
Sans énumérer les nombreuses péripéties qui jalonnèrent cette entreprise, il faut rendre grâce au dévouement de Jacques GIBELIN qui protégea avec courage le trésor qui lui avait été confié, des exactions et pillages des révolutionnaires. Il déjoua aussi les manœuvres du Département qui voulait récupérer la collection et l'amener à Marseille.
C’est aussi lui qui créa l’Académie d’Aix en 1808.
Cousinage avec le Marquis de Méjanes !Cinq générations plus tôt, Jean Baptiste Marie de PIQUET, Marquis de MEJANES et Jacques GIBELIN (et ses frères), eurent des ancêtres communs, à La Roque d'Anthéron : Louis DAUBERGUE et Antoinette MICHEL.
A l'origine, le patronyme de la famille était JUBELIN. Une nouvelle orthographe apparut avec leur installation à Aix vers 1708 (avec des variantes GIBELLIN, GIBLIN, etc..) remplaçant peu à peu JUBELIN, et qui finit par être légalisée en GIBELIN en 1784 sur la demande officielle de Michel JUBELIN, Avocat, Maître de la Poste d'Aix et du Pin.
L’Association Philatélique du Pays d’Aix a eu
un excellent partenariat avec tous les responsables du projet « Méjanes – 200
ans » à la Cité du Livre que nous remercions chaleureusement.
Nous avons eu le plaisir de connaître Pierre Bara, Artiste, dessinateur et Graveur à Phil@poste. Il a passé deux jours à Aix où il a été accueilli en Mairie par madame Patricia Larnaudie, adjointe à l’Education et à la Cité du Livre et madame Corinne Prévost, Directrice de la Cité du Livre. Nous en gardons un merveilleux souvenir.
Documentation : D’après Michèle Renoux et Gisèle Bardet, page consacrée à Jacques Gibelin, sur le site Internet de l’Association Généalogique des Bouches-du-Rhône que vous pouvez consulter : http://ruesdaix.ag13.pagesperso-orange.fr/.
NDLR : Pierre BARA a déposé au fonds documentaire de la Bibliothèque les documents originaux de ses créations à savoir : les dessins du Cachet à Date, de la carte postale et du timbre.
Qui n’a pas déjà entendu parler de fontaines
légendaires dont le pouvoir est de redonner jeunesse et beauté ?
Une de ses origines connues est décrite dans la Bible, l’histoire
du jardin d'Éden ou jaillissait une fontaine, source d'eau émergeant
aux pieds de l'arbre de la connaissance, au centre du paradis. Quiconque trouvait
cet arbre et buvait de cette eau magique ne vieillissait plus. On pouvait même
y faire trempette, le résultat était tout aussi miraculeux.
Dans
toutes les régions du monde, des fontaines existent.
En France, de nombreux
villages abritent des fontaines de jouvences, des fontaines miraculeuses.
On
prête à ces fontaines des vertus thérapeutiques pour guérir
hommes et bétail. D'autres fontaines magiques peuvent mettre fin au
célibat, éloigner l'orage ou faire tomber la pluie...Pour obtenir
sa guérison, le malade devait s'adresser à la « recommandeuse ».
Cette dernière lui désignait le saint auquel il devait s'adresser
et la fontaine où il devait se rendre. S'il n'était pas en état
de se déplacer, il pouvait envoyer cette même « recommandeuse »,
rémunérée pour une mission : faire dévotions, jeter
une pièce de monnaie dans la fontaine ou laisser sur place un linge
ayant été en contact avec le malade. Chaque fontaine avait son
rituel particulier.
A Saint Agrève, en Ardèche, coule une fontaine
qui doit sa légende du martyr Saint Agrève qui fut décapité par
les gens de la région. Selon la légende, sa tête roula
jusqu’au pied du mont Chiniac et une source jaillit à l’endroit
où celle-ci s’arrêta. L’eau de cette source avait
le pouvoir de guérir les maux des yeux, du nez et des oreilles : une
véritable ORL !
Dans le petit village de Saint-Clair-sur-Epte, situé à la
frontière du Val-d'Oise et de l'Eure, se dresse un ermitage et une fontaine
miraculeuse où saint Clair aurait plongé sa tête décapitée
!
Clair était anglais, né à Rochester vers 845. Prêtre,
il traversa la Manche, où commencèrent ses ennuis. La légende
raconte que, poursuivi par les assiduités d'une femme, il se cacha dans
un ermitage du Vexin, sur les bords de l'Epte, au lieu-dit Paradis. Ce fut
un paradis de courte durée. La femme frustrée le fit rechercher
par deux hommes qui découvrirent sa retraite et lui tranchèrent
la tête.
C'est alors que s'accomplit un prodige : Clair prit sa tête
dans ses mains, la plongea dans la source qui jaillissait près de son
ermitage, puis se rendit à l'église du lieu. Là, il s'est
couché à gauche de l'autel, marquant ainsi, le 4 novembre 884,
l'endroit de sa sépulture.
Les curieux qui se rendront à l'ermitage
au pied de la fontaine pourront voir sur place un petit édicule réédifié en
1884 avec une niche contenant la statue du saint. Au début du XXème
siècle, un pèlerinage rassemblait le 16 juillet plusieurs milliers
de personnes qui trempaient un linge dans l'eau de la fontaine censée
guérir les douleurs aux yeux. La tradition du pèlerinage a toujours
lieu le 16 juillet. Ce jour-là également se déroulent
une messe et une procession jusqu'à la fontaine, qui est malheureusement
tarie. La journée se termine par les feux de Saint-Clair.
Sainte-Anne d’Auray (Morbihan)
C'est à cette fontaine que les pèlerins viennent se laver et boire, là où, un soir d'août 1623, sainte Anne apparait pour la première fois à Nicolazic. La tradition veut que certains pèlerins aient été guéris près de cette source. La configuration actuelle de la fontaine date des années 1900. Un haut piédestal de granit s'élève au-dessus de trois vasques ; il est dominé par la statue de sainte Anne avec la Vierge Marie.
Sainte-Jean-du-Doigt (Finistère)
Le pardon de Saint-jean est renommé dans toute la Basse-Bretagne. plus de dix mille pèlerins y viennent tous les ans demander à l'eau de la fontaine la guérison de leurs ophtalmies; la cure se complète pat l'application du doigt de saint Jean sur la partie malade. toute la journée un prêtre reste à l'autel et accomplit cette fonction.
L'année 1926 devait faire sortir ROCHECORBON
de l'oubli. Un médecin de la capitale, le Docteur GAY, trouve dans son
domaine une fontaine dont l'eau pure et limpide le frappe, il juge qu'elle
peut être avantageusement employée en médecine : il fait
des essais, les succès dépassent son attente. Il en fait transporter à PARIS,
l'a fait analyser, et bientôt apprend à la France qu'il existe à ROCHECORBON,
une fontaine miraculeuse, tant par la pureté de son eau que par ses
propriétés médicinales, on n'hésite même
pas à lui donner le nom merveilleux de « Fontaine de Jouvence ».
En fait, les propriétés de cette eau étaient connues depuis
l’antiquité. Jupiter, quittant jadis l'Olympe, serait descendu à ROCHECORBON
pour changer en fontaine, la nymphe Juvana.
Dans son Journal d'un film, Jean
Cocteau mentionne que le tournage de son chef-d'œuvre, La Belle et la
Bête, a démarré à Rochecorbon le dimanche 26 août
1945. Le film a été tourné au moulin de Touvoie (XVe et
XVIe siècles), le long d'un petit affluent de la Loire, la Bédoire,
près de cette « fontaine de Jouvence ».
La légende
de Liesse raconte l'histoire édifiante de trois chevaliers croisés,
seigneurs d'Eppes, faits prisonniers près de Jérusalem, et délivrés
par Ismérie, princesse musulmane qui se convertira au catholicisme.
Les faits remontent à l'année 1134. La chapelle de Notre-Dame
est alors fondée près d'une fontaine et sera visitée par
des milliers de pèlerins venus implorer Marie.
Le premier miracle connu
date de 1139. De multiples autres seront répertoriés. Deux siècles
plus tard, la chapelle est trop petite et le nombre de chapelains insuffisant.
Au XIVe siècle, la première confrérie de Notre-Dame de
Liesse est créée, suivie de nombreuses autres, à Reims,
Paris... Les adhésions affluent, les plus beaux noms de France s'honorent
du patronage de la Vierge. Le pèlerinage de Liesse est le pèlerinage
quasi officiel des rois de France.
Les chiffres aussi ont tous leur symbolisme. Pour ne citer que quelques uns : le 3, chiffre parfait de la Trinité. Le 7 jour réservé à (ou aux) Dieu avec les sept jours, le chandelier à sept branches, les sept péchés capitaux etc… Eh bien moi c’est le chiffre 8 (huit) qui m’a toujours intéressé.
En latin le mot « Octo » veut dire Huit. Le mois d’octobre était le huitième mois de l’année qui débutait le 1er mars.
Après les six jours
de la Création, le septième étant réservé à Dieu
lui-même, vient le Huitième jour. Celui de l’ère
future, de la résurrection, de la vie éternelle.
N’allez
pas croire que ce symbole appartient aux chrétiens ?
Il était
déjà riche en connotations très anciennes : Les Dogons,
peuple d’Afrique, l’associaient à la régénération
périodique, les japonais à la sagesse infinie et chez les égyptiens,
le scorpion, huitième signe du zodiaque, était associé à Osiris
dont la mort et la résurrection symbolisent la vitalité de la
nature végétale et son renouveau annuel !
Nous sommes en plein
dedans. La résurrection, la vie éternelle, l’infini donc.
Et quel est le signe mathématique qui définit l’infini
? C’est un Huit couché.
Enfin le temps qui passe est souvent représenté par un sablier dont la forme est significative.
Utilisations du chiffre 8
Le
Taïjutsu, méthode de combat japonais, utilise les Huit portes qui
représentent des zones importantes du corps humain.
Dans le
monde islamique pour accéder au Paradis il faut passer Huit portes.
8
puissance 8 : La France a accueilli son 8.888.888ème visiteur à l’Exposition
Universelle de Shanghai gagnant d’un séjour pour deux personnes
en France.Le chiffre Huit porte bonheur en Chine. C’est la raison pour
laquelle les chinois payent un supplément pour obtenir de se marier
le 8 du huitième mois (août), un numéro de téléphone
ou de voiture portant un 8, la chambre 8, la place numéro 8 etc… Et
ce n’est pas un hasard si les J.O. de Pékin ont commencé le
08-08-08 à 08:08:08.
Le jeu d’échecs comporte 8 x
8 cases pour 8 pions dans chaque camp.
Base du système octal utilisé par
les ordinateurs, en informatique 8 bits = 1 octet.
Notre système
solaire possède huit planètes.Nous pouvons multiplier les exemples…
L’Octogone
Cette figure géométrique est l’intermédiaire entre le carré (la terre) et le cercle (le ciel). Pour obtenir la forme octogonale il faut envisager, entre les quatre points cardinaux, les quatre points intermédiaires. Le cercle peut être alors considéré comme la limite vers laquelle tend un polygone régulier lorsque le nombre de ses côtés croît indéfiniment.
L’octogone devient ainsi l’intermédiaire par lequel il faut passer pour aller de la terre (le carré) vers le ciel (le cercle).
C’est là que le chiffre 8 prend tout son sens.
Prenez l’exemple du baptistère de la Cathédrale Saint Sauveur à Aix.
La cuve octogonale, entourée de 8 colonnes en marbre de récupération
d’un ancien temple romain, comme l’étaient les baptistères
primitifs où le baptême se faisait par immersion des adultes une
seule fois par an le 8ème jour (de Pâques). Fin IVème,
début Vème siècle, il s’inscrit dans un plan carré avec
quatre arcs dans les axes et quatre absides dans les diagonales. Le symbolisme
se poursuit par l’orientation du passage des ténèbres (Ouest)
dans le bain purificateur vers la lumière (Est) et donc la résurrection
et l’éternité.
Le
Dôme du Rocher à Jérusalem
achevé en 692, soit cinquante ans après la mort de Mahomet, est
le troisième lieu Saint de l’Islam. Lui aussi construit sur une
plate forme ouverte par huit escaliers est octogonal et possède huit
colonnes qui supportent le Dôme.L’édifice est ouvert par
quatre portes donnant en direction des quatre points cardinaux et les murs
extérieurs sont à huit pans.
Enfin l’édifice le
plus marquant du symbolisme de l’octogone et du chiffre Huit est le Castel
Del Monte en Italie, construit par Frédéric II, Empereur du Saint
Empire au XIIIème siècle. Tout est basé sur la géométrie
et l’Astronomie. Le « Huit » y règne en maître
absolu et rien dans sa construction n’est dû au hasard. De forme
octogonale, il possède huit tours octogonales. A l’époque
des calendriers Romain et Julien, le solstice d’été correspondait
au 8 avril et le solstice d’hiver au 8 octobre.
Au solstice d’été le
rayon de soleil pénètre par une fenêtre du mur Sud-Est,
atteint le regard du lion accroupi tourné vers l’Est, traverse
la cour (octogonale) et atteint le mur où se trouve un bas-relief représentant
Dame La Terre vêtue à la grecque. Au solstice d’hiver c’est
exactement l’inverse qui se produit. Le rayon de soleil passe par la
fenêtre du Sud-Ouest pour atteindre le regard de l’autre lion accroupi.
Le rayon parcourt un angle de 45° égal à un secteur d’octogone.
Ce château est un Temple dont l’architecte est le soleil.
D’autres exemples de l’octogone
Les huit directions : Nord, Sud, Est, Ouest,
Nord-Ouest, Nord-Est etc…correspondent aux côtés de l’octogone
La
Tour des vents octogonale est une horloge hydraulique (clepsydre) du 1er siècle
av. J.C. à Athènes qui indique les huit vents.
La figure
géométrique de l’octogone est récurrente dans l’ensemble
des formes de l’Art Islamique. Il permet le dessin en étoile à huit
branches symbolisant une représentation astrologique des cieux.
On retrouve l'étoile à huit branches dans l'ancienne chapelle des évêques de Die. Cette étoile est au centre d'une mosaïque romane qui représente l'univers. Elle symbolise l'étoile polaire, axe du monde...
A lire pour ceux que cela intéresse : « La Magie de l’Octogone » par Andrea Romanazzi où l’histoire du Castel Del Monte.
Le violon apparaît au début du 16ème siècle grâce à l’effort collectif d’artistes inconnus du nord de l’Italie. On assiste à l’épanouissement de diverses écoles de lutherie et ceci pour près de deux siècles. Le nom d’Amati est totalement lié à la naissance et au développement de la plus célèbre école Nord-Italienne de la lutherie, celle de Crémone. Aujourd’hui encore on utilise les principes des anciens luthiers italiens qui sont arrivés à une telle perfection qu’à l’heure actuelle ils ne sont ni dépassés, ni égalés.
Le violon connaît son cinquième siècle
de vie presque sans modifications. Cette perfection est due à sa simplicité et à ses
proportions parfaites. Contrairement aux instruments qui l’ont précédé le
violon n’a que quatre cordes, mi-la-ré-sol, et son archet est
composé d’une baguette courbée, en bois souple et d’une
mèche de crins de cheval.
Pourquoi Crémone et non Venise ou Florence
? Pourquoi y trouve-t-on les plus grands luthiers du monde ? Jusqu’au
19ème siècle ? Il est fort probable que la matière première
se trouvait sur les massifs alpins avec l’épicéa, cousin
du sapin. Ce résineux a besoin d’altitude et de temps pour se
développer. Il est donc irréfutable que le métier de luthier
commence dans la forêt.
Les plus grands luthiers furent sans aucun doute Stradivarius et Guarneri dit « Del Gesu ». Grâce à eux les différents Papes ainsi que les Maisons Princières comme celle des Médicis placèrent l’Italie au centre de la vie musicale européenne et cela pour de longues années. Leur réputation était telle que les souverains de l’Europe entière étaient prêts à payer fort cher leurs commandes. En France il y eut de grands luthiers, leur capitale fut Mirecourt dans les Vosges. Jean-Baptiste Vuillaume le plus connu du XIXème siècle et mort à Paris en 1875 conçut le dessin de faire des copies d’instruments anciens.
Elles furent si réussies qu’on les différenciait à peine de l’original. Il en aurait fabriqué près de 3.000, toujours très bien cotées.
Les grands violonistes qui furent aussi compositeurs et chefs d’orchestre ne se comptent plus. On trouve Vivaldi et Léopold Mozart au 18ème siècle. Paganini, Vieuxtemps et Joachim au 19ème, et à notre époque contemporaine qui ne se souvient de Y Menuhin Il ne faut pas oublier une jeune violoniste française de renommée internationale, Ginette Neveu, morte en 1949 à l’âge de 30 ans dans le même accident d’avion que Marcel cerdan.
Marcel Cerdan tenant le Stradivarius prêté par
la violoniste Ginette Neveu (à g.), quelques minutes avant le décollage
de l'avion dans lequel ils devaient trouver la mort. Au centre : le pianiste
Jean Neveu, frère de Ginette.
Je voudrai dire quelques mots d’un
instrument unique : Un double violon. Il s’agit bien d’un instrument
unique qui a été fait fin 18ème début 19ème
et très singulier : Une double caisse de violon autour d’un seul
fond.
Il n’avait qu’un seul avantage, c’était de pouvoir
changer de registre sur le même instrument.
Il fait partie de la lutherie allemande et se trouve au conservatoire de Prague.
Si le timbre n’est pas collé bien droit, sa position plus ou moins penchée à droite ou à gauche a une signification. Ainsi, collez votre timbre à un endroit précis de l’enveloppe avec une orientation précise … il pourrait y avoir un quiproquo !
Timbre pointes en haut et en bas comme un losange, la tête vers le haut, penchée à droite et collé en haut, à droite de l’enveloppe sans être trop près du bord : « Je vous aime ».
Collé pointes en haut et en bas comme un losange, la tête vers Haut à gauche, positionnement en bas, à gauche de l’enveloppe : « Pardonne-moi ».
Il existait de nombreux codes « secrets » amoureux ou non, en France et en Europe. Voyons en quelques exemples.
J’étais présent au traditionnel salon philatélique
d’Automne, le 7 novembre dernier.
Les observateurs professionnels ont
qualifié ce salon de « modeste » en termes de fréquentation, à cause
des grèves, de multiples manifestations philatéliques européennes
récentes…
Pour l’aussi « modeste » collectionneur
que je suis, c’était parfait ! : Pas trop de files d’attente,
de bousculade aux animations proposées ! en résumé un
vrai plaisir !
Je vais donc vous faire parcourir ce salon avec mes yeux de profane
(je ne suis pas un pro de la philatélie).
Ma
première mission,
confiée par Yvon, était de récupérer des vignettes « Lisa » pour
le club : file d’attente importante, heureusement une charmante postière
avait préparé un stock de vignettes à 0,58 €, pour
les autres tarifs, impossible d’éviter la queue !
Deuxième exercice pour mon compte personnel : faire oblitérer une vignette « Lisa » avec le cachet du salon : une dizaine de minutes d’attente !
Place à l’ATG
(Art du Timbre Gravé), avec 2 cibles : Dédicaces de Pierre Albuisson
et d’Yves Beaujard, deux artistes que nous connaissons bien !
Pour le
premier, je choisis le timbre gravé de la ville de Colmar, pour le deuxième,
la Marianne, accompagnée du bloc CNEP.
Je profite de l’heure du
déjeuner pour aborder nos deux « ténors ». A Pierre
Albuisson, je lui demande un dessin de son choix. Spontanément, il me
dessine un « Tilleul à danser », auquel il voue une véritable
passion, dit-il ! … Mystère !
A découvrir : www.tilleuls-a-danser.eu
Quand à Yves Beaujard, je lui demande tout simplement une évocation
de la Provence qu’il connaît. Donc, nous avons eu droit à la
Montagne Saint-Victoire, aux oliviers et aux cigales. Quel beau programme !
Pour finir une matinée bien chargée, deux beaux cachets 1er jour.
L’après midi commence par le tour des postes représentées sur le salon afin d’enrichir ma thématique sur Noël, avec arrêt sur le stand de l’invité d’honneur : La Russie.
La plus grande partie de l’après midi, je l’ai consacrée à René Geslin sur son stand de démonstration de la machine Daguin.
Nous avons acquis l'ouvrage de 200 pages de René Geslin « Un homme, une machine », consacré à Eugène Daguin, dédicacé par l’auteur (Consulter notre bibliothèque).
Lors d’une démonstration,
j’ai obtenu une oblitération de la machine, sur vignette Lisa.
Ci-dessous, vous pouvez voir les deux cachets « Daguin » Aix-en-Provence recensés à ce jour.
Voilà, une journée bien remplie… Il faut avoir le temps d’un nouveau retraité !
La première mention historique du comte de Saint-Germain
date de décembre 1745, dans la correspondance de l’écrivain
anglais Horace Walpole : « c’est ainsi que l’autre jour,
on a arrêté un homme étrange connu sous le nom de comte
de Saint-Germain ».
Un diplomate français en poste à Londres
notera dans un rapport : « les soupçons que l’on a sur son
compte viennent de ce qu’il fait très bonne figure, qu’il
reçoit de très grosses remises, paie bien un chacun et ne fait
point crier après lui.» Tout est dit d’emblée : c’est
un homme considéré comme différent et qu’on ne le
connaît que sous son pseudonyme. Il attire l’attention par la qualité de
sa personnalité et bénéficie de revenus importants dont
on ignore l’origine. Enfin, il n’a aucune activité illicite.
Chose étonnante,
c’est d’abord la structure de son existence qui est mystérieuse.
Sa vie ne correspond pas au déroulement général des existences
humaines pour deux raisons :
. sa naissance et sa jeunesse sont inconnues :
quand il apparaît publiquement, il est déjà quadragénaire.
. sa vie n’est pas linéaire mais suit un rythme écliptique
: trois périodes connues relativement courtes (respectivement 3, 5 puis
8 ans) alternent avec deux périodes intermédiaires d’une
douzaine d’années où il disparaît complètement
!
Il a déclaré à un noble allemand en 1777 que « cela était ouvertement connu que souvent il disparaissait pour des années sans que l’on connut sa résidence. Il vivait retiré afin de dérouter les curieux qui ne cessaient de le harceler de questions ».
Ni
naissance, ni jeunesse, ni âge adulte ! On ne sait rien de lui avant
son apparition publique à Londres en 1743, date à laquelle il
pourrait être âgé d’environ 45-47ans.
On ne sait ce
qui est le plus surprenant : son habilité à se dissimuler ou
la curieuse absence de tout document le concernant ? Lui, comme l’écrira
un journal hollandais en 1761, il est « venu sur terre sans qu’on
devine par où ». Un individu sans passé : est-ce possible
?
La première période connue est anglaise de 1743 à 1746.
Il
est arrivé en 1743 et c’est en 1745 qu’il est arrêté par
la police anglaise. L’Angleterre est alors en pleine guerre civile parce
que le Prétendant Stuart Charles-Edouard vient de débarquer pour
tenter de retrouver le trône de ses ancêtres. On soupçonnait
Saint-Germain d’être un espion stuartiste.
Mis en résidence
surveillée, il est interrogé par le Secrétaire d’État
aux Affaires étrangères et comme on ne trouve rien à lui
reprocher, il est rapidement relaxé. Il quittera l’Angleterre
l’année suivante.
Aucune nouvelle de lui pendant 12 ans. Tout ce
que l’on sait, c’est qu’il semble venir d’Allemagne
quand il arrive en France en 1758. Auparavant, il avait fait éditer
une pièce de musique à Londres en 1755, ce qui atteste un lien
régulier avec son éditeur londonien qui avait publié ses œuvres
en 1745.
Deuxième période connue : 1758 à 1763
Il arrive à Paris
en février 1758. Il écrit en avril 1758 pour obtenir du Directeur
des bâtiments et manufactures du roi la mise à disposition de
locaux pour y installer une manufacture de colorants. On lui accorde rien de
moins qu’une partie du château de Chambord., lui qui est un inconnu
en France…
Il est à Chambord en mai et en août 1758. En
1759, on sait qu’il habite à Paris, rue de Richelieu.
Il va alors
se mêler à la plus haute politique française. Ami de Louis
XV et de Mme de Pompadour, il est reçu dans la maison du principal ministre,
Choiseul (ministre des affaires étrangères), et se lie étroitement
au maréchal de Belle-Isle qui est le ministre de la guerre et rival
politique de Choiseul.
C’est l’époque de la « Guerre de Sept Ans » qui oppose d’un côté la France et l’Autriche à l’Angleterre et à la Prusse. Fin 1759, Belle-Isle, Louis XV et Mme de Pompadour sont favorables à un rapprochement avec l’Angleterre contre l’avis de Choiseul qui veut continuer le conflit. Dans le cadre de la diplomatie secrète de Louis XV (qui est appelée « le Secret du Roi »), Belle-Isle confie à Saint-Germain une mission secrète pour approcher l’ambassadeur d’Angleterre en Hollande afin d’entamer des négociations préliminaires. En février 1760, Belle-Isle remet à Saint-Germain un blanc-seing signé du roi et le comte se rend immédiatement en Hollande, officiellement en mission financière.
Il commence immédiatement sa mission en rencontrant l’ambassadeur
de France et l’ambassadeur d’Angleterre.
Malheureusement, ce sera
un double échec. D’abord parce que l’Angleterre ne veut
pas négocier avec un envoyé officieux. Ensuite parce que Choiseul
apprend l’existence de cette mission secrète en faisant intercepter
les lettres que Saint-Germain envoie à Paris. Furieux, le ministre des
affaires étrangères obtient que le roi désavoue cette
tentative de diplomatie parallèle et en avril, il exige la mise en arrestation
immédiate de Saint-Germain et son renvoi en France. Saint-Germain ne
devra son salut qu’à l’intervention d’un de ses amis
hollandais, M. de Bentinck, qui lui permet d’obtenir un passeport anglais
et de prendre en catastrophe, au petit matin, un navire pour traverser la Manche
et se réfugier en Angleterre, le 16 avril 1760. Il va quitter le pays
dès le mois suivant car le gouvernement anglais lui fait comprendre
qu’il est indésirable. Il retourne alors en Hollande, se rend à Altona
(près de Hambourg) en août 1761 puis rentre à La Haye et
achète un domaine dans la petite ville hollandaise d’Ubbergen.
Il se rend ensuite trois mois à St-Pétersbourg en Russie, au
printemps 1762, à l’invitation de son ami, le peintre italien
Rotari. Rentré en Hollande, il passe en Belgique en mars 1763 pour rencontrer
l’ambassadeur autrichien, M. de Cobenzl. Il restera en Belgique jusqu’en
août 1763, après avoir vainement tenté d’ouvrir une
manufacture de colorants à Tournai.
Puis une période de flou pendant 13 ans. Plusieurs témoignages semblent attester sa présence en Italie : Venise (1764), Mantoue (1770) et Gênes (1773).
3ème période
connue, Allemagne de 1776 à 1784.
Il réapparait en octobre 1776
en arrivant en Saxe. Il résidera à Leipzig et fera un séjour à Dresde.
A Leipzig, il vit six mois dans une semi-retraite, ne recevant que ses amis.
Le roi Frédéric II de Prusse demande à son ambassadeur
de se renseigner sur lui et il est en contact avec un envoyé du prince
Frédéric-Auguste de Brunswick, neveu de Frédéric
II.
Saint-Germain se rend ensuite à Berlin à l’invitation du prince Frédéric-Auguste de Brunswick et avec l’assentiment du roi Frédéric II. On ne sait s’il a rencontré ce prince ni le roi mais il était très sollicité par les salons berlinois et fut reçu notamment par la sœur du roi.
A partir d’octobre 1778, Saint-Germain réside à Altona, capitale du duché de Holstein qui dépendait du Danemark et avait comme gouverneur le prince Charles de Hesse. Il rencontre le prince en décembre et le persuade de l’accueillir chez lui. Ce qui est fait en août 1779. Le prince, qui était alors âgé de 35 ans, devient le disciple du comte et a avec lui 3 heures d’entretiens journaliers. Saint-Germain lui avoue avoir atteint l’âge de 88 ans. A sa demande, Charles de Hesse fait l’acquisition, en 1781, de bâtiments pour établir une manufacture de couleurs, à Eckernförde, au bord de la Mer Baltique. Saint-Germain peut enfin réaliser son rêve et s’occupe activement de cette manufacture. Mais il aurait alors 85 ou 83 ans… En août 1782, il contracte un rhumatisme aigu et dépérit lentement.
Saint-Germain meurt d’une attaque de paralysie le 27 février 1784 : il serait alors âgé de 88 ou 86 ans. Et il est enterré le 2 mars à Eckernförde. Un dernier mystère entoure sa mort. Étant donné que le prince de Hesse allait s’absenter, il lui avait promis de rédiger un billet qui renfermerait la vérité sur lui-même : on n’en a jamais trouvé aucune trace…
Voilà notre personnage avec le peu d’éléments que nous connaissons, abordons maintenant, la facette « témoignages – hypothèses » !
Il pourrait être d’origine piémontaise : fils naturel du marquis de Rivarolo, né en 1704 à Vercelli. A moins qu’il ne soit israélite ou fils d’un marchand moscovite ou encore fils d’un certain Rotondo receveur des contributions à San Germano ou à Aix-en-Provence…
Deux d’entre elles ont l’air plus sérieuses. Il pourrait être le fils de la reine d’Espagne ou du prince Rakoczi, un des plus importants nobles hongrois, qui s’était révolté contre la domination des Habsbourg. Dans les deux cas, ces hypothèses en font un personnage de très haute lignée. Ce qui rend encore plus extraordinaire l’absence complète de traces historiques de son enfance, sa jeunesse et la première partie de son existence puisqu’il apparaît à peu près vers la cinquantaine.
Il faut bien se rendre compte que la piste hongroise comme la piste espagnole ne sont que des théories qui ne reposent sur aucun document. La piste espagnole a la préférence de Paul Chacornac, le biographe le plus sérieux du comte de Saint-Germain mais il écrit lui-même : « nous prions nos lecteurs d’envisager ce que nous allons exposer, non comme une certitude, mais comme une hypothèse. »
Sauf à la fin de sa vie, le comte de Saint-Germain était très avare de renseignements sur ses origines. On sait seulement que durant son séjour en France, il fit à Mme de Genlis une confidence étonnante : « Tout ce que je puis vous dire sur ma naissance, c’est qu’à sept ans, j’errais au fond des forêts avec mon gouverneur (…) et que ma tête était mise à prix ! » et fait ensuite allusion à « la veille de ma fuite ». Cela évoque un départ précipité mais peut aussi bien s’appliquer au fils du roi de Hongrie (en 1703, la Hongrie se révolte contre les Habsbourg) ou à celui de la reine d’Espagne (en 1705, l’Espagne est en pleine guerre civile).
Lors de son séjour à Berlin (1777-1778), il déclare à la sœur du roi Frédéric II : « je suis d’un pays qui, pour souverains, n’a jamais eu d’hommes d’une origine étrangère. »
Quelques témoignages et non des moindres
Casanova « il est vrai qu’il était difficile de parler mieux que lui… Il avait un ton décisif, mais d’une nature si étudiée qu’il ne déplaisait pas. » C’est un brillant causeur qui allie conversation et connaissances et sait étonner son auditoire. « Il était savant, parlait parfaitement la plupart des langues ; grand musicien, grand chimiste, d’une figure agréable. »
Mme de Genlis dresse de lui un portrait plus nuancé mais non moins intéressant. Elle voit en lui « un charlatan, ou du moins, un homme exalté par quelques secrets particuliers qui lui avaient procuré une santé très robuste et une vie plus longue que la vie ordinaire de l’homme » et elle reconnaît avoir été subjuguée par « cet homme si extraordinaire par ses talents et par l’étendue de ses connaissances, et par tout ce qui peut mériter la considération personnelle, le savoir, des manières nobles et sérieuses, une conduite exemplaire, la richesse et la bienfaisance. »
M. de Cobenzl, avril 1763 : « J’ai trouvé en lui l’homme le plus étrange que j’ai connu dans ma vie. Il possède de grandes richesses et vit très simplement ; il est d’une probité étonnante et possède une bonté digne d’admiration. Il a une connaissance approfondie de tous les arts. Il est poète, musicien, écrivain, médecin, physicien, chimiste, mécanicien, peintre, bref, il a une culture générale comme je n’en ai pas trouvé chez aucun homme. Et comme il était intéressant avec toutes ses connaissances, j’ai passé des heures agréables avec lui. Une seule chose que je peux lui reprocher, c’est de se vanter trop souvent de ses talents et de ses origines. »
Le Prince de Hesse a résumé les confidences que lui avait faite Saint-Germain à la fin de sa vie : « Le comte parlait beaucoup de l’embellissement des couleurs, qui ne coûtaient presque rien, de l’amélioration des métaux , ajoutant qu’il ne fallait absolument point faire de l’or, si même on le savait, et resta absolument fidèle à ce principe. Les pierres précieuses coûtent l’achat ; mais quand on attend leur amélioration, elles augmentent infiniment de valeur. Il n’y a presque rien dans la nature, qu’il ne sut améliorer et utiliser. » Toujours d’après le prince de Hesse, il ne reconnaissait pas la divinité de Jésus-Christ et professait même des idées matérialistes et panthéistes et se serait prononcé pour la réincarnation… on a donc affaire à un personnage complètement détaché de la mentalité chrétienne de son époque.
Je ne chercherai pas à conclure en tentant d’expliquer ce personnage. Je me bornerai à constater qu’il a connu plusieurs échecs notoires, ce qui renforce son côté humain et la force de sa volonté pour s’en sortir. Il n’a passé que deux années en France mais deux siècles et demi après, on parle toujours de lui. Il fascine à un tel point que j’ai pu rencontrer des personnes contemporaines qui disent être en contact avec lui… Quant à son mythe, c’est encore autre chose et cela pourrait être le sujet d’un second article.
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L'A.P.P.A.
recherche: souvenirs philatéliques
des bureaux temporaires de La Poste suivants : 2 juillet 1994 Inauguration
de la Maison Maréchal
Juin, ainsi que les souvenirs fédéraux de la Journée
du Timbre avec oblitération d’Aix de l'année 1961,
uniquement l'enveloppe. Vend collection de timbres en lots indivisibles, neufs et oblitérés. Gérard Escolano 70 Chemin de David 13270 Fos sur Mer. Courriel : gerard.escolano1@numericable.com - tél: 06 14 65 02 81 Catherine ROLLY recherche souvenirs et Cartes d’Aix-en-Provence : Fête du Timbre 1947, 1958, 1960, 1962, 1963, 1973, 1974 Fête du Timbre 1975, carte d’Aix + fédérale Fête du Timbre 1977, 1978, 1979, 1983, 1984, 1985, 1986 Hommage à Paul Cézanne du 13 décembre 1997 Inauguration maison Maréchal Juin en juillet 1994 10e anniversaire de la poste du Jas de Bouffan octobre 1994 Serge PATOIS recherche, Carte Régionale AIX Journée du Timbre : 1966, 1968, 1970, 1973, 1974, 1975, 1977, 1978, 1981, 1987 2001 avec timbre 0,55 euro 2002 avec timbre 0,55 euro 2004 avec timbre Donald TAVAN et LUYNES
Des soucis à se faire quant aux lieux de nos permanences Maison des Associations Tavan Nous avons appris que la Municipalité d’Aix en Provence a
vendu le terrain où se situent l’Ecole Supérieure d’Art
et la Maison des Associations Tavan à un promoteur dans le but d’y
construire des habitations de grand standing. Maison des Association de Luynes, Place Albertin Cette Maison construite en préfabriqué dans un jardin, est destinée à être détruite cette année, là encore pour y construire des habitations. Les associations, comme la nôtre qui l’utilisent chaque samedi après midi, devraient être relogées au début de cette même rue dans un local certainement bien plus petit et n’ayant pas de parking à proximité. A vous, chers adhérents, de vous mobiliser par vos relations et
votre connaissance de la Ville pour nous aider à trouver des lieux
pour nos permanences. |
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Les citations de PhilAix : Sacha Guitry (1885 - 1985) Ce qui probablement fausse tout dans la vie c'est qu'on est convaincu qu’on dit la vérité parce qu’on dit ce qu’on pense. Dieu lui même croit à la publicité, il a fait mettre des cloches dans les églises. Entrer dans une salle pendant qu'un acteur joue, c'est poser une main sur l'épaule d'un homme qui est en train de dessiner |
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PhilAix Contact N° 40 - ASSOCIATION PHILATÉLIQUE DU PAYS D'AIX
250 exemplaires – JANVIER 2011
***
Permanence de l' A.P.P.A. : le dimanche de 10 h à 12 h
Maison des Associations Emile-Tavan - 13100 AIX-EN-PROVENCE
***
Permanence de la Section de Luynes : le samedi de 15 h à 17 h
Maison des Associations - Place Albertin - 13080 LUYNES
***
A.P.P.A. : Association fondée en 1943
(fédérée en 1944 sous le N° 192)
***
Adresse postale : B.P. 266 – 13608 AIX-EN-PROVENCE Cedex 1
e-mail : appa.aix@free.fr - Site INTERNET
: http://appa.aix.free.fr